Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Une douzaine de candidats lorgnaient vendredi le poste de Premier ministre du Royaume-Uni au lendemain de la démission de Boris Johnson, éclaboussé pour des scandales à répétition et des défections au sein de son gouvernement.
Le Japon est sous le choc, le monde entier aussi. L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé à l’hôpital vendredi, a annoncé la chaîne de télévision NHK, quelques heures après avoir été blessé par balles en plein meeting électoral.
La situation politique risque d’être bloquée, Boris Johnson ayant décidé d’attendre, avant de rendre sa démission effective, qu’un successeur soit nommé.
La Première ministre a réaffirmé le principe de la réforme qu'elle déclare vouloir mener en lien étroit avec les corps intermédiaires, sans s'engager sur un âge de départ.
Boris Johnson, abandonné par de nombreux membres de son gouvernement depuis deux jours dans le sillage d’une série de scandales, a annoncé jeudi qu’il abandonnait son poste de président du Parti conservateur britannique et qu’il démissionnera de son poste de Premier ministre dès que son successeur sera désigné.
Les ministres britanniques des Finances et de la Santé ont annoncé mardi qu’ils quittaient leurs fonctions, des départs qui fragilisent encore davantage l’autorité du Premier ministre Boris Johnson après que celui-ci a tenté de s’excuser pour un scandale d’inconduite sexuelle visant un ancien membre de son administration. Rishi Sunak et Sajid Javid ont présenté leurs démissions dans des publications manifestement coordonnées de lettres adressées à Boris Johnson, qui remettent en question la capacité de l’ancien maire de Londres à diriger une administration répondant à des standards de compétence et de sérieux. D’après la BBC, la ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, a de son côté assuré qu’elle restait «à 100%» derrière le dirigeant conservateur.
Les alliés de l’Otan ont signé, mardi, le protocole d’accession de la Finlande et la Suède, qui permettra aux deux pays nordiques de rejoindre l’Alliance atlantique une fois le texte ratifié par les 30 Etats membres, ce qui devrait prendre jusqu’à un an. L’intégration de la Finlande et la Suède constituera l’élargissement le plus important de l’Otan depuis le milieu des années 1990. Le protocole signifie qu’Helsinki et Stockholm peuvent participer aux réunions de l’Otan et avoir un plus grand accès aux renseignements, mais qu’avant la ratification ils ne seront pas protégés par la clause de défense collective de l’Otan, selon laquelle une attaque contre un allié est une attaque contre tous.
La Norvège s’est engagée vendredi à verser un milliard d’euros d’ici à fin 2023 pour aider l’Ukraine à se défendre, à soutenir les personnes dans le besoin et assurer sa reconstruction à la suite de l’invasion russe. Oslo veut exprimer sa solidarité avec le combat que l’Ukraine mène pour sa survie, a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Stoere, s’exprimant lors d’une conférence de presse à Kiev aux côtés du président ukrainien Volodimir Zelensky. Interrogé pour savoir si son pays était prêt à augmenter ses livraisons de gaz à l’Europe, Jonas Gahr Stoere a affirmé que la production de gaz était déjà «à son maximum» mais que la Norvège ferait tout son possible pour en fournir.
Le ministre argentin de l’Economie Martin Guzman, artisan du récent accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur le refinancement de la dette argentine, a annoncé samedi sa démission, exposant au grand jour les divisions au sein de la coalition au pouvoir sur la gestion de la crise économique. L’Argentine est aux prises avec une inflation chronique, de l’ordre de 60% sur les douze derniers mois, et la dépréciation du peso. Martin Guzman, 39 ans, a posté sur Twitter sa lettre de démission au président péroniste Alberto Fernandez (centre-gauche), qui l’avait nommé à ce poste le 10 décembre 2019. L’ex-ministre était en désaccord avec la puissante vice-présidente Cristina Fernandez de Kirchner, qui a dirigé le pays de 2007 à 2015. Cette dernière plaide pour plus de dépenses sociales face à un taux de pauvreté de quelque 37% dans le pays, alors que Martin Guzman défendait une stricte maîtrise du déficit budgétaire.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé mardi un projet visant à organiser l’an prochain un référendum consultatif sur l’indépendance du pays, promettant de prendre des mesures légales pour garantir la tenue du vote si le gouvernement britannique venait à tenter de s’y opposer. Nicola Sturgeon a fait cette annonce alors que le gouvernement, mené par son Parti nationaliste favorable à l’indépendance de l’Ecosse, a publié un projet de loi détaillant la tenue d’un référendum le 19 octobre 2023. Elle a aussi indiqué qu’elle allait écrire au Premier ministre britannique, Boris Johnson, afin de demander à celui-ci l’autorisation d’organiser un référendum consultatif. Les électeurs écossais s'étaient prononcés majoritairement contre l’indépendance en 2014. Mais aux yeux du gouvernement semi-autonome de Glasgow, le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne justifie la tenue d’un second vote, alors qu’une majorité d'Écossais étaient opposés au Brexit.
Les dirigeants du G7 sont convenus d’étudier la possibilité de plafonner les prix des importations de pétrole et de gaz russes afin de limiter la capacité de Moscou à financer ses opérations militaires en Ukraine, ont fait savoir mardi des responsables du Groupe des sept pays industrialisés. L’Union européenne (UE) examinera avec ses partenaires internationaux les moyens de réduire les prix de l’énergie, notamment par l’introduction de plafonds temporaires sur les prix à l’importation, précise un passage du communiqué final du G7 que Reuters a pu consulter. Les Etats-Unis ont réclamé un tel mécanisme de plafonnement afin de lier les services financiers, les assurances et le transport de cargaisons de pétrole à un plafonnement du prix du pétrole russe. L’Italie a fait pression pour étendre ce plafonnement des prix au gaz et la France a souhaité que le plafonnement s’étende au-delà des produits russes, afin de réduire les prix plus globalement.
La députée Renaissance (ex-LaRem) des Yvelines Yaël Braun-Pivet a été élue mardi à la présidence de l’Assemblée nationale, devenant la première femme à exercer cette fonction, avec la volonté de promouvoir le dialogue afin de parvenir à des compromis au sein d’une chambre fragmentée. La candidate l’a emporté au deuxième tour avec 242 voix, soit la majorité absolue des suffrages exprimés, après un vote à bulletin secret de la nouvelle assemblée issue des élections législatives. Yaël Braun-Pivet a quitté le week-end dernier ses fonctions de ministre des Outre-mer, reprises par la Première ministre Elisabeth Borne en attendant le prochain remaniement. Avocate de formation, passée par le Parti socialiste avant d’adhérer à En Marche, Yaël Braun-Pivet, 51 ans, a présidé la commission des Lois au Palais-Bourbon lors de la précédente législature.
Les dirigeants du G7 sont convenus d’étudier la possibilité de plafonner les prix des importations de pétrole et de gaz russes afin de limiter la capacité de Moscou à financer ses opérations militaires en Ukraine, ont fait savoir mardi des responsables du Groupe des sept pays industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Union européenne).
La coalition de droite au pouvoir en Italie sort affaiblie du second tour des élections municipales, qui a vu le centre-gauche s’imposer dimanche dans une série de villes traditionnellement acquises au centre-droit. Les électeurs étaient appelés aux urnes dans 65 villes, dont 13 capitales régionales et provinciales. Le taux de participation était faible, 42% des quelque deux millions d'électeurs concernés (sur neuf millions). Le Parti démocrate s’est emparé de la majorité des chefs-lieux dans les duels de second tour : notamment Parme, Alessandria et Monza, dans le Nord, et Catanzaro, dans le Sud. A moins d’un an des élections législatives, ces municipales au système majoritaire à deux tours sont considérées comme un bon test pour les partis nationaux qui comptent leurs divisions et éprouvent ainsi la solidité de leurs alliances.