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Le Parlement libanais n’est pas parvenu à élire un président lundi, pour la quatrième fois consécutive, aggravant l’impasse politique qui étreint le pays, alors qu’il ne reste qu’une semaine avant la fin du mandat du chef de l’Etat sortant Michel Aoun. Le Parlement étant plus fracturé que jamais après les élections de mai, les blocs politiques n’ont pas été en mesure de parvenir à un consensus sur un candidat pour succéder à Michel Aoun. La présidence est restée vacante à plusieurs reprises depuis la guerre civile de 1975-90, mais un vide à la tête de l’Etat dans le contexte actuel de profonde crise financière serait particulièrement inquiétant. Les troubles économiques et politiques ont fait chuter la livre libanaise de plus de 90%, causé une hausse de la pauvreté et paralysé le système financier du pays. Le président du Parlement, Nabih Berri, a fixé la prochaine session au 27 octobre.
Ministre des Finances dans le gouvernement de Boris Johnson, Rishi Sunak a été nommé à la tête du parti conservateur alors qu'aucun autre candidat n'a obtenu suffisamment de soutiens.
Ministre des Finances dans le gouvernement de Boris Johnson, Rishi Sunak a été nommé à la tête du parti conservateur alors qu'aucun autre candidat n'a obtenu suffisamment de soutiens.
Après l’abandon par Boris Johnson de la course à la succession de Liz Truss à la tête du gouvernement britannique, Rishi Sunak est désormais le grand favori et pourrait être désigné rapidement.
L’ancienne ministre britannique de la défense et leader de la Chambre des Communes, Penny Mordaunt, a été la première à annoncer vendredi dernier sa candidature au poste de Premiere ministre du Royaume-Uni pour succéder à Liz Truss. Mais Rishi Sunak, l’ancien ministre des Finances, qui s’est déclaré samedi, semble être mieux placés dans la course au pouvoir, selon les bookmakers britanniques. Boris Johnson, le prédécesseur de Liz Truss, a de son côté renoncé à briguer le poste. Pour concourir au vote final des membres du parti, les candidats doivent d’abord obtenir le soutien de 100 députés du Parti Conservateur. Dimanche, seul Rishi Sunak en avait réuni un nombre suffisant. Les prétendants ont jusqu'à ce lundi soir pour se porter candidats.
Si aucun des prétendants à la succession de Liz Truss à la tête du gouvernement britannique n’a officialisé sa candidature, Rishi Sunak, l’ancien ministre des Finances, et Boris Johnson, le prédécesseur de Liz Truss, semblent avoir une longueur d’avance sur Penny Mordaunt, qui a occupé plusieurs fonctions ministérielles et est actuellement leader de la Chambre des Communes.
Giorgia Meloni (parti Fratelli d’Italia, FdI), qui pourrait être chargée de former un gouvernement ce week-end après la victoire aux élections législatives italiennes du 25 septembre, s’est engagée mercredi soir à ce qu’il soit résolument pro-occidental, favorable à l’Otan et prenant toute sa part au sein de l’Europe. «Avec nous au gouvernement, l’Italie ne sera jamais le maillon faible de l’Occident», a-t-elle affirmé, ajoutant que tout parti qui serait en désaccord avec cette ligne serait privé de portefeuille ministériel. Ces propos ont été tenus après la divulgation d’enregistrements montrant son allié, Silvio Berlusconi (Forza Italia), en train de déclarer que le président ukrainien Volodimir Zelensky était à l’origine du conflit avec Moscou. L’ancien président du Conseil est un vieil ami du président russe Vladimir Poutine, et ces propos restent cohérents avec ses soutiens antérieurs à Moscou. Giorgia Meloni affirme vouloir perpétuer la ligne défendue par son prédécesseur Mario Draghi, qui avait soutenu sans réserve l’Ukraine et les différents trains de sanctions instaurés contre la Russie.
Le futur Premier ministre aura la lourde tâche de ramener la stabilité économique dans le pays. Le marché continue d’appliquer une prime aux actifs britanniques.
Giorgia Meloni (parti Fratelli d’Italia, FdI), qui pourrait être chargée de former un gouvernement ce week-end après la victoire aux élections législatives italiennes du 25 septembre, s’est engagée mercredi soir à ce qu’il soit résolument pro-occidental, favorable à l’Otan et prenant toute sa part au sein de l’Europe. «Avec nous au gouvernement, l’Italie ne sera jamais le maillon faible de l’Occident», a-t-elle affirmé, ajoutant que tout parti qui serait en désaccord avec cette ligne serait privé de portefeuille ministériel.
Alors que Liz Truss se bat pour se maintenir à la tête du gouvernement britannique, malgré le tour dramatique pris par la situation politique au Royaume-Uni dans son propre camp et la démission d’un nouveau ministre mercredi, la Banque d’Angleterre (BoE) affirme qu’elle réagira aux changements apportés au mini-budget. «Le MPC (Comité de politique monétaire, ndlr) est susceptible de réagir relativement rapidement aux nouvelles concernant la politique budgétaire», a déclaré le sous-gouverneur Ben Broadbent dans un discours prononcé jeudi à l’Imperial College. «Il reste à voir si les taux d’intérêt officiels doivent augmenter autant que les prix actuels sur les marchés financiers», a-t-il précisé.
L’Union européenne (UE) ne versera pas à la Pologne la plupart des 75 milliards d’euros de fonds de développement qui lui sont destinés jusqu’en 2027, à moins qu’elle ne réforme son système judiciaire, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaecker. Invoquant un système judiciaire défaillant, cette dernière a déjà gelé quelque 35 milliards destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance post-pandémie (NextGeneration EU). La Commission a prévenu que la quasi-totalité des fonds de cohésion alloués à la Pologne dans le cadre du budget commun 2021-2027 du bloc était en jeu. La seule exception concernerait une fraction de ces fonds liée à l’assistance technique pour la mise en place de projets de développement, plutôt que leur mise en oeuvre effective, a ajouté le porte-parole.
L’Union européenne (UE) ne versera pas à la Pologne la plupart des 75 milliards d’euros de fonds de développement qui lui sont destinés jusqu’en 2027, à moins qu’elle ne réforme son système judiciaire, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaecker. Invoquant un système judiciaire défaillant, cette dernière a déjà gelé quelque 35 milliards destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance post-pandémie (NextGeneration EU). La Commission a prévenu que la quasi-totalité des fonds de cohésion alloués à la Pologne dans le cadre du budget commun 2021-2027 du bloc était en jeu, vu que Varsovie ne respecte pas les normes démocratiques en matière d’indépendance judiciaire.
Xi Jinping a mis dimanche en exergue les questions de sécurité, notamment vis-à -vis de Taiwan, et a défendu sa gestion de l'épidémie de Covid-19 dans son discours d’ouverture du congrès du Parti communiste chinois (PCC), à l’issue duquel il devrait être reconduit pour un troisième mandat de cinq ans au poste de secrétaire général. Devant environ 2.300 délégués en provenance de toute la Chine réunis dans le vaste Palais de l’Assemblée du peuple, qui borde l’aile occidentale de la place Tiananmen à Pékin, le président chinois a jugé que les cinq années écoulées depuis le précédent congrès du PCC avaient été «extrêmement extraordinaires et anormales». Le dirigeant a plaidé en faveur d’un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays, de l’amélioration des moyens de lutte contre les catastrophes et de la protection des données personnelles.
Après l’élection jeudi du président du Sénat, Ignazio La Russa du parti Fratelli d’Italia, malgré la défection de certains votes du parti de coalition Forza Italia, la Chambre des députés italienne a élu, vendredi matin par 222 voix sur 400, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) à sa présidence. Catholique traditionaliste, pro-Russie, anti-LGBT et eurosceptique, ce dernier avait au préalable fait l’objet d’une banderole déployée par les députés du Parti démocrate dénonçant le risque d’élire «un président homophobe pro-Poutine». Maintenant que les deux chambres ont trouvé leur président au sein de la coalition de droite ayant remporté les législatives du 25 septembre, Giorgia Meloni va poursuivre les négociations pour tenter de composer un gouvernement d’ici au 20 octobre.
Après l’élection jeudi du président du Sénat, Ignazio La Russa du parti Fratelli d’Italia, malgré la défection de certains votes du parti de coalition Forza Italia à cause des premières dissensions entre Silvio Berlusconi et la future cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, la Chambre des députés italienne a élu, vendredi matin par 222 voix sur 400, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) à sa présidence. Ce dernier a finalement devancé, au bout d’un quatrième vote en deux jours, son collègue du troisième parti de coalition, Riccardo Molinari, pourtant favori la veille.
Le projet d’imposition des actionnaires adopté au palais Bourbon pourrait créer une brèche dans le dispositif de la flat tax, réforme phare du précédent quinquennat.