Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Brexit ou non, l'économie espagnole pourrait croître à un rythme supérieur à 3% cette année à moins d’une victoire de l’alliance de gauche Unidos Podemos aux élections législatives de dimanche, a déclaré le président du gouvernement en exercice, Mariano Rajoy. Invité de la station de radio Onda Cero, le chef de file du Parti populaire a néanmoins ajouté qu’une sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait avoir des répercussions négatives sur le secteur du tourisme espagnol et que l’incertitude qui en résulterait pèserait sur les entreprises et les investissements.
Le président allemand, Joachim Gauck, a annoncé hier qu’il n’avait pas l’intention de briguer un second mandat de cinq ans, décision susceptible de provoquer des tensions entre les deux grandes composantes de la coalition gouvernementale sur le choix de son successeur. Bien que le chef de l’Etat ne joue qu’un rôle honorifique outre-Rhin, le processus de désignation et d'élection des deux derniers présidents a été source de problèmes pour la chancelière Angela Merkel et l'élection du successeur de Joachim Gauck risque de diviser son gouvernement de grande coalition à l’approche des élections législatives de 2017.
Le procureur général brésilien Rodrigo Janot a établi l’existence de liens entre le ministre du Tourisme du gouvernement intérimaire de Michel Temer et des faits de corruption impliquant la compagnie pétrolière publique Petrobras, rapportait hier le journal Folha de Sao Paulo. Le procureur Janot a adressé à la Cour suprême une demande officielle d’ouverture d’une enquête contre le ministre Henrique Eduardo Alves, précise le quotidien, ajoutant que des écoutes téléphoniques ont été fournies à l’appui de la requête.
Le procureur général brésilien Rodrigo Janot a établi l’existence de liens entre le ministre du Tourisme du gouvernement intérimaire de Michel Temer et des faits de corruption impliquant la compagnie pétrolière publique Petrobras, rapporte le journal Folha de Sao Paulo, lundi. Le procureur Janot a adressé à la Cour suprême une demande officielle d’ouverture d’une enquête contre le ministre Henrique Eduardo Alves, précise le quotidien, ajoutant que des écoutes téléphoniques ont été fournies à l’appui de la requête.
Le président allemand, Joachim Gauck, a annoncé lundi qu’il n’avait pas l’intention de briguer un second mandat de cinq ans, décision susceptible de provoquer des tensions entre les deux grandes composantes de la coalition gouvernementale sur le choix de son successeur. Bien que le chef de l’Etat ne joue qu’un rôle honorifique en Allemagne, le processus de désignation et d'élection des deux derniers présidents a été source de problèmes pour la chancelière Angela Merkel, et l'élection du successeur de Joachim Gauck risque de diviser son gouvernement de grande coalition à l’approche des élections législatives de 2017.
Le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien va très probablement contester le résultat de l'élection présidentielle remportée de justesse le 22 mai par le candidat indépendant Alexander van der Bellen aux dépens du candidat du parti d’extrême droite, Norbert Hofer, a déclaré samedi le chef du FPÖ dans une interview à la radio autrichienne Ö1. Il a ajouté que son parti prendrait sa décision d’ici à mercredi, date butoir pour le dépôt des recours.
Une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne ne constituerait pas un «scénario catastrophe» de nature à signer l’arrêt de mort de l’idée d’une Europe unifiée, a estimé hier le vice-président du Parlement européen. Alexander Lambsdorff, parlementaire allemand, a toutefois déclaré à la Deutschlandfunk espérer que les Britanniques se prononcent pour un maintien au sein de l’UE lors du référendum du 23 juin, admettant que le bloc communautaire doit se réformer quelle que soit l’issue de cette consultation
Des représentants du pouvoir en place au Venezuela et de l’opposition se sont rencontrés en République dominicaine pour poser les bases d’un possible dialogue afin de désamorcer la crise politique, rapportaient samedi des médias vénézuéliens. Le président Nicolas Maduro doit cohabiter depuis le début de l’année avec un Parlement où l’opposition, désormais majoritaire, entend obtenir l’organisation d’un référendum révocatoire pour écourter le mandat du successeur d’Hugo Chavez.
Les députés turcs ont accordé hier leur confiance au gouvernement du nouveau Premier ministre, Binali Yildirim, proche du président Tayyip Recep Erdogan. D’après le président du parlement, la confiance a été votée par 315 voix contre 138. La moitié des portefeuilles ministériels ont changé d’attribution, mais les principaux ministres chargés de la politique économique ont été maintenus à leur poste, parmi lesquels le vice-Premier ministre Mehmet Simsek, apprécié des investisseurs étrangers, et le ministre des Finances, Naci Agbal.
La reine Elizabeth a présenté hier le programme que le Premier ministre David Cameron compte mettre en œuvre après le référendum du 23 juin sur le maintien ou non au sein de l’Union européenne. Le chef du gouvernement a lui-même décrit ce programme, fait d’une vingtaine de projets de loi et qui met l’accent sur les mesures sociales, comme «une série de choix ambitieux qui ouvriront des opportunités à tout le monde et à toutes les étapes de la vie». Certains membres du Parti conservateur, dont il est le chef de file, lui reprochent toutefois de l’avoir édulcoré dans l’optique du référendum. Outre la réforme des prisons et de la législation sur l’adoption, le gouvernement a notamment promis de construire davantage de logements. Après le discours de la reine, Jeremy Corbyn, chef de file du Parti travailliste, a promis d’examiner à la loupe les projets du gouvernement, qu’il accuse de réduire indûment les dépenses sociales.
Bruxelles a lancé hier un nouvel avertissement à la Pologne contre laquelle une procédure a été ouverte pour vérifier le respect de l'état de droit dans le pays qui traverse depuis près de six mois une grave crise constitutionnelle. La Commission européenne expliqué qu’elle adresserait d’ici lundi un courrier l’informant de son opinion sur le projet de réforme du Tribunal constitutionnel voulu par le gouvernement nationaliste. La Pologne risque en théorie, même s’il est peu probable que cette sanction soit appliquée, d'être privée de ses droits de vote au sein de l’Union.
Bruxelles a lancé mercredi un nouvel avertissement à la Pologne contre laquelle une procédure a été ouverte pour vérifier le respect de l'état de droit dans le pays qui traverse depuis près de six mois une grave crise constitutionnelle. La Commission européenne expliqué qu’elle adresserait d’ici lundi un courrier l’informant de son opinion sur le projet de réforme du Tribunal constitutionnel voulu par le gouvernement nationaliste.
Le roi Felipe a annoncé mardi la dissolution du Parlement et l’organisation d'élections le 26 juin, prenant acte de l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Espagne depuis les législatives de décembre 2015. «Espérons que la leçon aura été retenue par tous et que le prochain Parlement trouvera un accord gouvernemental aussi vite que possible», a déclaré le président de la chambre basse, Patxi Lopez, confirmant la décision du souverain espagnol.
Le roi Felipe a annoncé mardi la dissolution du Parlement et l’organisation d'élections le 26 juin, prenant acte de l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Espagne depuis les législatives de décembre 2015. « Espérons que la leçon aura été retenue par tous et que le prochain Parlement trouve un accord gouvernemental aussi vite que possible », a déclaré le président de la chambre basse, Patxi Lopez, confirmant la décision du souverain espagnol.
Le roi Felipe d’Espagne a annoncé hier soir qu’il ne proposerait pas de nouveau candidat pour devenir président du gouvernement, une décision qui ouvre la voie à de nouvelles élections législatives en juin. Il souligne qu’aucun des dirigeants politiques qu’il a rencontré mardi ne dispose d’un soutien suffisant pour s’assurer une majorité au Parlement. La date limite pour la formation d’un gouvernement est officiellement fixée au 2 mai, mais le vote de confiance du Parlement ne pourra vraisemblablement pas avoir lieu dans les temps.
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a estimé vendredi que la procédure de destitution à son encontre présentait «toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat» et prévenu qu’elle demanderait au Mercosur de suspendre le Brésil si le processus démocratique n'était pas respecté. «J’invoquerais la clause démocratique s’il y avait, à partir de maintenant, une rupture de ce que je considère comme le processus démocratique», a déclaré Dilma Rousseff à des journalistes à New York. La clause démocratique du Mercosur, le marché commun sud-américain, peut être invoquée si le gouvernement élu d’un des Etats membres est renversé, comme cela s'était produit en 2012 au Paraguay. L’Etat en question peut être suspendu et perdre ses avantages commerciaux. Cette menace brandie par Dilma Rousseff semble traduire son intention de continuer à se battre si le Sénat brésilien décide de la destituer.
Le candidat de l’extrême droite autrichienne, Norbert Hofer, est arrivé largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle, montraient hier soir les projections de la chaîne publique ORF. Avec 36% des suffrages, il devance les candidats indépendants Alexander van der Bellen et Irmgard Griss, respectivement crédités de 20% et 19%. Norbert Hofer, candidat du Parti de la liberté (FPÖ), a mené campagne sur deux thèmes principaux, la lutte contre l’immigration et celle contre l’Europe.
Les ministres des finances de la zone euro n’excluent pas de conclure la première revue du programme, traitement de la dette inclus, la semaine prochaine.
Le Fianna Fail, deuxième parti irlandais, a rejeté hier l’idée d’une coalition avec le Fine Gael, parti du Premier ministre sortant Enda Kenny, moins de 24 heures après la présentation de cette offre sans précédent. Le Fianna Fail et le Fine Gael sont deux partis de droite. Leurs programmes présentent peu de différences mais ce sont deux rivaux très opposés depuis la guerre civile de 1922-1923. Cette fin de non-recevoir laisse trois possibilités : un gouvernement minoritaire dirigé par le Fine Gael, un gouvernement minoritaire dirigé par le Fianna Fail ou l’organisation d’un nouveau scrutin.
La coalition de droite au pouvoir en Islande a décidé de nommer hier comme nouveau Premier ministre Sigurdur Ingi Johannsson, tandis que l’opposition a annoncé avoir obtenu la tenue d'élections anticipées à l’automne. Sigurdur Ingi Johannsson, ministre de la Pêche et de l’Agriculture, est le numéro deux du Parti du Progrès, actuellement au pouvoir avec le Parti de l’Indépendance. Le Premier ministre sortant, Sigmundur David Gunnlaugsson, a démissionné mardi après la mise en cause de son entourage par les «Panama papers».