Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Les autorités russes ont déclaré hier que les accusations américaines sur une implication de Moscou dans le piratage des serveurs électroniques du Parti démocrate étaient «insultantes» et qu’elles visaient à dissimuler une manipulation électorale orchestrée aux Etats-Unis. Cité par l’agence de presse russe Interfax, le ministère des Affaires étrangères a relevé que ces accusations n’avaient de surcroît pas été communiquées à Moscou par des canaux officiels.
Luiz Inacio Lula da Silva sera jugé pour tentative d’entrave à la justice, conformément à la décision d’un tribunal fédéral brésilien rendue vendredi. L’ex-chef de l’Etat, qui faisait déjà l’objet de plusieurs procédures liées à l’affaire Petrobras, est pour la première fois formellement inculpé dans ce scandale. L’ancien directeur général de la banque d’investissement BTG Pactual André Esteves devra également comparaître pour entrave à la justice dans le même volet de l’enquête sur le versement de rétrocommissions par la compagnie pétrolière publique.
François Hollande a de nouveau souhaité hier que le Royaume-Uni notifie le plus rapidement possible sa décision de sortir de l’Union européenne et précisé qu’il demanderait à Theresa May de lui expliquer les raisons de son manque d’empressement. «Si c’est pour retarder la négociation qui elle-même pourrait prendre du temps, je pense que ce serait créer une incertitude dommageable. Si c’est pour avoir un peu plus de temps avant la négociation pour que la négociation elle-même soit plus courte, ça se discute», a-t-il ajouté au côté du Premier ministre irlandais, Enda Kenny, lors d’une visite à Dublin. Un porte-parole de la Première ministre britannique a réaffirmé qu’il était peu probable que le gouvernement enclenche la procédure de sortie avant la fin de l’année.
Angela Eagle a annoncé hier son retrait de la course à la direction du Parti travailliste au profit d’un autre candidat, Owen Smith, afin d’augmenter les chances d'évincer l’actuel chef de file de l’opposition britannique, Jeremy Corbyn. La députée travailliste a expliqué le retrait de sa candidature par le plus grand nombre de soutiens reçus jusqu'à présent par Owen Smith en vue du scrutin interne à venir, dont le résultat devrait être annoncé le 24 septembre.
Les députés britanniques ont approuvé hier le renouvellement de la force de dissuasion sous-marine du Royaume-Uni, un projet de plusieurs dizaines de milliards de livres considéré comme indispensable au maintien du statut de puissance mondiale du pays après le Brexit. Le Parlement, où les Conservateurs détiennent 16 sièges de plus que la majorité absolue, s’est prononcé par 472 voix contre 117 pour le remplacement des sous-marins Trident, en dépit de l’opposition d’une partie des élus travaillistes et des indépendantistes écossais.
Les électeurs croates seront appelés aux urnes le 11 septembre prochain pour élire leur Parlement, a annoncé samedi la présidente Kolinda Grabar-Kitarovic. Le gouvernement du Premier ministre sortant, Tihomir Oreskovic, n’a pas survécu en juin à un vote de défiance de l’assemblée provoqué par l'éclatement de la coalition réunissant le HDZ et le Most. Les derniers sondages accordent une avance de dix points à l’opposition sociale-démocrate sur les conservateurs du HDZ mais aucun parti ne semble en mesure de décrocher de majorité absolue.
L’Ecosse devrait se dispenser d’organiser un nouveau référendum sur son indépendance malgré le succès du camp du « Brexit », a déclaré vendredi le ministre britannique chargé de l’Ecosse, David Mundell. Si le Royaume-Uni s’est prononcé à 52% en faveur de la sortie de l’Union européenne lors du scrutin du 23 juin, les électeurs écossais sont 62% à avoir voté en faveur d’un maintien du pays dans l’UE.
L’Ecosse devrait se dispenser d’organiser un nouveau référendum sur son indépendance malgré le succès du camp du « Brexit », a déclaré vendredi le ministre britannique chargé de l’Ecosse, David Mundell. Si le Royaume-Uni s’est prononcé à 52% en faveur de la sortie de l’Union européenne lors du scrutin du 23 juin, les électeurs écossais sont 62% à avoir voté en faveur d’un maintien du pays dans l’UE.
Le ministre slovène des Finances, Dusan Mramor, a démissionné, a annoncé mercredi le Premier ministre Miro Cerar qui a précisé que la ministre chargée de la cohésion européenne, Alenka Smerkolj, le remplacerait. Dusan Mramor a déclaré lors d’une conférence de presse avoir remis sa démission pour des raisons personnelles. «Le gouvernement poursuivra la politique qu’il a projetée et suivra jusqu’en 2020 la stratégie élaborée par le ministre Mramor et son équipe», a déclaré Miro Cesar à la même conférence de presse.
La probable successeur de David Cameron a confirmé son intention de négocier un Brexit, tout en dévoilant un programme de réforme de la gouvernance des entreprises.
Le retrait de la candidate Andrea Leadsom de la course pour la position de dirigeant du parti conservateur britannique, annoncé ce midi, laisse Theresa May, actuelle ministre de l’intérieur, seule en lice pour succéder à David Cameron. Andrea Leadsom a apporté son soutien à la candidature de Theresa May. Graham Brady, en charge du processus de succession au sein du parti conservateur, a par la suite annoncé qu’un nouveau scrutin n'étant pas nécessaire, la reconnaissance formelle de Theresa May à la tête du parti conservateur devrait être confirmée prochainement.
La ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May, est arrivée hier en tête du premier tour du scrutin organisé au sein des parlementaires conservateurs pour succéder au Premier ministre, David Cameron. Theresa May a obtenu 165 voix, devançant sa collègue à l’Energie, Andrea Leadsom, avec 68 voix et le ministre de la Justice Michael Gove, 48 voix. Ils sont désormais seuls en lice avec l'élimination de Liam Fox, arrivé dernier avec 16 voix, et le retrait du secrétaire d’Etat au Travail Stephen Crabb, quatrième avec 34 voix. Un second tour de scrutin doit avoir lieu demain.
Le Premier ministre britannique n’a pas besoin d’une décision du Parlement pour enclencher la procédure de sortie de l’Union européenne (UE), a déclaré hier Oliver Letwin, ministre délégué auprès du Cabinet office. Le responsable a affirmé que, d’après des conseillers juridiques, seul le Premier ministre peut invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne, ce qui lance la procédure de sortie de l’UE. Il a ajouté que la question serait définitivement réglée par la justice suite au lancement d’une procédure judiciaire par un cabinet d’avocats exigeant que le Parlement se prononce sur la sortie britannique de l’UE.
Pékin envisage de rejoindre le Club de Paris des Etats créanciers, a déclaré vendredi le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhang Tao, lors d’une conférence organisée à Paris pour le 60e anniversaire du Club. La Chine a pour l’instant un statut d’observateur au sein du Club de Paris et ne participe donc pas aux négociations de restructuration de dettes comme le font les 21 pays membres. Le ministre des Finances français, Michel Sapin, avait invité en février la Chine à devenir un membre à part entière du club informel des créanciers publics abrité par son ministère, qui organise la restructuration des dettes contractées par un Etat auprès d’autres Etats.
Pékin envisage de rejoindre le Club de Paris des Etats créanciers, a déclaré le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhang Tao, lors d’une conférence organisée à Paris pour le 60e anniversaire du Club. La Chine a pour l’instant un statut d’observateur au sein du Club de Paris et ne participe donc pas aux négociations de restructuration de dettes comme le font les 21 pays membres, dont la Corée du Sud, qui a rejoint ce cercle vendredi. Le ministre des Finances français, Michel Sapin, avait invité en février la Chine à devenir un membre à part entière du club informel des créanciers publics abrité par son ministère, qui organise la restructuration des dettes contractées par un Etat auprès d’autres Etats.
Le Parti Populaire a beau avoir remporté le plus de sièges et gagné du terrain depuis les dernières élections, il n'a pas de majorité absolue au parlement.
Mariano Rajoy a dit lundi espérer que les partis politiques représentés au Parlement espagnol parviennent à trouver un accord permettant au Parti populaire (PP) de former un gouvernement d’ici un mois tandis que le PSOE jugeait que le chef du gouvernement sortant devait former son équipe au plus vite. Le PP, dont Mariano Rajoy est issu, est arrivé en tête des élections organisées dimanche en Espagne mais il n’a pas décroché la majorité absolue. Il devance les socialistes du PSOE et la coalition anti-austérité Unidos Podemos.
Dans la foulée du référendum britannique, les Espagnols sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur parlement alors que le pays est dans le viseur de Bruxelles.
Brexit ou non, l'économie espagnole pourrait croître à un rythme supérieur à 3% cette année à moins d’une victoire de l’alliance de gauche Unidos Podemos aux élections législatives de dimanche, a affirmé le président du gouvernement en exercice, Mariano Rajoy. Invité de la station de radio Onda Cero, le chef de file du Parti populaire a néanmoins ajouté qu’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne pourrait avoir des répercussions négatives sur le tourisme et que l’incertitude qui en résulterait pèserait sur les entreprises et les investissements.