Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le Fonds monétaire international (FMI) entend conclure un accord «rapidement» avec l’Argentine, a souligné son porte-parole hier, relevant que la situation du pays est très différente d’il y a une vingtaine d’années lors d’une précédente crise. «Le FMI pourrait avancer rapidement et a l’intention d’avancer rapidement», a déclaré Gerry Rice lors d’une conférence de presse sans toutefois avancer de date dans la mesure où «les détails (de l’accord) sont en discussions» et «les modalités exactes de l’accord restent à discuter».
Le Fonds monétaire international (FMI) entend conclure un accord «rapidement» avec l’Argentine, a souligné son porte-parole jeudi, relevant que la situation du pays est très différente d’il y a une vingtaine d’années lors d’une précédente crise. «Le FMI pourrait avancer rapidement et a l’intention d’avancer rapidement», a déclaré Gerry Rice lors d’une conférence de presse sans toutefois avancer de date dans la mesure où «les détails (de l’accord) sont en discussions» et «les modalités exactes de l’accord restent à discuter».
Ce faux billet résume à lui seul le programme d’Henri Falcon, candidat à l’élection présidentielle au Venezuela : « dollariser » une économie moribonde, qui devrait terminer l’année 2018 avec une inflation de 13.800%, selon le Fonds monétaire international. Le principal adversaire du chef de l’Etat Nicolas Maduro compte aussi restructurer la dette du pays. Mais Henri Falcon n’a quasiment aucune chance de sortir vainqueur des urnes ce dimanche 20 mai, tant le camp anti-Maduro apparaît divisé. Sans parler des soupçons de manipulation qui pèsent sur l’organisation de ce scrutin, boudé par une partie de l’opposition et dénoncé par la communauté internationale.
La promesse de Recep Tayyip Erdogan, de baisser les taux après l’élection du 24 juin, a fait chuter la livre de 17% depuis février à un plus bas historique.
Le peso argentin continue de perdre du terrain face au dollar: hier, il a reculé de 6,16% à l’ouverture des marchés, portant à 19% la dépréciation de cette monnaie sud-américaine depuis fin mars. La course au dollar se poursuit sur la place financière argentine malgré les tentatives de la banque centrale de freiner le phénomène en relevant le taux d’intérêt de référence à 40%. Le gouvernement argentin tarde à enrayer l’inflation, 25% en 2017, alors que son objectif était de la contenir à moins de 20% l’année dernière. Des économistes argentins pensent que la BCRA va porter à 50% son taux de référence, pour convaincre les investisseurs d’opter pour des placements en peso.
Le peso argentin continue de perdre du terrain face au dollar: lundi, il a reculé de 6,16% à l’ouverture des marchés, portant à 19% la dépréciation de cette monnaie sud-américaine depuis fin mars. La course au dollar se poursuit sur la place financière argentine malgré les tentatives de la banque centrale de freiner le phénomène en relevant le taux d’intérêt de référence à 40%.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau pesté vendredi contre les taux d’intérêt bancaires, les qualifiant de source de «tous les maux» au moment où la devise bat des records à la baisse contre le dollar et l’euro. La Banque centrale a relevé fin avril l’un de ses principaux taux, mais les investisseurs pointent un manque de marge de manœuvre à long terme, alors que le président Erdogan fait régulièrement pression pour abaisser les taux. «Nous devons baisser les taux d’intérêt», a-t-il répété vendredi, notant que les taux sont à un niveau bas aux Etats-Unis, dans la zone euro et au Japon. Ses remarques ont été mal accueillies sur le marché de change, la livre turque perdant 1,8% de sa valeur pour s'échanger à 4,3 pour un dollar.
La Banque centrale d’Argentine (BCRA) a relevé aujourd’hui son taux repo à 7 jours de référence de 675 points de base (pb) pour le porter à 40% afin de freiner la dépréciation de sa monnaie qui exerce une pression inflationniste supplémentaire dans le pays. Il s’agit de la troisième hausse rapprochée en une semaine, après une augmentation du taux de 300 pb hier après la chute du peso de 7,6% en une séance, alors que la BCRA a également vendu 7,5 milliards de dollars en une dizaine de jours. «Outre l’utilisation du taux d’intérêt (directeur), la banque centrale va continuer à agir à travers tous ses mécanismes d’intervention sur le marché des changes», indique le communiqué.
Deux jours seulement après l’émission de 11 milliards de dollars qui a été réalisée par son rival saoudien sur les marchés de la dette internationale, le Qatar devrait émettre aujourd’hui trois nouvelles lignes d’obligations libellées en dollars de maturités 2023 (5 ans), 2028 (10 ans) et 2048 (30 ans) très proches de celles qui ont été proposées aux investisseurs mardi par l’Arabie Saoudite, avec l’appui d’Al Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Credit Suisse, QNB Capital, Deutsche Bank et Standard Chartered qui ont été mandatées pour l’opération. Les objectifs de spreads ont déjà été fixés à des niveaux respectifs de 170, 200 et 230 points de base au-dessus du taux de référence des Treasuries américains également proches de ceux consentis par l’Arabie Saoudite, malgré des niveaux de notes situés en catégorie AA supérieurs d’un cran à ceux du royaume wahhabite.
Les sanctions américaines à l’encontre de la Russie ont fait chuter la devise de plus de 9% face au dollar depuis lundi. La livre turque souffre aussi.
Le pays a émis hier soir 11 milliards de dollars d’obligations à 7, 12 et 31 ans alors que son rival qatari était en plein road-show pour une émission similaire.
La banque centrale indienne (RBI) a relevé en fin de semaine dernière de plus de 1.000 milliards de roupies (soit 12,5 milliards d’euros) le seuil de titres locaux que les investisseurs étrangers sont autorisés à acheter. Le nouveau seuil correspondant à 5,5% de l’encours total de dette pour l’année fiscale qui s’achèvera fin mars 2019. Ce niveau sera ensuite porté à 6% au cours de l’année fiscale suivante. Il s’agit d’une moyenne: si le seuil autorisé des investissements étrangers en obligations corporates a été fixé à 9% de l’encours total, celui pour les prêts au développement de l’Etat indien a en revanche été maintenu à 2%. Cette décision intervient après la forte hausse de 140 pb enregistrée par le rendement des obligations d’Etat indiennes à 10 ans libellées en dollar depuis l’été dernier à 7,78% fin mars.
Le Qatar a mandaté Credit Suisse, Deutsche Bank, Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Mizuho Securities, QNB Capital et Standard Chartered pour lancer une émission de titres en dollar et va débuter une tournée d’investisseurs aux Etats-Unis et au Royaume-Uni à partir d’aujourd’hui pour sonder leur appétit, selon Bloomberg. Le pays aurait déjà effectué un road-show en Asie la semaine dernière. L’émission pourrait être réalisée d’ici la fin de semaine, sous forme de trois tranches de maturités à 5, 10 et 30 ans, pour un milliard de dollars de titres arrivant à maturité en 2019. Sa dernière émission d’obligations en dollar date de 2016 lorsque le pays avait levé un montant total de 9 milliards de dollars, avant sa mise à l’écart par ses voisins du Golfe.
Le Qatar a mandaté Credit Suisse, Deutsche Bank, Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Mizuho Securities, QNB Capital et Standard Chartered pour lancer une émission de titres en dollar et va débuter une tournée d’investisseurs aux Etats-Unis et au Royaume-Uni à partir d’aujourd’hui pour sonder leur appétit, si l’on en croit les sources citées par Bloomberg. Le pays aurait déjà effectué un road-show en Asie la semaine dernière. L’émission pourrait être réalisée d’ici la fin de semaine, sous forme de trois tranches de maturités à 5, 10 et 30 ans, avec un milliard de dollars de titres arrivant à maturité en 2019.