Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale de Russie a fortement relevé son taux directeur à 8,5% vendredi. Il s’agit de la septième hausse cette année. L’institution monétaire cherche, à l’instar des autres marchés émergents à maîtriser une inflation obstinément élevée. Elle n’a pas exclu de nouvelles hausses de taux.
La chute de la devise dénote l’absence de confiance dans la banque centrale. Le président turc détient la clé des prochaines décisions de politique monétaire.
La banque centrale de Turquie (CBRT) a de nouveau baissé son principal taux directeur de 100 points de base (pb). Le taux repo à sept jours est désormais à 14%. Cette décision, attendue par les économistes, devrait être la dernière baisse dans le cycle d’assouplissement initié en septembre.
Le gouvernement turc devrait présenter au parlement un budget supplémentaire pour l’année prochaine, ont déclaré à Reuters deux responsables politiques, alors que la chute de la livre turque a mis à rude épreuve le budget existant avec des augmentations de salaire à venir et d’autres nouvelles dépenses. La livre a perdu environ la moitié de sa valeur par rapport au dollar cette année, érodant fortement les revenus des Turcs. Le budget principal 2022 est en phase finale de débat et d’approbation au parlement. Le déficit budgétaire de la Turquie par rapport au produit intérieur brut (PIB) a oscillé autour de 1% jusqu’en 2016.
Le gouvernement turc devrait présenter au parlement un budget supplémentaire pour l’année prochaine, ont déclaré à Reuters deux responsables politiques, alors que la chute de la livre turque a mis à rude épreuve le budget existant avec des augmentations de salaire à venir et d’autres nouvelles dépenses.
La Hongrie veut devenir le premier pays à émettre des obligations vertes souveraines sur le marché obligataire en Chine continentale. Cette opération sur des Panda bonds (obligations émises par des entités étrangères en yuan) pourrait avoir lieu cette semaine, a indiqué Zoltan Kurali, le responsable de l’AKK, l’agence gouvernementale de la dette. La Hongrie a mandaté Bank of China pour cette transaction qui vise à renforcer les liens économiques avec la Chine. Son montant devrait être de 1 milliard de yuans (157,40 millions de dollars). Le pays a déjà émis des emprunts sur le marché chinois des Panda bonds en 2017 (2 milliards) puis 2018 (1 milliard) après une première transaction sur le marché offshore (Hong Kong) en 2016.
La Hongrie veut devenir le premier pays à émettre des obligations vertes souveraines sur le marché obligataire en Chine continentale. Cette opération sur des Panda bonds (obligations émises par des entités étrangères en yuan) pourrait avoir lieu cette semaine, a indiqué Zoltan Kurali, le responsable de l’AKK, l’agence gouvernementale de la dette.
La livre turque s’est effondrée jusqu'à 7% en quelques minutes pour atteindre un nouveau record proche de 15 pour un dollar lundi, en proie aux inquiétudes concernant la nouvelle politique économique risquée du président Recep Tayyip Erdogan et les perspectives d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt jeudi.
C’est, en Turquie, la part des dépôts bancaires en dollars sur l’ensemble des dépôts, qui a grimpé avec l’envolée de l’inflation. De quoi faire peser un risque de crise de change, qui se concrétiserait si les ménages perdaient confiance dans la livre turque. Les entreprises pourraient alors être aussi confrontée à un problème de change dans leurs bilans, qui pèserait à son tour sur le secteur bancaire.
L’inflation a bondi plus que prévu en Turquie en novembre pour atteindre un sommet en trois ans de 21,31% en rythme annualisé. Cette envolée est en partie due à la chute de la livre turque et à la politique monétaire peu orthodoxe menée par la banque centrale turque. Sous la pression du président Recep Tayyip Erdogan, cette dernière a réduit le taux directeur à 15 % contre 19 % depuis septembre, laissant les rendements réels de la Turquie très négatifs. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,51%, a indiqué l’Institut turc de la statistique, contre une prévision de 3% pour le consensus Reuters et une prévision annuelle de 20,7%.
L’inflation a bondi plus que prévu en Turquie en novembre pour atteindre un sommet en trois ans de 21,31% en rythme annualisé, selon les données publiées vendredi. Cette envolée est en partie due à la chute de la livre turque et à la politique monétaire peu orthodoxe menée par la banque centrale turque.
Quand ce n’est pas le gouverneur de la banque centrale, c’est le ministre des Finances. Nureddin Nebati, un fervent soutien de la politique de taux bas du président turc Recep Tayyip Erdogan, va remplacer Lutfi Elvan au poste de ministre des Finances. Ce dernier a démissionné mercredi, sans doute en raison de ses idées économiques trop orthodoxe pour Ankara.
La banque centrale de Turquie (CBRT) est intervenue mercredi sur les marchés en vendant des devises étrangères pour la première fois en sept ans, afin d’endiguer l’effondrement continu de la livre turque depuis sa dernière baisse de taux.