Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale de Malaisie a relevé mercredi de façon inattendue son taux d’intérêt de référence par rapport à un creux historique, alors que la hausse des prix des matières premières, les chaînes d’approvisionnement tendues et la forte demande ont attisé les pressions inflationnistes.
La banque centrale d'Inde a surpris en relevant ses taux peu avant la Fed en dehors de son cycle de réunion. D'autres banques pourraient agir face à l'inflation.
En avril, l’indice des prix à la consommation en Turquie a bondi de 7,25% sur un mois, portant à 70% sa progression sur un an, un niveau légèrement supérieur aux attentes des économistes (+68%). A la chute de la livre turque l’an passé, dans le sillage de la politique monétaire hétérodoxe menée sous la houlette du président Recep Tayyip Erdogan, se sont ajoutés le conflit en Ukraine et l’accélération de la hausse de l’énergie et des matières premières. Les prix des transports, qui incluent la facture de carburant, ont bondi de 106% et ceux de l’alimentation de 89% sur un an (+13,4% sur un mois pour ces derniers). Le gouvernement continue néanmoins de penser que sa politique économique qui vise à dynamiser la production et les exportations en baissant les taux, permettra d’améliorer la balance courante et diminuera l’inflation. Mais les économistes sont sceptiques et anticipent en moyenne une inflation de 52% en fin d’année.
La Capssa met son portefeuille en accord avec ses principes. Jean-Pierre Mottura, le directeur général de l’institution de Prévoyance des agents de la Sécurité Sociale et assimilés, exprime ses convictions et ses choix d’investissement dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne.
Le groupe Amundi a averti sur son site Internet qu’il prenait acte des décisions de sanctions envers les particuliers et les entreprises russes prises par la France, l’Union européenne, les Nations Unies, l’OFAC et toutes les réglementations locales applicables à ses filiales et succursales dans tous les pays où le groupe a des activités.Il fait ainsi notamment écho aux sanctions promulguées par l’Union européenne* qui prévoient :qu’il est interdit de vendre des valeurs mobilières libellées en euros émises après le 12 avril 2022 ou des parts d’organismes de placement collectif offrant une exposition à ces valeurs ;qu’il est interdit aux dépositaires centraux de titres de l’Union de fournir tout service pour des valeurs mobilières émises après le 12 avril 2022 ;à tout ressortissant russe ou biélorusse, à toute personne physique résidant en Russie ou en Biélorussie ou à toute personne morale, toute entité ou tout organisme établi en Russie ou en Biélorussie. En conséquence, à partir du 12 avril 2022, la souscription de parts/actions dans tout fonds du groupe Amundi est interdite à :Tout ressortissant russe ou biélorusseA toute personne physique résidant en Russie ou en BiélorussieOu à toute personne morale, toute entité ou tout organisme établi en Russie ou en Biélorussieà l’exception :Des binationauxDes ressortissants d’un état membre de l’Union européenne et résidant en Russie ou en BiélorussieDes personnes physiques russes ou biélorusses titulaires d’un titre de séjour temporaire ou permanent dans un Etat membre de l’Union européenne*sanctions adoptées par les règlements (UE) 2022/328 du 25 février 2022 (articles 5 sexies et 5 septies), modifiant le règlement (CE) n°833/2014 & 2022/398 du 9 mars 2022 (article 1x and 1y) modifiant le règlement (CE) n°765/2006
Le Sri Lanka n’a pas été épargné par la diminution du tourisme, l’envolée des matières premières et une dette impossible à assumer. Mais le défaut est aussi une conséquence logique des originales politiques de l’autocrate local. Mahinda Rajapaksa a ainsi inauguré son mandat en réduisant tellement les impôts que la note du pays a immédiatement été abaissée. Un enthousiasme mal placé pour l’agriculture bio a ensuite fait s’effondrer la production de riz et de thé, l’un des principaux produits d’exportation de l’île. Est-il surprenant que le dernier projet du Premier ministre – la construction pharaonique d’un port financé par de la dette chinoise et destiné à devenir un paradis fiscal – ait lui aussi échoué ? Difficile d’éviter le naufrage.
La Banque centrale de Corée du Sud (BoK) a de nouveau relevé son taux directeur de 25 points de base (pb) à 1,50%, un plus haut niveau depuis août 2019. Ce mouvement, le quatrième depuis août 2021, n’était pas attendu par les marchés, même si la BoK cherche à freiner la flambée d’inflation, qui atteint désormais le double de son objectif de 2%.
Le président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO), va rester au pouvoir après un référendum dimanche, au cours duquel les votants ont largement validé, à 90%, la poursuite de son mandat de six ans jusqu’à fin 2024. Mais avec une participation inférieure à 20% (sur 93 millions d’inscrits), d’après les premières estimations de l’Institut national électoral (INE).
Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu un accord avec le Liban pour l’extension d’une facilité de financement (Extended Fund Arrangement - EFF) pour 46 mois d’un montant de 3 milliards de dollars (2.174 millions de SDR), sous réserve de l’approbation par les dirigeants et le conseil d’administration du FMI, selon un communiqué. Les autorités libanaises ont accepté d’entreprendre «plusieurs réformes critiques», indique le communiqué. L’EFF vise à soutenir la stratégie de réforme des autorités. «Les autorités libanaises, avec le soutien du FMI, ont formulé un programme de réformes économiques visant à reconstruire l'économie, à restaurer la soutenabilité financière, à renforcer la gouvernance et la transparence», indique le FMI. Mais cela devra être complété par la restructuration de la dette publique extérieure avec une participation suffisante des créanciers pour rétablir la soutenabilité de la dette et combler les déficits de financement.
Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu un accord avec le Liban pour l’extension d’une facilité de financement (Extended Fund Arrangement - EFF) pour 46 mois d’un montant de 3 milliards de dollars (2.174 millions de SDR), sous réserve de l’approbation par les dirigeants et le conseil d’administration du FMI, selon un communiqué de l’institution de Washington. Les autorités libanaises ont accepté d’entreprendre «plusieurs réformes critiques», indique le communiqué.
BNP Paribas Asset Management, société de gestion d’actifs du groupe français BNP Paribas, a décidé de transformer son fonds Asia ex-Japan Bond géré par Jean-Charles Sambor en un nouveau compartiment le 6 mai prochain. Dans une lettre aux investisseurs, publiée ce lundi et consultée par NewsManagers, BNP PAM indique que les performances du compartiment « Asia ex-Japan Bond » (38 millions de dollars d’encours à fin février 2022) ne sont pas conformes aux attentes, car le compartiment a sous-performé son indice de référence - 50% JPM Asia Credit Index + 50% Markit iBoxx ALBI - sur le court et le long terme. Le gestionnaire va donc faire évoluer le fonds en un nouveau compartiment dénommé« Sustainable Asian Cities Bond ». Celui-ci adoptera une approche thématique consistant à «capitaliser sur la tendance structurelle positive à long terme pour un investissement durable en Asie»et se concentrera sur les obligations en devises fortes. Le fonds Sustainable Asian Cities Bond investira au minimum75 % de son actif dans deux types d’obligations. D’une part, les obligations à label durable telles que définies par l’International Capital Market Association (ICMA), y compris les obligations vertes, les obligations d’émetteurs publics et privés domiciliés ou exerçant la majeure partie de leur activité économique dans des pays asiatiques, utilisant le produit de leurs émissions à des fins écologiques, sociales et de développement durable. D’autre part, les obligations sans label alignées sur le développement de villes asiatiques durables et émises par des entités publiques et privées domiciliées ou exerçant la majeure partie de leur activité économique dans des pays asiatiques, dont une partie de l’activité contribue aux caractéristiques des villes asiatiques durables.Les émetteurs sélectionnés devront tirer au moins 20 % de leurs revenus d’activités qui contribuent directement au thème ou qui permettent le développement de villes asiatiques durables. Le fonds pourra investir jusqu'à 25% de son encours dans d’autres titres de créance, jusqu'à 10% dans desinstruments du marché monétaire et dans d’autres fonds. Les obligations investies seront majoritairement investment grade.
Le taux d’inflation s’est encore accéléré en Turquie, pour le dixième mois consécutif, à 61,1% en rythme annuel en mars, soit le taux le plus élevé depuis mars 2002 bien qu’il soit légèrement inférieur aux prévisions du marché (61,6%). L’inflation n’était encore «que» de 16,2% un an plus tôt, mais la livre turque n’a cessé de s’affaiblir, en parallèle de la flambée des prix des matières premières, accélérée également depuis le début de guerre en Ukraine. Les prix des transports ont enregistré la plus forte augmentation (99,1% sur un an), suivis des aliments et boissons non alcoolisées (70,3%), de l’ameublement et de l’équipement ménager (69,3%) et des restaurants et hôtels (60,4%). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 5,5%.
Le taux d’inflation s’est encore accéléré en Turquie, pour le dixième mois consécutif, à 61,1% en rythme annuel en mars, soit le taux le plus élevé depuis mars 2002 bien qu’il soit légèrement inférieur aux prévisions du marché (61,6%).