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NUMÉRIQUE François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé le lancement d’une expérimentation sur une monnaie digitale de banque centrale à base de blockchain, histoire de ne pas se laisser dépasser par des initiatives privées du type Libra. Ce test sera conduit avec le Lab de la Banque de France et des innovateurs privés, un appel à projets sera lancé au premier trimestre 2020. Cible de l’objectif : une monnaie de gros qui permettrait le règlement d’actifs financiers tokenisés, parmi d’autres projets possibles (BCE, BRI...). Par ailleurs, le gouverneur a déclaré soutenir la solution paneuropéenne de paiement lancée par une vingtaine de banques qui pourrait utiliser TIPS (target instant payment settlement), la nouvelle infrastructure de règlement interbancaire européenne pour le paiement instantané. Un moyen, selon lui, de relever les défis lancés par les big tech.
La Banque de France se lance dans les monnaies digitales. Son gouverneur, François Villeroy de Galhau a annoncé lors d’une conférence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vouloir « commencer des expérimentations rapidement et lancer un appel à projets d’ici la fin du premier trimestre 2020 » en vue de développer une monnaie digitale de banque centrale (MDBC) dédiée aux transactions de gros, entre institutions financières.
Airbnb va procéder aux paiements entre les hôtes et les invités pour l’Union européenne via le Luxembourg. Le groupe américain s’apprête ainsi à quitter le Royaume-Uni, à l’approche de l’entrée en vigueur du Brexit, pour baser ses activités financières au Luxembourg, a-t-il annoncé mercredi.
Le groupe britannique a annoncé ce matin la suspension de son dividende suite aux difficultés de son activité historique de fabrication de billets de banque, confrontée à une baisse de ses marges dans un contexte de vive concurrence et de succès grandissant des paiements numériques. L’action De La Rue chutait de 21,5% à 137,6 pence en fin de matinée, portant sa baisse à 67,5% depuis début 2019. La société a également averti de ses doutes sur sa capacité à poursuivre son activité.
Le bitcoin, la première et principale monnaie virtuelle décentralisée, baissait fortement vendredi et est tombé à un niveau plus vu depuis mai. Vendredi après-midi, la cryptomonnaie a atteint 6.798,13 dollars pour un bitcoin, pour clôturer à 7.071,66 dollars, selon des chiffres agglomérés par Bloomberg, soit une baisse de 10% par rapport à son niveau de jeudi soir. C’est la valeur observée la plus basse depuis six mois. Jeudi, elle avait déjà perdu 6% et était tombée sous la barre symbolique des 8.000 dollars pour un bitcoin. Certains analystes expliquaient cette baisse en partie par la position de la Chine qui, par l’intermédiaire de sa banque centrale, a averti qu’elle renforçait la répression contre les cryptomonnaies, qu’elle continue de juger illégales.
CAGNOTTE Quelques mois après LCL, la Société Générale vient de lancer son offre de cashback ou card linked offer, qui permet aux clients enrôlés de recevoir un petit pourcentage du montant de leurs achats réalisés chez certaines enseignes. Si le programme Grande Avenue, ouvert à tous les clients depuis avril 2018, fonctionnait déjà sur le même principe pour les achats en ligne, ce nouveau cashback s’applique aux achats en magasin d’une vingtaine d’enseignes nationales. Un dispositif mis en place avec CDLK, et qui a été intégré dans l’Internet bancaire pour faciliter l’enrôlement et le transfert de la cagnotte vers le compte bancaire du client. Avec cette offre, la Société Générale veut rester « on top of the wallet ».
Intesa Sanpaolo a indiqué étudier la possibilité d’un partenariat avec le groupe de paiements Nexi, sans que cela ne l’oblige à lancer une offre publique. La banque italienne répondait à un article d’Il Messaggero, selon lequel Intesa pourrait prendre 40% du capital de Nexi. Les discussions sont à un stade préliminaire et aucun sujet particulier n’a été défini, a indiqué Nexi de son côté. Intesa et Nexi sont déjà liés dans les cartes de paiements via leur société commune Mercury Payment Services.
Intesa Sanpaolo a indiqué étudier la possibilité d’un partenariat avec le groupe de paiements Nexi, sans que cela ne l’oblige à lancer une offre publique. La banque italienne répondait à un article d’Il Messaggero, selon lequel Intesa pourrait prendre 40% du capital de Nexi. Les discussions sont à un stade préliminaire et aucun sujet particulier n’a été défini, a indiqué Nexi de son côté.
Banque Casino a franchi la barre des 3 millions de clients le 30 octobre, annonçait jeudi la filiale du groupe de distribution Casino. Ces particuliers utilisent les solutions de paiement de l’établissement, qui ne propose pas de compte bancaire classique. Banque Casino revendique plus de 25% de parts de marché dans le paiement fractionné en France. Ses 3 millions de clients sont l’addition de ses 700.000 porteurs de cartes de crédit et des utilisateurs de ses facilités de paiement, notamment chez ses partenaires commerçants, tels Cdiscount (groupe Casino), Géant Casino, et Selectour.
Banque Casino a franchi la barre des 3 millions de clients le 30 octobre et «continue d’afficher une croissance soutenue pour la troisième année consécutive», annonce ce matin la filiale du groupe de distribution Casino. Ces particuliers utilisent les solutions de paiement de l’établissement, qui ne propose pas de compte bancaire classique. Banque Casino revendique plus de 25% de parts de marché dans le paiement fractionné en France.
SOUVERAINETÉ Une vingtaine d’établissements européens de huit pays travaillent sur un nouveau scheme paneuropéen qui permettrait de se passer des Américains Visa et Mastercard et préserverait ainsi la souveraineté européenne dans le domaine des paiements. Il serait construit sur la base du paiement instantané, désormais disponible quasiment dans toute l’Europe, mais pourrait autoriser différents supports (carte, wallet, virement…) afin de correspondre aux habitudes locales des pays. Pour éviter un échec comme celui du projet Monnet, les différents participants souhaitent obtenir le soutien des autorités nationales et européennes au modèle économique qu’ils vont dessiner avant de se lancer.
Le spécialiste français des solutions de paiement Ingenico a noué un partenariat avec la fintech singapourienne Pundi X, pour permettre à ses clients d’accepter les paiements en bitcoin, ether et autres cryptomonnaies. Les commerçants équipés de terminaux de paiement compatibles avec la solution XPOS de Pundi X, soit les terminaux APOS A8, pourront encaisser les achats de leurs clients en magasin en cryptomonnaies. Le terminal de paiement applique le taux de change de la monnaie fiduciaire (dollar singapourien, dollar américain, euro, etc) vers la cryptomonnaie dans le point de vente. Pour l’instant, ce service est lancé à Singapour et en Indonésie.
Huawei a signé un contrat de recherche avec le Digital Currency Research Institute de la Banque Populaire de Chine (BPC), une unité de la banque centrale chinoise chargée des recherches liées à la future cryptomonnaie étatique. L'équipementier chinois en a fait l’annonce lundi sur son compte WeChat officiel, précisant que ce contrat est une «coopération stratégique» dans la recherche concernant les technologies fintech, souligne le site spécialisé Le Journal du Coin. Yifei Fan, le vice-président de la BPC, a cosigné cet accord. Le groupe chinois n’a pas précisé les modalités de cet accord.
Les géants chinois du paiement Alipay et WeChat ont annoncé ce mercredi que les opérations de leurs clients peuvent maintenant être effectuées à l’aide de cartes étrangères. Cette mesure est une réponse aux accusations de protectionnisme qui contrecarrent le souhait des acteurs internationaux comme Visa et MasterCard de pénétrer le marché chinois des cartes de paiements qui devrait devenir le premier au monde en 2020.
Les géants chinois du paiement Alipay et WeChat ont annoncé ce mercredi que les opérations de leurs clients peuvent maintenant être effectuées à l’aide de cartes étrangères. Cette mesure est une réponses aux accusations de protectionnisme qui contrecarrent le souhait des acteurs internationaux comme Visa et MasterCard de pénétrer le marché chinois des cartes de paiements qui devrait devenir le premier au monde en 2020.