Lenteur. Le paiement mobile avance à son rythme en France, c’est-à-dire prudemment. L’année 2020 aura tout de même vu le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles pour régler des achats en magasin atteindre les 17 %, soit 20 % de plus que l’année précédente. Et pourtant, le lancement officiel de Payez Mobile remonte à 2010, à Nice où les commerçants et la municipalité s’étaient mobilisés pour faciliter l’accès à cette fonctionnalité. Vu les difficultés et complications apparues entre-temps, l’adoption est restée marginale. Et pourtant, les offres sont désormais multiples avec ApplePay, GooglePay, mais aussi Lyf ou Paylib et même PaybyPhone pour régler le stationnement. Il est vrai que Paylib ne fonctionne que sur les terminaux Android, Apple refusant l’accès à l’antenne NFC de ses smartphones, ce qui revient à avantager son propre service ApplePay dont l’adoption progresse. Reste la question de la sécurité qui freine encore certains consommateurs, alors que le taux de fraude du paiement mobile n’est que de 0,02 %, au même niveau que le paiement sans contact (0,019 %) et très en dessous du paiement par carte toux canaux confondus (0,064 %).