Toute l’actualité du secteur du numérique, ses évolutions, les grandes dynamiques à l’oeuvre, ses grandes entreprises françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, OVH etc.) et étrangères (Microsoft, Google, Facebook, Apple, Baidu, Tencent etc.)
L’éditeur allemand de logiciels professionnels a publié un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) ajusté en hausse de 9% à 98,4 millions d’euros au quatrième trimestre 2017, conforme au consensus. La marge d’Ebita a augmenté de 2,5 points de pourcentage à 36,7%, un record. Le chiffre d’affaires a progressé de 7% à 268,4 millions d’euros contre 274 millions anticipés par les analystes. Software AG prévoit une marge d’Ebita de 30% à 32% en 2018, contre 31,7% sur l’ensemble de 2017.
Thales a annoncé la création d’une coentreprise avec le groupe allemand d'électronique automobile Vector dans la cybersécurité pour la voiture connectée et autonome, rendue vulnérable par la multiplication de logiciels. L'équipementier aéronautique français compte développer rapidement avec Vector une plate-forme logicielle embarquée. Les deux partenaires veulent simplifier les systèmes de contrôle d’un véhicule pour renforcer sa cyberprotection, tout en isolant les applications les unes des autres.
Thales a annoncé la création d’une coentreprise avec le spécialiste allemand de l'électronique automobile Vector dans la cybersécurité pour la voiture connectée et autonome, rendue potentiellement vulnérable par la multiplication de logiciels complexes. L'équipementier aéronautique français, en passe de racheter le spécialiste de la sécurité numérique Gemalto, précise qu’il compte développer rapidement avec Vector une plate-forme logicielle embarquée.
Le groupe Carrefour a dévoilé mardi un vaste plan de transformation à l’horizon 2022 passant par des réductions de coûts, un plan de départs volontaires en France de 2.400 personnes, des investissements massifs dans le digital et un partenariat stratégique en Chine.
L'éditeur allemand de logiciels professionnels Software AG a annoncé hier que ses résultats de 2017 seraient affectés par une charge de quelque cinq millions d’euros en raison de la réforme fiscale aux Etats-Unis. En 2018 et dans les prochaines années, le groupe estime cependant que son bénéfice par action devrait augmenter de 5% à 10%.
L’opérateur boursier paneuropéen a annoncé hier l’acquisition de 80% du capital de la société InsiderLog pour 5,8 millions d’euros en numéraire, montant qui pourrait être majoré en fonction des futures performances financières de la société reprise. Editant un logiciel permettant d’automatiser la gestion des listes de personnes susceptibles d’avoir accès à des informations privilégiées, cette entreprise basée à Stockholm s’adresse aux entreprises cotées en actions ou en dette pour leur permettre de se conformer au Règlement européen sur les abus de marché.
L’américain SS&C Technologies a annoncé aujourd’hui le rachat de DST Systems dans le cadre d’une opération de 5,4 milliards de dollars (4,52 milliards d’euros) en valeur d’entreprise, afin de se développer dans les logiciels financiers. SS&C offre 84 dollars par action DST en numéraire. Reuters avait rapporté mercredi, de sources proches du dossier, que les deux groupes étaient en discussions avancées en vue d’un rapprochement.
Sopra Steria a annoncé aujourd’hui son projet d’acquérir la société allemande Bluecarat spécialisée dans les services informatiques. Sopra Steria, qui ne précise pas le montant de la transaction, ajoute que Bluecarat a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires estimé d’environ 33 millions d’euros. Le groupe prévoit de consolider les activités de Bluecarat dans ses comptes au cours du second semestre de 2018 si le projet aboutit. «Ce projet d’acquisition renforcerait significativement le positionnement de Sopra Steria en Allemagne et offrirait de nouvelles opportunités de croissance à la filiale locale», souligne l’entreprise française.
Le directeur général d’Intel, Brian Krzanich, a vendu des actions de l’entreprise après que celle-ci a été informée de vulnérabilités sur ses microprocesseurs, mais avant que ces problèmes ne soient rendus public. Dans un document déposé à la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, Intel a déclaré que Brian Krzanich avait vendu des centaines de milliers d’actions. Ces opérations s’inscrivent cependant dans le cadre du plan « 10b5-1 », mis en place par les entreprises pour anticiper des ventes d’actions afin d'éviter les accusations de délits d’initiés. Mais le document souligne que Brian Krzanich a actionné ce plan seulement un mois avant la vente des titres, le 30 octobre 2017. Contactée par Dow Jones, Intel a affirmé que ces ventes n'étaient « en aucun cas liées » à Meltdown et Spectre.
Alors que la chancellerie vient de signifier son soutien aux legaltech et plus globalement à l’utilisation de la technologie au service de l’innovation dans le domaine juridique (1), l’école des avocats du Nord Ouest (Lille) lance la première édition du «Forum Numérique», un séminaire de rentrée pour les élèves. En effet, le numérique est en train de révolutionner la façon de pratiquer le droit et de concevoir le modèle économique del’entreprise d’avocat. Ce forum, grâce à plus de 40 intervenants, permet aux élèves avocats de s’immerger (- notamment au travers d’atelier pratiques et interactifs - dans l’univers du numérique pour ensuite mieux appréhender l’exercice de leur métier de demain.
Samsung Electronics a annoncé ce matin qu’il avait conçu la plus petite mémoire DRAM au monde. Le géant sud-coréen, qui est bien parti pour dégager cette année un bénéfice d’exploitation record grâce à son pôle semi-conducteurs, accentue ainsi son avance technologique sur ses concurrents. La «seconde génération» de puces DRAM 8 Go et de catégorie 10 nanomètres propose des améliorations en matière de gestion de l'énergie et de vitesse de traitement des données. Elle est destinée notamment aux bases de données en «cloud» (informatique dématérialisée), aux matériels mobiles et aux cartes graphiques à haute performance.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni accusent la Corée du Nord d'être à l’origine de la cyberattaque au virus «WannaCry», un rançongiciel qui a infecté en mai dernier 300.000 ordinateurs dans 150 pays. Après l’administration Trump hier, Londres a annoncé aujourd’hui que le Centre national de cybersécurité britannique jugeait lui aussi «très probable» que les pirates informatiques du groupe Lazarus, présumé nord-coréen, étaient à l’origine de l’attaque.
Marie Ekeland, désignée cet automne à la présidence du Conseil national du numérique, a annoncé aujourd’hui sa démission de l’instance chargée de conseiller le gouvernement après une polémique sur la nouvelle composition de ses membres. Le départ de cette figure de la tech française, cofondatrice du fonds de capital-risque français Daphni et co-présidente de l’association France Digitale, ouvre une nouvelle période d’incertitude pour l’institution. L'économiste Pierre-Yves Geoffard a annoncé dans la foulée sur Twitter sa démission du Conseil «en totale solidarité».
Le Conseil national du numérique est une autorité indépendante qui formule des avis et des recommandations sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l'économie.
Le ministère de la Justice indique s’engager dans un vaste plan de transformation numérique pour doter les magistrats et personnels de la justice d’outils performants, faciliter les échanges avec les professionnels du droit, donner au justiciable la possibilité de saisir la justice et de suivre ses affaires en ligne.
Alors qu’environ 250.000 clients de la banque britannique ont installé gratuitement l’anti-virus Kaspersky depuis 2008, Barclays a annoncé samedi qu’elle retirait ce produit de son offre «par mesure de précaution» car le logiciel mis au point par l’éditeur russe serait susceptible d’être utilisé par Moscou afin d’espionner des citoyens britanniques. La banque recommande cependant aux clients qui sont déjà en possession de cet anti-virus de ne pas le désinstaller.
Le 4e plan d’actionnariat salarié de Capgemini, portant sur 3,6 millions d’actions, a été sursouscrit à 124%. Sa dilution a été neutralisée par une convention de rachat d’actions à hauteur de 3,5 millions de titres. Près de 29.000 salariés du groupe, dans les 21 pays participants, ont souscrit à ce plan, soit 15,4% des salariés éligibles. Ce nouveau plan «ESOP» (Employee Share Ownership Plan) contribuera à maintenir l’actionnariat salarié proche de 5% du capital. Le nombre de collaborateurs souscripteurs a augmenté de plus de 60%, selon la direction.
Le quatrième plan d’actionnariat salarié de Capgemini, portant sur 3,6 millions d’actions, a été sursouscrit à hauteur de 124%. Sa dilution a été neutralisée par une convention de rachat d’actions à hauteur de 3,5 millions de titres. Près de 29.000 salariés du groupe, dans les 21 pays participants, ont souscrit à ce plan, soit 15,4% des salariés éligibles. Ce nouveau plan « ESOP » (Employee Share Ownership Plan) contribuera à maintenir l’actionnariat salarié proche de 5% du capital. « Le nombre de collaborateurs qui ont souscrit au plan d’actionnariat salarié est en augmentation de plus de 60% par rapport à celui du précédent plan », s’est félicité Paul Hermelin, PDG de Capgemini