Toute l’actualité du secteur du numérique, ses évolutions, les grandes dynamiques à l’oeuvre, ses grandes entreprises françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, OVH etc.) et étrangères (Microsoft, Google, Facebook, Apple, Baidu, Tencent etc.)
Primeur. Standard Chartered a annoncé rejoindre la plate-forme blockchain TradeLens, codéveloppée par IBM et le géant du transport maritime Maersk. Une solution ouverte à tout l’écosystème du trade finance, dans le cadre du bouillonnement pour le digitaliser. Mais alors que de nombreuses plates-formes, comme Marco Polo ou eTradeConnect auxquelles participe déjà StanChart, concentrent leurs efforts sur la partie financière, TradeLens s’est développée sur la logistique (ports, douanes, entrepôts…). StanChart est la première banque à rejoindre l’aventure, permettant à TradeLens de couvrir toute la chaîne. La banque pourra y puiser des informations certifiées en temps réel concernant les transactions. Un « changement de paradigme », selon une experte du trade finance.
Après avoir échoué à produire de l’électricité avec ses cerfs-volants, la filiale d’Alphabet X Development a dû remettre les pieds sur terre. Façon de parler : son nouveau projet est de développer un logiciel d’IA capable de reconnaitre et de suivre les poissons d’élevage. Une manière comme une autre de le noyer alors que les critiques montent sur l’impact environnemental du numérique ? Google parie qu’identifier raies et carlins facilitera le travail des pisciculteurs et conduira à l’abandon des pratiques de pêche intensive. Pas facile en effet de différencier ses sardines favorites lorsqu’elles sont serrées dans les bassins d’élevage surpeuplés. Mais le secteur n’a pas attendu les caméras waterproof d’Alphabet pour se développer : la pisciculture représentait déjà près de 47 % de la production de poisson lors du dernier relevé connu sur le sujet, en 2016...
Le fonds activiste Elliott a annoncé, dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF) publiée mercredi, qu’il comptait désormais apporter ses titres à l’offre publique d’achat du groupe de services numériques Capgemini sur la société de R&D externalisée Altran. Elliott, qui ne voulait précédemment pas apporter ses actions à cette OPA, a invoqué «les conditions de marché qui président actuellement» pour justifier son revirement. Le fonds activiste, qui avait à la fois acquis des actions Altran et des instruments dérivés, a indiqué qu’il mettrait fin à son exposition économique au groupe de R&D externalisé.
Le fonds activiste Elliott a annoncé, dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF) publiée mercredi, qu’il comptait désormais apporter ses titres à l’offre publique d’achat du groupe de service numériques Capgemini sur la société de R&D externalisée Altran.
La start-up spécialisée dans la réalité augmentée Magic Leap explore plusieurs options, dont une vente, selon l’agence Bloomberg, qui cite des sources proches. La firme basée à Plantation (Floride), qui a levé 2 milliards de dollars (1,81 milliard d’euros), travaille avec un conseiller sur plusieurs options stratégiques. Cela pourrait aussi passer par un partenariat ou une introduction en Bourse. Magic Leap pourrait empocher plus de 10 milliards de dollars lors d’une vente.
Columbia Threadneedle Investments a renforcé son équipe recherche actions centrale dans la région EMOA avec l’arrivée d’Anne Marie Fleurbaaij au poste d’analyste actions senior. La nouvelle recrue couvrira les sociétés de consommation britanniques et européennes. Avant de rejoindre Columbia Threadneedle, Anne Marie Fleurbaaij a passé 12ans au sein de la branche londonienne du fonds souverain singapourien GIC, où elle s’est concentrée sur les investissements en actions du secteur de la consommation. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans chez Morgan Stanley, où elle était notamment en charge des sociétés de consommation paneuropéennes. Anne-Marie Fleurbaaij est par ailleurs administratrice non exécutive de l’Investor Forum.
Le Bureau de la Commissaire australienne à l’Information, l’organe chargé du contrôle du respect de la vie privée, a annoncé lundi un recours contre Facebook, qu’il accuse de «manquements systématiques» pour avoir exposé plus de 300.000 Australiens aux actes de tromperie de la firme britannique Cambridge Analytica. Le cabinet britannique, qui a travaillé avec l'équipe de campagne de Donald Trump pour la présidentielle en 2016 aux Etats-Unis, a été dissous en 2018, après la révélation du scandale. Au terme d’une longue enquête, l’Agence fédérale américaine de régulation du commerce, la FTC, avait conclu en décembre que Cambridge Analytica avait trompé les utilisateurs de Facebook. Le régulateur australien avait entamé il y a deux ans sa propre enquête.
Le Bureau de la Commissaire australienne à l’Information, l’organe chargé du contrôle du respect de la vie privée, a annoncé lundi un recours contre Facebook, qu’il accuse de «manquements systématiques» pour avoir exposé plus de 300.000 Australiens aux actes de tromperie de la firme britannique Cambridge Analytica.
La société de gestion obligataire BlueBay Asset Management, détenue à 100 % par RBC Global Asset Management, a recruté Illya Zyskind en tant que gérant spécialiste des obligations d’entreprises illiquides des marchés émergents. Basé à Londres, Illya Zyskind sera rattaché à Polina Kurdyavko, responsable marchés émergents. Il travaillera avec Mihai Florian, qui a aussi récemment été recruté, pour développer le savoir-faire de BlueBay dans les obligations d’entreprises illiquides des marchés émergents par le biais de co-investissements et de stratégies fermées. En 2020, BlueBay prévoit de lancer de nouvelles stratégies d’investissement dans ce domaine. Avant de rejoindre BlueBay, Illya Zyskind faisait partie du groupe crédit et situations spéciales marchés émergents au sein de Bank of America Merrill Lynch.
Facebook a annoncé vendredi avoir fermé une partie de ses bureaux à Singapour, où un employé du géant américain a été testé positif au nouveau coronavirus, et ses locaux à Londres où il s'était rendu. L’employé malade avait rendu visite aux bureaux londoniens de l’entreprise entre le 24 et le 26 février. Les personnes ayant été en contact direct avec l’employé malade devront s’isoler et surveiller leur santé à la recherche d'éventuels symptômes, ajoute le réseau social. Aux Etats-Unis, tous les géants de la tech - Amazon, Microsoft, Google et Facebook- avaient déjà recommandé jeudi à leurs employés de l'État de Washington (nord-ouest) de travailler si possible de chez eux.
Facebook a annoncé jeudi l’annulation de sa conférence annuelle des développeurs («F8») prévue pour début mai, à cause des inquiétudes grandissantes autour de la propagation de l'épidémie du nouveau coronavirus. Ce rassemblement organisé à San José (Californie) attire chaque année des milliers d’ingénieurs. La semaine dernière Facebook avait déjà annoncé qu’il ne participerait pas à la conférence annuelle des développeurs de jeux vidéo, prévue à San Francisco en mars, tout comme Sony, géant japonais du secteur, et l’Américain Microsoft. AT&T, Verizon Communications et International Business Machines ont récemment annulé leur participation à la conférence de cybersécurité RSA, qui se tient du 24 au 28 février à San Francisco.
L'éditeur de logiciels américain Salesforce a annoncé mardi que Keith Block avait démissionné de ses fonctions de co-CEO de la société, et que Marc Benioff en était désormais le chairman et CEO. Les raisons de son départ n’ont pas été précisées. La société a aussi annoncé des résultats trimestriels qui sont au-delà des prévisions des analystes de Wall Street. Pour le dernier trimestre 2019, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 4,85 milliards de dollars (4,46 milliards d’euros), en hausse de 35% par rapport au dernier trimestre 2018. Les analystes prévoyaient un chiffre d’affaires de 4,75 milliards. Les bénéfices étaient de 66 cents par action, contre 56 cents attendus. En outre, Salesforce a annoncé qu’il acceptait d’acquérir l'éditeur de logiciels Vlocity Inc pour 1,66 milliard de dollars. A cette annonce, le cours de l’action Salesforce a baissé de 3%.
Intel a annoncé lundi le lancement d’une nouvelle gamme de puces télécoms compatibles avec les réseaux mobiles de cinquième génération (5G). Le groupe a présenté son nouvel Intel Atom P5900 de 10 nanomètres, ainsi que la deuxième génération du processeur Xeon Scalable, qui affiche une performance revue en hausse de 36% sur son prédécesseur et une augmentation de 42% en termes de performance par dollar, selon le constructeur. Pourtant, l’action Intel perdait 4,01% en clôture lundi, emportée comme de nombreuses valeurs technologiques par les inquiétudes au sujet de la propagation du coronavirus.
Google prévoit de placer les comptes de ses utilisateurs britanniques hors du contrôle des régulateurs européens de la vie privée, et de les placer sous la juridiction américaine, selon Reuters, qui cite trois sources. Ce changement, qui intervient suite au Brexit, va placer les données personnelles de dizaines de millions de personnes sous une protection moindre. Google a l’intention de demander à ses utilisateurs britanniques de reconnaître les nouveaux termes de services, dont ce nouveau cadre. Google a décidé de placer les utilisateurs britanniques hors de la juridiction irlandaise - où est basé son siège européen - dans l’attente de savoir si Londres va suivre le règlement général sur la protection des données (RGPD), adopté par Bruxelles, ou adopter d’autres règles. Ces prochains mois, d’autres firmes américaines pourraient faire le même choix.
Le gouvernement espagnol a approuvé mardi la création d’une taxe sur les revenus des géants du numérique, mais attendra comme la France la fin de l’année pour lever cet impôt, les États-Unis menaçant de leur côté d’augmenter les droits de douane en représailles. Le projet de loi avait été adopté début 2019 par le gouvernement de Pedro Sanchez, mais le socialiste avait dû ensuite convoquer deux élections législatives pendant l’année. À l’instar de l’impôt introduit en France en 2019, Madrid taxera donc à hauteur de 3% les revenus générés par certaines activités : publicité en ligne, plateformes de ventes de biens et services, vente de données collectées à partir d’informations fournies par les utilisateurs.
A l’issue de son offre sur Data Respons au prix de 48 couronnes norvégiennes par action en numéraire, Akka a ramassé 64% du capital. Le Groupe se dit « confiant en l’obtention des deux tiers du capital social de Data Respons ». L’offre est prolongée de deux jours supplémentaires, et finira le 12 février à 16h30, afin de permettre aux derniers actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre.