La forte progression des émissions nettes d’emprunts d’Etat dans la zone euro l’an prochain pourrait compliquer la mise en œuvre par la Banque centrale européenne (BCE) de la diminution de son bilan (quantitative tightening, QT).
La Banque d’Angleterre (BoE) a agi pour la deuxième fois en deux semaines pour empêcherune contagion des difficultés des fonds de pension à l’ensemble du système financier britannique. La banque centrale a déclaré lundi qu’elle veillera à ce que les fonds qui doivent dénouer leurs positions disposent de suffisamment liquidités et qu’elle intensifiera ses achats de Gilts à long terme avant la fin vendredi de son programme d’achat d’obligations d’urgence.
Le gestionnaire d’actifs américain Allspring Global Investments a nommé Sarah Harrison et Luigi Algisi en qualité de gérants de portefeuille sur les obligations européennes à haut rendement (high yield). Basés à Londres, ils évoluent au sein de l'équipe Plus Fixed Income et sont rattachés à Jens Vanbrabant, gérant de portefeuille senior.Sarah Harrison officiait précédemment chez Morgan Stanley au poste de gérante de portefeuille principale sur les stratégies high yield européen et co-gérante sur les stratégies high yield international. Luigi Algisi a, lui, été promu au rang de gérant de portefeuille. Il était jusqu’alors analyste senior dans l'équipe de recherche obligataire d’Allspring. Il a également occupé des postes d’analyste chezCanaccord Genuity et Lyras Financial Services.
Le non-remboursement par Metalcorp Group d’une obligation arrivant à échéance est la première manifestation des conséquences d’un marché du high yield fermé.
Profitant de l’accalmie sur les marchés et du rebond des actions, le marché primaire corporate en euros a repris de l’activité, avec un fort intérêt de la part des investisseurs. Ce mardi, deux émetteurs ont profité de cette fenêtre plus favorable : Smith & Nephew, dont l’émission était initialement programmée en milieu de semaine passée, et EDP.
La forte volatilité incite les émetteurs et les investisseurs à la prudence. Mais cette faible activité risque d’affecter les émetteurs les plus fragiles.
Risque. Le marché pour l’actif le plus sûr du monde, d’une taille de 25.000 milliards de dollars, est un géant aux pieds d’argile. Si la liquidité est bonne lorsque tout va bien, celle-ci s’évapore dès que les conditions se tendent. Les Treasuries sont échangés de gré à gré, et non électroniquement comme le sont les actions. Un tel fonctionnement repose sur les banques (dealers), seules à avoir accès aux émissions primaires de titres et seules capables de mener à bien ces transactions – or lorsque les risques augmentent, leur capacité à réaliser ces transactions, qui comportent une part de risque, diminue. Le durcissement des conditions monétaires n’arrange pas les choses : outre la remontée des taux, qui créé de la volatilité, la Réserve fédérale (photo) a cessé d’acheter des titres obligataires, supprimant la demande artificielle qui avait pu soutenir le marché. Pimco s’est donc penché sur la question et propose trois solutions :
L’inquiétude grandit autour du secteur immobilier suédois, très endetté. Coup sur coup, la foncière NP3 Fastigheter AB a dû payer un coupon élevé (taux variable +650 pb) pour une émission d’obligations vertes la semaine passée, la perspective de la note de crédit du deuxième plus gros acteur de l’immobilier résidentiel Heimstaden Bostad AB a été abaissée à négative par Fitch Ratings lundi, et désormais Corum Property Group AB a dû repousser une émission d’obligations vertes alors que l’essentiel de sa dette arrive à échéance en 2025.
L’inquiétude grandit autour du secteur immobilier suédois qui est très endetté. Coup sur coup, la foncière NP3 Fastigheter AB a dû payer un coupon élevé (taux variable +650 points de base) pour une émission d’obligations vertes la semaine passée, la perspective de la note de crédit du deuxième plus gros acteur de l’immobilier résidentiel Heimstaden Bostad AB a été abaissée à négative par Fitch Ratings lundi, et désormais Corum Property Group AB a dû repousser une émission d’obligations vertes prévue cette semaine alors que l’essentiel de sa dette arrive à échéance en 2025.
La livre sterling a chuté à un plus bas historique tandis que l’euro est passé sous 0,96 dollar. Les taux s’envolent. Le marché attend une intervention.