Le gendarme des marchés financiers français a présenté sa cartographie des risques 2023, avec peut-être moins de risques «macro», mais toujours des incertitudes autour des valorisations et de la liquidité.
Richard Clarida, conseiller économique global de Pimco et ancien vice-président de la Réserve Fédérale, en charge de la politique monétaire (2018-2022), revient pour L’Agefi sur les conclusions du dernier «Forum séculaire» de la société de gestion.
La fin des opérations de refinancement à long terme, la guerre des dépôts et la recherche de liquidités ont porté le marché primaire des dettes bancaires malgré le mois de mars.
Le très bon premier semestre sur les marchés actions a accentué la divergence d’opinion entre des investisseurs actions optimistes et des obligataires craignant une récession.
Le panel Crédit est redevenu positif sur l’exposition à la classe d’actifs alors que le portage offert par les obligations d’entreprises est protecteur.
Le groupe automobile n’a pas rempli le carnet d’ordres d’une émission obligataire, signe de prix trop serré, mais aussi d’un marché primaire proche de l’indigestion.
Le conseiller économique chez Natixis estime que les taux courts américains n’iront pas sous 3% tandis que les taux longs vont s’ajuster à la hausse pour tenir compte du nouveau régime d’inflation persistante.
Les places financières ont peu réagi lundi aux événements en Russie. Mais d’autres risques planent. Revue des principales menaces à la veille du second semestre.
Ces sociétés profitent de la fenêtre de marché favorable pour allonger leurs maturités. Cela peut passer par des opérations d’extension de maturité sur des prêts, comme Idemia, détenue par Advent.