Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les fonds actions distribués aux particuliers en Allemagne ont drainé 35,3 milliards d’euros sur les six premiers mois de 2021, selon les dernières statistiques de l’association allemande des fonds BVI. Il s’agit de la plus forte collecte nette pour un premier semestre depuis 2000, lorsque les fonds avaient attiré 42,7 milliards d’euros. Les actions sont aussi le segment qui a eu le plus de succès en ce début d’année, loin devant les fonds diversifiés (16,9 milliards d’euros) et les fonds immobiliers (4 milliards d’euros). Au total, les fonds ouverts retail ont enregistré des souscriptions nettes de 57 milliards d’euros au premier semestre 2021. De leur côté, les fonds Spezialfonds ont attiré 57,3 milliards d’euros. La collecte nette totale incluant les fonds ouverts, les Spezialfonds, ainsi que les mandats et les fonds fermés s’est élevée à 110,4 milliards d’euros. A la fin de l’année, le secteur de la gestion d’actifs en Allemagne représentait des encours de 4.086 milliards d’euros, dont 2.084 milliards investis dans des Spezialfonds, 1.354 milliards d’euros dans des fonds ouverts retail, 615 milliards d’euros dans des mandats discrétionnaires et 34 milliards d’euros dans des fonds fermés. Depuis le début de l’année, les encours ont progressé de 234 milliards d’euros. Le BVI souligne que les fonds durables pesaient mi-juin 361 milliards d’euros d’encours, dont 251 milliards de fonds retail et 110 milliards de Spezialfonds. Fin 2020, ces encours n’étaient que de 147 milliards d’euros.
Les ETF et ETP cotés aux Etats-Unis ont levé 51,71 milliards de dollars en juillet, ce qui porte la collecte totale depuis le début de l’année à 523,89 milliards de dollars, selon les dernières statistiques d’ETFGI. Ce montant est supérieur de 34 milliards de dollars à celui de la collecte totale de 2020, qui s’élevait à 490,19 milliards de dollars, un niveau jamais atteint. Les encours sont ressortis 6.600 milliards de dollars, battant là encore un nouveau record à la hausse.
Les investisseurs européens ont augmenté la part des liquidités dans leurs portefeuilles à son plus haut niveau depuis un an, selon le sondage mensuel réalisé par Bank of America (BoA). Une proportion nette de 23% des sondés indique qu’ils surpondèrent les liquidités et 88% estiment que les actions européennes n’offrent plus qu’un potentiel de hausse à un chiffre d’ici la fin de l’année. Désormais, moins de la moitié des gérants interrogés (44%) estiment que l'économie européenne va continuer de s’améliorer dans les douze prochains mois, la proportion la plus faible enregistrée depuis juin 2020, ce qui marque un net déclin par rapport aux anticipations observées en juillet. Cette dégradation est principalement liée aux préoccupations concernant l'épidémie de coronavirus, 19% des gérants sondés évoquant le variant Delta comme l’un des principaux risques pour l'économie européenne, juste derrière l’inflation (20%) et le ‘taper tantrum’ (22%), l’impact de la réduction des achats d’actifs des banques centrales.
La collecte des fonds d’infrastructure a rebondi après un ralentissement dû à la pandémie l’année dernière. Environ 75,5 milliards de dollars ont été levés dans le monde cette année, contre 105,9 milliards de dollars pour toute l’année 2020, selon le fournisseur de données Preqin cité dans le Financial Times. Mais la pénurie de projets «prêts à démarrer» fait que la «poudre sèche» - l’argent fourni par les clients mais qui n’a pas encore été dépensé - a presque doublé pour atteindre 302,6 milliards de dollars, contre 153 milliards de dollars à la fin de 2016.Les projets de dépenses de Joe Biden pourraient permettre de canaliser une partie de ces capitaux.
Le record des 6.922 points est à portée de mains. Ce vendredi matin, le CAC 40 est tout près de battre son plus haut historique atteint le 4 septembre 2000, juste avant l’explosion de la bulle internet. En fin de matinée, l’indice de référence de la Bourse de Paris progressait de 0,45% à 6.913 points, au plus haut de cette première moitié de séance.
Un rapport de l’autorité espagnole des marchés financiers CNMV suggère qu'à fin mars 2021, 78,1% des encours des Sicav domiciliées en Espagne étaient investis dans des actifs étrangers. Ce taux a connu un pic au quatrième trimestre 2020 avec 78,4% des actifs sous gestion des Sicav espagnoles investis à l'étranger. Il n'était que de 58,7% en 2015. Le quotidien Cinco Días explique que l'évolution du marché actions espagnoles a contribué à cette situation. L’absence de compagnies technologiques dans le principal indice local Ibex 35 ou encore la rareté des entreprises de secteurs tels que le luxe ou la santé figurent parmi les causes de ce désintérêt des Sicav espagnoles pour leur marché actions.
Après l’indice S&P 500, Goldman Sachs a relevé son objectif sur le Stoxx Europe 600, qui évolue actuellement à son plus haut historique. La banque américaine anticipe un indice à 520 points à 12 mois, soit un potentiel d’appréciation d’un peu plus de 8%. «Les actions européennes sont en forte hausse cette année, dans la foulée des actions américaines. Mais si la performance a été forte, la valorisation de façon globale a reculé alors que les révisions de bénéfice par action ont été les plus fortes en 20 ans», expliquent ses stratégistes qui entrevoient un potentiel de rattrapage sur les valeurs bancaires, de l'énergie et des ressources de base. L’indice Stoxx 600 progresse de 18,4% depuis le début de l’année.
Un nombre record d’entreprises ont annoncé des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre et affichent des perspectives favorables pour la fin de l’année.
Les stratégistes actions de Goldman Sachs ont relevé jeudi leurs objectifs pour l’indice S&P 500, en raison de résultats d’entreprises supérieurs aux attentes et de taux d’intérêt plus bas que prévu. Ces derniers anticipent désormais un S&P 500 à 4.700 points à la fin de l’année (4.300 points dans leur précédente prévision), soit une hausse de près de 7% par rapport au niveau actuel. Pour 2022, la banque table sur un indice à 4.900 points, contre 4.600 points attendus précédemment. Toute évolution inattendue de l’activité ou de la réglementation des GAFAM, qui représentent 23% de la capitalisation boursière de l’indice, pourrait limiter le potentiel de hausse, préviennent toutefois ces stratégistes qui estiment également que la trajectoire du virus et son impact économique sont difficiles à prévoir.
Les bons résultats trimestriels, les opérations de rapprochement et l’abondance des liquidités alimentent la hausse malgré les incertitudes liées au variant Delta.
Le gestionnaire d’actifs français Amundi sera le premier à lancer un fonds négocié en bourse (ETF) répliquant intégralement l’indice CAC 40 ESG lancé par Euronext en mars dernier. L’opérateur boursier pan-européen a annoncé, lundi 2 août, l’attribution d’une licence à Amundi pour l’utilisation de son indice CAC 40 ESG dans le cadre du lancement d’un ETF. Cet indice, premier indice ESG national issu de la famille CAC 40, rassemble les 40 sociétés de l’indice CAC Large 60 démontrant les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les composants sont sélectionnés par Vigeo Eiris, filiale de l’agence de notation Moody’s, qui s’appuie entre autres sur les critères du label sur l’investissement socialement responsable défini par le ministère des Finances, en coordination avec les principes du Global Compact des Nations unies. L’ETF d’Amundi doit être lancé d’ici le dernier trimestre 2021 selon la firmecontactée par NewsManagers. Fanny Wurtz, responsable de l’activité ETF, produits indiciels et smart beta chez Amundi, souligne de son côté que les ETF et la gestion indicielle ont «un rôle clé» dans la démocratisation de l’accès à l’investissement responsable et le soutien d’une transition vers un monde plus durable.D’autres gestionnaires d’actifs, dont BNP Paribas AM et Lyxor (racheté par Amundi), ont également fait part de leur intérêt à Euronext pour lancer un ETF répliquant totalement ou partiellement l’indice. Les critères de sélection de l’indice CAC 40 ESG d’Euronext avaient quelque peu déconcerté certaines sociétés du CAC 40 qui n’y figuraient pas lors de son lancement en mars. «Un des premiers impacts de cet indice a plutôt été de montrer du doigt des «exclus»pourtant en forte transformation ou porteurs de solutions durables (Saint-Gobain, Dassault, Total, …) plutôt que de véritablement mettre en lumière des pratiques ESG vertueuses. Si ces «exclus» sont majoritairement des groupes industriels, d’autres grands acteurs de l’industrie ont néanmoins fait leur entrée dans le panel, notamment autour de l'énergie avec des Arkema ou EDF», analysait Corinne Grignan Olivier, directrice conseil au sein du cabinet de conseil en management et organisation Keyrus Management, début juin.
L’application de trading Robinhood Markets, très populaire auprès des investisseurs individuels aux Etats-Unis, perdait du terrain jeudi sur le Nasdaq après son introduction au prix de 38 dollars par action, qui lui conférait une valorisation de 32 milliards de dollars (26,9 milliards d’euros). Cette opération doit lui permettre de lever plus de 2 milliards de dollars. L’action a clôturé en baisse de 8,4% à 34,82 dollars, après avoir ouvert au prix d’introduction. Le prix fixé par Robinhood se situait déjà dans le bas de la fourchette indicative communiquée précédemment par la société, soit entre 38 et 42 dollars.
La combinaison des primes de risque extraites de différentes classes d’actifs permet de proposer une stratégie de gestion décorrélée des classes d’actifs traditionnelles et parfaitement adaptée pour résister à tout regain de volatilité sur les marchés.
Fidelity International compte «punir» l’année prochaine les administrateurs de plus de 1.000 entreprises dans le monde qui aurait échoué à prendre en compte les problématiques de changement climatique et la diversité des conseils d’administration, rapporte le Financial Times. Alors que la plupart des grands investisseurs ont toujours été réticents à voter contre la ré-élection d’administrateurs, Fidelity compte bien le faire à partir des assemblées générales 2022 lorsqu’il est fait la preuve d’un manque d’efforts ou de progrès sur ces deux sujets. Cela concerne les 1.000 entreprises jugées les plus polluantes et menace la ré-élection d’administrateurs dans son portefeuille de 300 à 400 sociétés aujourd’hui. BlackRock et LGIM ont fait des annonces similaires récemment.
La Banques postale Asset Management (LBP AM) et sa filiale Tocqueville finance ont exercé leur droit de vote sur plus de 90% de leurs investissements en actions lors de 630 assemblées générales, organisées par 586 sociétés dans 27 pays, a annoncé le groupe. «Cette saison a été l’occasion pour LBP AM de marquer une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la transition juste, en termes de climat, de biodiversité, de respect pour les droits humains et, plus globalement, en matière de responsabilité sociale des entreprises», peut-on lire dans un communiqué. LBP AM dit avoir soutenu 91% des résolutions d’actionnaires relatives aux sujets environnementaux et sociaux. Par ailleurs, sur les 10.477 résolutions votées, LBP AM n’en a pas soutenu 2.922– soit 28% du total des votes exprimés. Les votes en ce sens portaient principalement sur les élections au conseil (diversité, indépendance), les rémunérations des dirigeants, et les autorisations financières. LBP AM a soutenu 10 résolutions « Say on Climate » sur les 14 auxquelles elle a voté. Le taux d’opposition aux résolutions relatives aux rémunérations s’est élevé à plus de 40%. «LBP AM a fait de la modération des rémunérations des dirigeants un principe de vote important», explique la société. Dans un contexte de crise sanitaire l’an dernier, elle indique aussi s'être opposée à près de 10% résolutions sur les dividendes et 15% des rachats d’actions.
Sur la base d'un sondage réalisé par Trade Republic, l'application de trading affirme que le seul frein des Français à l'investissement en actions est la complexité.