Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
L’action Lenovo a clôturé mercredi en hausse de 9,7% sur la Bourse de Hong Kong, tirant parti de l’intention manifestée par le fabricant d’ordinateurs d’entrer à la Bourse de Shanghai en émettant des certificats de dépôt chinois. Lenovo allonge ainsi la liste des entreprises technologiques chinoises qui cherchent à coter leurs actions sur leur marché d’origine en raison d’incertitudes géopolitiques croissantes. Son activité connaît une forte croissance, portée par un bond de la demande d’ordinateurs dans le contexte de la pandémie, après des années de ralentissement des ventes de PC dû à la saturation du marché mondial.
Les investisseurs se sont rués sur cette valeur, la confondant avec la messagerie vantée par Elon Musk. L’abondance de liquidités amplifie ce phénomène moutonnier.
SG 29 Haussmann, société de gestion dédiée aux clients privés de Société Générale Private Banking France, vient d’obtenir le label ISR pour trois de ses fonds. Il s’agit des véhicules «29 Haussmann Euro Rendement», «29 Haussmann Equilibre» et «29 Haussmann Sélection Monde». La filiale avait déjà reçu ce label pour le fonds «29 Haussmann Sélection Europe » en novembre 2019.Les encours ISR de SG 29 Haussmann s’élèvent désormais à 2,4 milliards d’euros, soit 30% des actifs sous gestion (à fin novembre 2020).
L’indice investissable des hedge funds HFRI 500 Fund Weighted Composite Index a gagné 3,5% au cours du mois de décembre, portant la performance de l’année 2020 à +9,8%. L’indice HFRI Fund Weighted Composite Index a également fait un bond de 4,5% en décembre, portant son rendement annuel à +11,6%. Le gain de l’exercice 2020 pour l’indice HFRI Fund Weighted Composite Index «marque une reprise impressionnante après la baisse de 11,6% au premier trimestre 2020», note HFR. Dans le sillage de la hausse de novembre, l’indice Equity Hedge a été en tête des performances en décembre et sur l’ensemble de 2020. L’indice HFRI Equity Hedge (Total) a augmenté de 5,5% pour le mois, portant le rendement sur deux mois à +14,2% et la progression de l’exercice 2020 à +17,5%. Les stratégies Event-Driven ont également enregistré de fortes hausses en décembre, grâce aux expositions Special Situations, Activist et Multi-Strategy. L’indice investissable HFRI 500 Event-Driven Index a enregistré un rendement de +4,6% pour le mois, tandis que l’indice HFRI Event-Driven (Total) Index a fait un bond de +4,5% en décembre, portant son rendement pour l’exercice 2020 à +9,3%, ce qui représente une forte reprise après une baisse très marquée de près de -15,0% au premier trimestre 2020.
La Chine va concurrencer New York et Londres comme le principal centre financier au monde, estime Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, dans une interview au Financial Times. 2020 a été «une année déterminante» pour les marchés financiers. «La Chine possède déjà le deuxième plus grand marché des capitaux du monde et je pense qu’elle finira par rivaliser pour être le centre financier du monde», a-t-il déclaré. Ray Dalio prédit que la Chine pourrait avec le temps représenter une «part très importante» de l’activité de Bridgewater, qui gère environ 150 milliards de dollars d’encours.
38 % des family office prévoient d’accroître leur exposition aux hedge funds, tandis que les autres ont l’intention de conserver leur exposition au niveau actuel, montre une étude menée par BlackRock et Juniper Place. Il s’agit d’un changement notable par rapport au sentiment négatif qui a prévalu ces dernières années. Environ 80 % des family office choisissent le long/short actions comme stratégie préférée dans le climat actuel. Les autres stratégies populaires sont le crédit et le «distressed» (choisies par respectivement 47 % et 41 % des sociétés). «Ce qui est clair, c’est que les hedge funds semblent être de retour dans l’agenda des family office», commentent les auteurs de l’étude. Les autres classes d’actifs alternatives, notamment le private equity et la dette privée, sont aussi plébiscitées par les family offices. En moyenne, les family office allouent environ 35 % de leurs portefeuilles aux placements alternatifs.
Les gestionnaires d’actifs Pimco, State Street, Man Group, le fournisseur de data IHS Markit et le consultant McKinsey ont uni leurs forces pour établir une nouvelle plateforme d’opérations de gestion d’actifs, indique un communiqué. Cette plateforme basée sur le cloud et baptisée HUB a pour but de transformer les technologies opérationnelles de l’industrie. La firme fondée par Bill Gates, Microsoft, fournira la plateforme qui sera développée sur son service Microsoft Azure Cloud. L’initiative vise principalement les fonctions de back et middle office principalement dans l’objectif d’une réduction de coûts et d’une mitigation des risques. Aucun détail financier de ce partenariat n’a été dévoilé.
La capitalisation totale des cryptomonnaies a dépassé 1.000 milliards de dollars pour la première fois jeudi, alors que le bitcoin a atteint un niveau record, selon les données de CoinMarketCap et CoinGecko. Le bitcoin représente environ 69% de la capitalisation totale. Le bitcoin poursuivait sa progression à 38.655 dollars jeudi. Sa valeur a désormais été multipliée par dix depuis mars 2020. La victoire des démocrates au Sénat américain, qui ouvre la voie à davantage de stimulus budgétaires aux Etats-Unis, fait craindre une hausse de l’inflation et une dépréciation du dollar. Cela pousse les investisseurs à acheter ces cryptomonnaies qu’ils considèrent comme une réserve de valeur.
La capitalisation totale des crypto-monnaies a dépassé 1.000 milliards de dollars pour la première fois jeudi alors que le Bitcoin a atteint un niveau record, selon les données de CoinMarketCap et CoinGecko. Le Bitcoin représente environ 69% de la capitalisation totale, suivi par l’Ethereum avec une part de 13%.
Peut-être les négociateurs du Brexit espéraient-ils que, parmi les 1.200 pages du traité, la mention passerait inaperçue. Las, la référence, p.932, aux services de messagerie électroniques « modernes » Mozilla Mail et Netscape (dont la dernière mise à jour remonte à 1997) n’a pas manqué d’être relevée. Ce n’est sans doute pas par nostalgie d’une époque plus simple de l’internet que ces dinosaures numériques sont mentionnés. Le passage est en effet un copier/coller d’une loi européenne de 2008 sur le partage des données génomiques. Mais plutôt là donc pour corriger un oubli de dernière minute ou un effet, peut-être, de la lassitude après quatre ans et demi de négociations.
Pour les marchés, le résultat de l’élection sénatoriale en Géorgie, qui se tient ce mardi, n’est pas anodin. Il faisait partie des risques pour cette nouvelle année. «En cas de double victoire démocrate, la probabilité que l’administration Biden adopte des politiques pro-croissance augmentera, qu’il s’agisse de financement supplémentaire pour les programmes de vaccination, de soutien budgétaire aux ménages ou d’investissements publics (par exemple dans les énergies renouvelables), relativise ING. Notre équipe économique s’attendrait à une meilleure dynamique de croissance à partir du deuxième trimestre de cette année.» Le nouveau président américain, qui contrôle déjà la Chambre des représentants, contrôlerait alors le Sénat et donc le Congrès, lui laissant les coudées franches pour mener sa politique.
L’indice CSI 300 a terminé, ce matin, au-dessus de son plus haut de juin 2015, avant l’éclatement de la bulle sur les actions chinoises. Ce benchmark, qui regroupe les principales valeurs des Bourses de Shangaï et de Shenzhen, a progressé de 1,9%, à 5.368,50 points (5.353,75 points, le 8 juin 2015). L’indice est à son plus haut depuis 2008. Les places boursières chinoises ont atteint des niveaux plus élevés en 2007. Quoi qu’il en soit, elles bondissent de plus de 50% depuis leur creux de mars 2020, en pleine crise pandémique. La hausse s’est accélérée après la décision des autorités locales de faciliter l’achat d’actions avec du levier, rapporte Bloomberg. Le rebond rapide de l’économie chinoise et l’appréciation du yuan ont contribué à la nette progression des actions. Les investisseurs privilégient néanmoins les grandes capitalisations ce qui explique la surperformance de l’indice CSI 300 par rapport aux autres marchés chinois. Les indices de Shangaï et de Shenzhen n’ont pas encore atteint leurs plus hauts de 2015.