Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
LaSalle Investment Management a annoncé l’acquisition auprès de BNP Paribas REIM France de deux commerces en pied d’immeuble dans le centre-ville de Toulouse. L’opération a été réalisée pour le compte de son fonds E-REGI pour un montant de 23,9 millions d’euros. L’actif, intégralement rénové en 2011, est entièrement loué à la marque allemande de prêt-à-porter, Hugo Boss, et depuis mars 2018, à l’enseigne de jardinerie française, Truffaut, qui a décidé d’y développer son dernier concept urbain. «Il s’agit d’un actif core de haute qualité situé dans une ville de premier plan, un véritable atout pour notre fonds. Nous souhaitons accroître la diversification de l’allocation du fonds et investir davantage en France», a commenté Uwe Rempis, gérant du LaSalle E-REGI fund chez LaSalle Investment Management, cité dans un communiqué.
La start-up Groupcorner, spécialisée dans la réservation d’hébergements de groupe, a annoncé ce 25 septembre une levée de fonds de 3 millions d’euros, majoritairement auprès d’ISAI, suivie de Side Capital et BDR IT, les actionnaires historiques. Le tour de table est complété par la BPI et l’arrivée de 2 business angels qui apporteront leur expertise du secteur : Patrice Thiry, fondateur de Prowebce (racheté par Edenred) et Guillaume de Marcillac, cofondateur d’Egencia, ex-CEO de Fastbooking (département digital d’Accorhotel) et actuel directeur général de TravelFactory, précise un communiqué.Les fonds permettront à la start-up, qui envisage de doubler la taille de ses effectifs dans les 2 ans, de recruter tant à Paris qu’à Cluny afin de poursuivre ses développements technologiques, et de renforcer ses actions marketing et commerciales tant en France que dans le reste de l’Europe. La start-up a également annoncé ce 25 septembre le lancement de Groupcorner Pro, son service gratuit entièrement dédié aux agences de voyages. «Après l’ouverture ces derniers mois de son service à l’international, c’est une nouvelle étape dans la croissance de la société, qui, depuis 2016, triple en taille chaque année», souligne le communiqué.
À peine un an après son lancement officiel, Qonto, la néobanque des entreprises et des indépendants, a annoncé ce 24 septembre une nouvelle levée de fonds de 20 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, le fonds d’investissement Valar, créé par le fondateur de PayPal, Peter Thiel, et le spécialiste du capital-risque en France Alven. La fintech fait également entrer la Banque Européenne d’Investissement à son capital. Cette levée est la plus importante réalisée par une néobanque française. Elle permettra à Qonto de renforcer sa position de leader en France, développer son offre, ainsi que d’investir dans sa croissance à l’international. Le montant total des fonds levés à ce jour, depuis sa création en avril 2016, s'élève à 32 millions d’euros. Depuis son lancement en juillet 2017, Qonto a séduit plus de 25 000 entreprises françaises, pour qui plus de 1,7 milliard d’euros de transactions ont été traitées. L’objectif de la fintech en hyper-croissance, qui emploie aujourd’hui 90 personnes à Paris, est de convaincre des centaines de milliers de TPE/PME en Europe dans les trois prochaines années. Les fonds levés seront utilisés pour le recrutement de plus de 100 talents dans les douze prochains mois, pour renforcer l'équipe actuelle, des développements produits, avec notamment le lancement de son système «core payment» propriétaire, grâce à l’agrément d'établissement de paiement nouvellement obtenu en juin. Les fonds du groupe BEI, soutenus par le Plan pour l’Europe (le «Plan Junker»), serviront particulièrement au développement des outils techniques et des équipes dédiées au produit, ainsi qu’aux dépenses en capital requises dans le cadre de la mise en place de la nouvelle plateforme de paiements. Les fonds pourront également accompagner l’expansion européenne : les lancements en Allemagne, Italie et Espagne sont planifiés pour 2019.
Selon les informations de Capital Finance, Alpha Private Equity a mandaté la banque d’affaires Transaction R dans l’optique de revendre les magasins de prêt-à-porter Cyrillus. Le fonds avait racheté ces derniers à Kering en 2013 en même temps que Vertbaudet – une enseigne que l’investisseur aurait en revanche vocation à conserver pour l’instant. Cyrillus totalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 95 millions d’euros pour un Ebitda qui serait légèrement supérieur à 3 millions d’euros.
Alors que cela fait presque 10 ans que les marchés sont en hausse, les hedge funds qui parient sur une crise commencent à se sentir horriblement seuls, rapporte le Wall Street Journal. « Si mon analyse est bonne, nous avons passé le point de non retour », estime Francesco Filia, fondateur du fonds londonien Fasanara Capital, dont le fonds macro de 100 millions de dollars parie sur un crash. Mais jusqu’ici, son analyse est fausse. Son fonds a diminué à environ 100 millions de dollars contre environ 160 millions. Crispin Odey, le fondateur d’Odey Asset Management, pense quant à lui que le marché haussier a vécu. Il parie sur une chute des marchés. Cela a contribué à des pertes et à la fuite de ses clients. Son fonds européen, qui était de 1,7 milliard d’euros il y a quatre ans, a chuté à environ 200 millions. Russell Clark, le gérant principal de Horseman Capital, mise aussi sur une baisse du cours des actions américaines.
L’Oil and Gas Climate Initiative (OGCI) a annoncé ce 24 septembre vouloir réduire d’un cinquième l’intensité méthane moyenne collective résultant de ses activités agrégées dans l’Amont gazier et pétrolier à l’horizon 2025, à travers la fixation d’un taux cible inférieur à 0,25 %, et affiche son ambition de descendre jusqu’à 0,20 %, soit un tiers de réduction. L’intensité méthane désigne le volume de méthane rejeté dans l’atmosphère lors de la production d’hydrocarbures, exprimé en pourcentage des ventes de gaz. «Cet effort, qui constitue une avancée majeure dans un volet essentiel de la lutte contre le changement climatique, témoigne de la volonté de l’OGCI de mener des actions collectives en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris», assure un communiqué. Parvenir à une intensité de 0,25 % d’ici fin 2025, contre un taux de 0,32 % en 2017 – année de référence, reviendrait à faire baisser les émissions collectives de méthane de 350 000 tonnes par an. Et l’OGCI s’emploiera à dépasser cet objectif pour atteindre un tiers de réduction à cet horizon, assure l’association. «Notre ambition est de nous rapprocher de l’objectif «zéro émission de méthane» sur l’ensemble de la chaîne de valeur du gaz, conformément aux objectifs fixés dans l’Accord de Paris. Nous avons choisi de nous doter d’une ambition concrète, réalisable et mesurable, afin que le gaz naturel puisse exprimer son plein potentiel dans un avenir à faibles émissions», ont déclaré les dirigeants des membres de l’OGCI. Pour réduire leur intensité méthane collective, les compagnies membres de l’OGCI cibleront les principales sources d’émission. Elles entretiennent également un dialogue avec d’autres acteurs du secteur en vue de contribuer à la maîtrise des émissions de méthane tout au long de la chaîne de valeur du gaz. Cet objectif relatif au méthane intervient au moment même où l’OGCI accueille parmi ses membres Chevron, Corporation, ExxonMobil Corporation et Occidental Petroleum, trois majors américaines qui, à elles seules, représentent 5% de la production pétrolière et gazière mondiale.Les nouveaux membres de l’OGCI viendront renforcer les programmes de travail, avec laquelle ils partagent la priorité d’établir une feuille de route conjointe sur le captage, stockage et valorisation du CO2. En outre, ils abonderont chacun 100 millions de dollars au fonds d’investissement Climate Investments de l’OGCI. Ce fonds d’investissement, doté de plus de 1 milliard de dollars, a annoncé parallèlement ses investissements pour 2018, axés sur le recyclage et le stockage du CO2, ainsi que sur la réduction des émissions de méthane. Afin d’élargir son impact mondial, OGCI Climate Investments et la China National Petroleum Corporation (CNPC) ont annoncé conjointement ce 24 septembre la création d’un partenariat visant à établir un fonds d’investissement spécialisé dans les technologies et tourné vers la Chine.
Les conseillers financiers américains jouent un rôle de plus en plus important dans la diffusion et l’adoption des produits de placement alternatifs à travers différents canaux de distribution. Un sondage de Cerulli Associates révèle en effet que près de 40 % d’entre eux disent utiliser des placements alternatifs et un peu plus de 37 % affirment utiliser des fonds alternatifs liquides. En 2017, l’allocation des conseillers financiers américains aux placements alternatifs représentait 7,2 % de leurs encours sous gestion totaux, contre 5,7 % l’année précédente, selon l’étude.Le retail via les conseillers (38 %) et la clientèle fortunée (37 %) sont deux canaux de distribution qui sont devenus aussi important que le segment institutionnel. Les sociétés de gestion devraient se focaliser davantage sur la technologie et le développement de produits afin de fournir aux investisseurs particuliers un accès plus grand aux placements alternatifs. « L’année passée, le secteur mondial des investissements alternatifs a profité de deux moteurs principaux », explique Michele Giuditta, directeur chez Cerulli. « Une forte croissance économique à travers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie, et l’attrait croissant que les investisseurs institutionnels éprouvent pour les actifs alternatifs dans ces marchés. Les actifs alternatifs dans le monde ont approché les 9.000 milliards de dollars à fin 2017. Les investissements en capitaux privés représentent près de 5.000 milliards de dollars de ces encours. Les hedge funds et les alternatives liquides ont rebondi après avoir expérimenté une année difficile en 2016, lorsque la performance a décliné et les rachats ont dépassé les souscriptions ».
Les juges-commissaires du tribunal de commerce de Marseille rendront leur délibéré le 17 octobre dans le dossier Maranatha, cinquième groupe hôtelier français placé en redressement judiciaire en novembre dernier. Selon plusieurs sources, deux candidats font la course en tête : Tikehau Capital, associé au professionnel de l’hôtellerie-restauration Gilles Douillard, et le fonds Colony NorthStar, accompagné d’AccorHotels en tant que gestionnaire, rapporte le quotidien Les Echos. Comme les autres candidats (Benson Elliot et le trio Apollo, Paris Inn et 123 Investment Managers), ils ont présenté plusieurs scénarios de valorisation sur le portefeuille des six établissements de prestige Les Hôtels du Roy, repris par Maranatha avec la société d’investissement Cale Street. Ce dernier détient une créance de 275 millions d’euros (305 avec les intérêts) que devra rembourser le repreneur.Dans l’hypothèse médiane, valorisant ce pôle à 450 millions d’euros, soit 20 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda), Tikehau et Colony reverseraient aux petits porteurs un peu plus de la moitié des sommes investies (84 millions pour le premier, 82 pour le second). Mais dans l’hypothèse moins-disante d’une cession d’actifs à 400 millions, Colony s’avère un peu plus généreux que Tikehau, avec 59 millions qui retourneraient dans la poche des actionnaires.
Blackstone Real Estate Income Trust (BREIT), véhicule immobilier de Blackstone, a annoncé, ce 21 septembre, avoir finalisé l’acquisition du portefeuille de logements étudiants EdR pour 1,2 milliard de dollars dans le cadre d’une coentreprise à 95% / 5% avec Greystar Real Estate Partners. La transaction est concomitante avec l’acquisition par Greystar pour 4,6 milliards de dollars de Education Realty Trust, un des principaux propriétaires, développeurs et gestionnaire de logements universitaires aux Etats-Unis.Le portefeuille d’EdR comprend 10.500 lits à travers 20 actifs de logements étudiants adjacents à des universités. Ce portefeuille a atteint un taux d’occupation de 98,5% avec une croissance annuelle de ce taux de 3,2% pour l’année étudiante 2018/2019. L’équipe de Greystar / EdR continuera de gérer ces actifs.
Le gérant de hedge funds milliardaire John Paulson a formé une coalition avec 15 autres investisseurs visant à freiner des années de ce que son fonds a qualité de destruction de valeur dans le secteur de l’or, rapporte Bloomberg. John Hathaway, qui est associé général au sein de Tocqueville Asset Management, et le fonds activiste Livermore Partners font partie de ceux qui ont accepté de rejoindre le groupe, selon un communiqué diffusé par e-mail du Shareholders’ Gold Council. Le groupe La Mancha du milliardaire Naguib Sawiris fait aussi partie du comité. Le Shareholder’s Gold Council, qui sera dirigé par Christian Godin, entend s’assurer que la direction et les conseils d’administration des compagnies minières sont en phase avec les intérêts des actionnaires.
CM - CIC Investissement va entrer début octobre au capital de la société holding du groupe Voyageurs du Monde, leader français du voyage sur mesure, afin d’aider ce dernier à accélérer son développement international. Le groupe restera contrôlé par les fondateurs, aux côtés de fonds gérés par Montefiore Investissement et BNP Paribas Développement entrés respectivement en 2016 et en 2001. Selon L’Agefi, la part prise par le Crédit Mutuel sera de 25% de la structure de tête (19% de capital économique du groupe) pour 65 millions d’euros.L’opération sera réalisée début octobre 2018 par référence à un cours de l’action Voyageurs du Monde de 110 euros, valorisation qui intègre une décote de liquidité et de minorité de 13% sur la moyenne des cours de 2018 (cours moyen pondéré VWAP du 2/01 au 17/09/2018 : 124,31 euros), détaille un communiqué. Dans le cadre de cette opération, l’intégralité des actions de la société Avantage, holding de contrôle de Voyageurs du Monde, seront apportées et/ou cédées par l’ensemble des actionnaires actuels à une structure nouvellement créée à cet effet (Avantage 2) qui franchira indirectement le seuil de 50 % du capital et des droits de vote de Voyageurs du Monde. C’est pour cette raison que l’opération a fait l’objet d’une décision de dérogation au lancement d’une offre publique de l’Autorité des marchés financiers en date du 18 septembre 2018 sur le fondement de l’article 234 - 9 6° de son Règlement général. Dans le cadre de l’opération envisagée, les actionnaires de la nouvelle structure de contrôle concluront un pacte d’actionnaires ayant pour objet d’organiser entre eux les règles de gouvernance de la société et de ses filiales ainsi que les règles de transferts des titres. Le groupe, dont le modèle de développement repose sur une croissance durable et rentable d’activités à forte valeur ajoutée, et qui réalise d’ores et déjà plus de 20% de son volume de vente à l’international, entend renforcer ses positions en dehors de la France. Voyageurs du Monde est actuellement présent en Suisse, en Belgique, au Canada et en Grande Bretagne et ambitionne de s’installer aux États-Unis, et dans d’autres pays en cours d’étude. Le groupe qui a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires consolidé de 426,9 millions d’euros pour un EBITDA de 29,5 millions d’euros, publiera le 18 octobre des résultats semestriels 2018 jugés, par la direction de l’entreprise, conforme aux prévisions annoncées en juin dernier. Voyageurs du Monde fait voyager près de 200.000 clients par an, emploie 1.200 personnes dans le monde et compense, dans le cadre de programmes de reforestation, 100% des émissions CO2 liées aux voyages de ses clients et aux activités des sociétés qui composent le groupe.
Apax Partners, leader européen du private equity basé à Paris, a signé un accord avec SK Capital pour l’acquisition de 100 % du groupe AEB, qui revendique la place de leader mondial des ingrédients et services associés pour le vin, les produits alimentaires et les boissons. L’équipe dirigeante de la société réinvestit aux côtés des fonds Apax.Le groupe AEB emploie plus de 300 personnes, dont 170 agents et commerciaux dans 13 pays. La société compte huit unités de production, quatre laboratoires de recherche et développement et sept laboratoires de contrôle qualité dans le monde. En 2017, la société a généré un chiffre d’affaires de près de 100 millions d’euros.AEB a pour objectif de poursuivre son développement international en s’appuyant sur son réseau d’agents et commerciaux à travers le monde et de mettre en œuvre une stratégie ambitieuse combinant développement organique et acquisitions externes.Les modalités financières de la transaction ne sont pas divulguées. La transaction devrait être finalisée début octobre.
La banque espagnole Santander a annoncé, ce 19 septembre, la signature d’un accord avec une filiale de Cerberus Capital Management portant sur la vente d’un portefeuille de biens immobiliers résidentiels pour un montant de 1,53 milliard d’euros. Le montant de cette cession représente « 55% de la valeur brute comptable » des immeubles, a précisé Banco Santander dans un communiqué. Ce portefeuille est composé 37.500 biens résidentiels, ajoute le groupe espagnol. Ces biens seront transférés dans de nouvelles sociétés contrôlées par Cerberus ou ses filiales. Santander, pour sa part, conservera une participation minoritaire dans ces structures, a indiqué Banco Santander.
L’adoption généralisée de l’approche durable et des critères ESG se heurte encore à une certaine confusion autour de ces notions, selon une enquête d’UBS publiée ce 19 septembre (*). Pas loin de trois investisseurs sur quatre (72%) estime que la terminologie utilisée dans l’investissement durable est déroutante. En outre, les investisseurs semblent incapables de différencier les trois grandes approches dans l’investissement durable : intégration, exclusion et investissement d’impact. Malgré ces critiques, 58% de l'échantillon s’attend à ce que l’investissement durable devienne la norme dans la gestion d’actifs dans une dizaine d’années.Les pays comme la Chine, le Brésil et les Emirats Arabes Unis montrent une forte acceptation pour les produits durables, avec des taux d’adoption de respectivement 60%, 53% et 53%, alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne se retrouvent en queue de peloton avec des taux de seulement 12% et 20%. Les auteurs de l'étude observent toutefois que ces réticences n’empêchent pas les investisseurs américains d’afficher dans leurs portefeuilles une allocation moyenne de 49% dédiée aux investissements durables.L’enquête montre aussi que très peu d’investisseurs sont prêts à sacrifier du rendement lorsqu’ils acceptent d’adopter une approche durable. En fait, 82% des investisseurs estiment que les rendements des investissements durables seront égaux ou supérieurs à ceux des investissements traditionnels. Ils estiment que les entreprises durables sont davantage responsables, mieux gérées et qu’elles pensent à plus long terme. Les attentes en matière de rendement sont très variables d’un pays à l’autre. En Chine et au Brésil, où l’adoption de l’approche durable est élevée, plus de 70% des investisseurs estiment que les investissements durables vont surperformer les investissements traditionnels. Aux Etats-Unis et au Royaume, les investisseurs qui s’attendent à une meilleure performance ne sont plus que 19% et 27%.Outre le déficit de connaissances sur l’approche, les investisseurs sont 72% à indiquer que la principale barrière à l’investissement durable est l’impossibilité de quantifier l’impact de tels investissements. Ils sont aussi 68% à observer que les options d’investissement durable ne sont pas fermement établies : les historiques de performance sont trop courts et il existe très peu ou pas d’entreprises durables connues.(*) Dans le cadre de cette enquête («UBS Investor Watch»), réalisée entre juin et août 2018, UBS a contacté plus de 5.300 investisseurs fortunés (HNWI) disposant d’au moins 1 million de dollars d’actifs investissables. L’enquête a été menée dans dix pays : Brésil, Chine, Allemagne, Hong Kong, Italie, Singapour, Suisse, Emirats Arabes Unis, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Les hedge funds affichent une performance de 0,45% sur les huit premiers mois de l’année, leur rendement le plus faible depuis 2011 où ils avaient reculé de 0,40% entre janvier et août, selon les dernières statistiques communiquées par Eurekahedge. Près de 46% des gestionnaires de hedge funds sont dans le vert depuis le début de l’année, 12% d’entre eux ayant réalisé des progressions à deux chiffres, selon la base de données Eurekahedge Global Hedge funds. Les actifs sous gestion se sont accrus de seulement 7,4 milliards de dollars à fin août 2018, contre 147,4 milliards de dollar entre janvier et août 2017. Les meilleurs résultats ont été enregistrés par les gestionnaires actions long/short qui affichent des gains de 5,65% sur huit mois alors que les spécialistes de l’obligataire ont gagné 5,35% sur la même période.
Le groupe bancaire espagnol Banco Santander a annoncé hier la vente d’un portefeuille d’immobilier résidentiel à une société affiliée à Cerberus Capital Management, pour environ 1,54 milliard d’euros. Le prix de l’opération équivaut à 55% de la valeur comptable brute du portefeuille, a précisé Santander. Ce portefeuille de biens saisis consiste en 35.700 logements, parkings associés et lieux d’entreposages. Ce portefeuille sera géré par Haya Real Estate, une société de gestion immobilière affiliée au groupe Cerberus.Cette transaction a été structurée par le transfert du portefeuille à une ou plusieurs sociétés nouvellement constituées («NewCo»), dont le capital sera apporté et / ou transféré de sorte que l’investisseur affilié Cerberus, directement ou indirectement, soit propriétaire d’une participation comprise entre 51% et 80% dans la NewCo, Banco Santander détenant le solde. Le pourcentage exact de participation dans la NewCo sera déterminé avant la clôture.Cette transaction, dont la banque assure qu’elle n’a pas d’impact significatif sur le capital et les résultats de Banco Santander, devrait être finalisée à la fin de cette année ou au premier trimestre de 2019.
Les investisseurs sont de plus en plus prudents, avec 5,1 % de cash en moyenne dans leur portefeuille en septembre contre 5% au mois d’août et 4,7% le mois précédent, selon le dernier Fund Manager Survey de BofA Merrill Lynch réalisé entre les 7 et 13 septembre auprès d’un échantillon de 244 participants représentant un encours cumulé de 742 milliards de dollars. Ce niveau est un plus haut depuis 18 mois. En même temps, l’allocation aux actions américaines grimpe de 2 points avec une surpondération nette de 21%, la plus importante depuis janvier 2015; les États-Unis sont la région la plus favorisée au monde pour le deuxième mois consécutif, les investisseurs achetant de la croissance plutôt que des valorisations, tant au niveau régional que sectoriel.La rotation de septembre montre que les investisseurs vendent les marchés émergents, les banques et le secteur des matériaux en faveur du Japon, du secteur de la santé et de l’industrieL’allocation aux actions mondiales a glissé de 11 points pour une surpondération nette de 22%, proche des niveaux de juillet, soit parmi les plus bas des 18 derniers mois. En effet, 24% net des investisseurs interrogés s’attendent à un ralentissement de la croissance mondiale l’an prochain, contre 7% en août, et aux pires perspectives de l'économie mondiale depuis décembre 2011. L’allocation aux actions des marchés émergents recule de 9 points pour atteindre une sous-pondération nette de 10%, la plus faible depuis mars 2016. BofAmerica Merrill Lynch note d’ailleurs qu’il s’agit d’un renversement massif par rapport à la surpondération nette de 43% en avril 2018.Le pourcentage net de participants à l’enquête déclarant que l’or est sous-évalué a atteint son plus bas niveau jamais enregistré depuis 17 ans, soit 19%, en baisse de 8 points de pourcentage par rapport à août.
L’année 2018 se présente sous les meilleurs auspices pour l’actionnariat salarié en France. A fin juin 2018, les entreprises du SBF 120 ont en effet annoncé 26 opérations d’actionnariat salarié, selon une étude présentée hier à la presse par Eres, le spécialiste de l’actionnariat salarié et de l’épargne salariale. Ce chiffre est en hausse de 37% par rapport à la même période de 2017, date à laquelle seules 19 opérations avaient été enregistrées. « 2018 s’annonce comme un grand cru pour l’actionnariat salarié », a avancé Olivier de Fontenay, directeur général d’Eres.Une bonne nouvelle après un exercice 2017 mitigé. « Le bilan de l’année 2017 est en demi-teinte pour l’actionnariat salarié », n’a pas caché Olivier de Fontenay. De fait, la part des entreprises du SBF 120 ayant un dispositif collectif d’actionnariat salarié ne cesse de baisser depuis 2012 pour s’établir à 73,5% à fin 2017 contre 82% en 2013. « C’est la preuve que l’actionnariat salarié ne se porte pas si bien en France », a constaté Olivier de Fontenay. De même, la part du capital détenue par les salariés (hors dirigeants) est passé de 2,9% en 2012 à 2,2% en 2017. Enfin, le taux de démocratisation (à savoir le pourcentage de salariés actionnaires par rapport au nombre de salariés total) a également diminué pour s’établir à 39% fin 2017 contre 50% en 2012. « La baisse de ces indicateurs est liée, notamment, à l’instabilité et l’alourdissement de la fiscalité sur les programmes d’attributions gratuites d’actions, a expliqué le directeur général d’Eres. En 2017, nous avons comptabilisé 5 plans collectifs d’attributions contre 11 en 2012. En outre, la hausse du forfait social de 8% à 20% a diminué les budgets d’abondement, rendant ainsi les plans d’attributions gratuites beaucoup moins attractifs. »Le tableau est pourtant loin d’être aussi noir pour l’actionnariat salarié en France. En 2017, 28 entreprises du SBF 120 (soit 23%) ont en effet réalisé 32 opérations d’actionnariat salarié (augmentation de capital réservée aux salariés ou cession d’actions), note Eres dans son étude. Un chiffre en-deçà du record de 35 opérations enregistrées en 2016 mais qui reste « supérieur à la moyenne observée depuis 2006, soit 30 opérations par an », a expliqué Olivier de Fontenay. Mieux, l’an dernier, le montant total des opérations réalisées a atteint le niveau record de 2,7 milliards d’euros, bien au-dessus de la moyenne de 2 milliards d’euros depuis 2012. « Les opérations d’actionnariat salarié ont représentées 19% de la valeur de l’ensemble des offres publiques réalisées en 2017 en France », a souligné Olivier de Fontenay. Autre indicateur satisfaisant : le montant moyen des opérations frôle désormais les 100 millions d’euros (99,6 millions d’euros exactement), contre une moyenne de 79,5 millions d’euros depuis 2012.Autre enseignement notable : la performance des programmes d’actionnariat salarié se maintient à un niveau très satisfaisant, à en croire Eres. De fait, sur 175 opérations d’actionnariat salarié réalisées par les entreprises du SBF 120 entre 2006 et 2012, les salariés ont été gagnants dans 80% des cas sans abondement, avec le dividende et la décote, « alors qu’un actionnaire individuel normal aurait été gagnant dans 71% des cas seulement », note l’étude d’Eres. Avec un taux d’abondement de 100%, les salariés auraient été gagnants dans 95% des cas au bout de 5 ans.L’étude Eres s’est également attardée sur la place de l’actionnariat salarié dans les sociétés non cotées. Et force est de constater que ce dispositif reste encore limité en France. Sur la base d’une étude de 2016 menée par Opinionway auprès de 700 entreprises de 20 à 100 salariés, seulement 4% d’entre elles avaient mis en place un dispositif d’actionnariat salarié. « La France est clairement en retrait dans ce domaine par rapport au reste de l’Europe », a noté Matthieu Chauvin, directeur commercial d’Eres. Surtout, seules 5% des entreprises envisagent de mettre en place un tel dispositif à l’avenir. Les dirigeants s’inquiètent notamment de potentiels problème de confidentialité en interne, de problèmes de gouvernance et de dilution du pouvoir et, enfin, des conséquences en cas de transmission de l’entreprise. Pour autant, en 2017, l’étude d’Eres souligne que 52 entreprises ont tout de même réalisé 74 opérations d’actionnariat salarié en 2017. Eres a également constaté que pour la majorité des entreprises non cotées, l’entrée d’un nouvel actionnaire est à l’origine de 54% des opérations d’actionnariat salarié.
Selon les informations de Capital Finance, le fonds Astorg pourrait venir animer prochainement le marché de l’aéronautique avec l’officialisation de la prise de contrôle du sous-traitant nantais Aries Alliance. Ce leader mondial des techniques de formage des panneaux de fuselage et d’ailes, dont la valorisation atteindrait près de 300 millions d’euros, aurait aussi intéressé des investisseurs comme Tower Brook ainsi qu’un consortium bâti autour d’IDI et du Groupe Chevrillon. Ces deux derniers avaient déjà agi de concert pour racheter Alkan, le fabricant français de systèmes d’emports et d’éjection pour l’aéronautique, il y a près d’un an.