Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La foncière française a signé un protocole d’accord en vue d’investir 112 millions d’euros afin de construire sept maisons de retraite médicalisées dans le nord de l’Italie. Les livraisons des sept maisons de retraite sont prévues entre fin 2019 et fin 2021, l’ensemble totalisant 1.020 lits et 52.200 mètres carrés. «Ces actifs sont entièrement pré-loués dans le cadre de baux d’une durée de 18 ans fermes, et seront exploités par le groupe Gheron», explique Icade. La signature définitive est prévue au cours du quatrième trimestre 2018 après obtention des accords et agréments nécessaires.
Groupe Renault et le fonds Newfund ont annoncé ce 5 octobre leur investissement dans la start-up Akoustic Arts, spécialisée dans le son directionnel, afin d’accélérer sa croissance et de lui permettre de développer ses produits à grande échelle.Cet investissement s’accompagne en parallèle d’un contrat de collaboration entre le Groupe Renault et la jeune société afin de mener un projet de développement commun visant à embarquer la technologie Akoustic Arts au sein des véhicules Renault. Le montant du tour de table n’a pas été dévoilé.Newfund se présente comme un fonds d’investissement early stage doté de 230 millions d’euros, après une récente levée de fonds de 130 millions d’euros.
La société de participations CIC Capital (Suisse), filiale du groupe français Crédit Mutuel-CM11, a pris une part minoritaire «importante» dans le groupe lucernois Hunkeler, spécialisé dans l’impression numérique de qualité, rapporte L’Agefi suisse. Il s’agit de la cinquième prise de participation minoritaire prise par CIC Capital(Suisse) sur les deux dernières années. La participation dans Hunkeler doit permettre notamment à cette société alémanique de mieux explorer de nouveaux champs d’activités.
La Française Real Estate Managers (REM) a acquis auprès de Carrere, un ensemble de bureaux en VEFA d’une surface utile de 4 800 m² pour le compte des sociétés civiles de placement immobilier Multimmobilier 2 et Pierre Privilège. L’ensemble immobilier est situé au sein du secteur « Borderouge », au Nord-Ouest de Toulouse. Le projet est composé de deux bâtiments indépendants de 2 443 m² et 2 437 m² utiles chacun. La livraison est prévue pour le 2ème trimestre 2019. L’ensemble est pré-loué à 60% à Loft One (société d’administration de biens).
M&G Real Estate a annoncé sa première acquisition sur le marché londonien pour le compte du M&G UK Enhanced Value Fund, en l ‘occurrence un immeuble de bureaux situé à Clerkenwell (St John’s Square) pour un montant de 28,5 millions de livres. Lancé en début d’année, le fonds a ainsi réalisé sa quatrième acquisition.L’immeuble développe une surface locative d’un peu plus de 2.500 mètres carrés et devrait bénéficier dès l’an prochain de la proximité d’une nouvelle ligne de chemin de fer (Crossrail).
Union Investment a annoncé l’acquisition d’un portefeuille d’hôtels, par le biais d’un contrat d’achat à terme («forward purchase») comprenant quatre projets de développement du promoteur benchmark Real Estate Development. Trois de ces hôtels, basés à Dresde, Oberhausen et Eschborn, seront intégrés dans le portefeuille du fonds ouvert immofonds 1, un véhicule distribué uniquement sur le marché autrichien. Le quatrième hôtel, basé à Freiburg im Breisgau, sera intégré dans le fonds réservé aux institutionnels UII Hotel Nr. 1.Les parties sont convenues de ne pas divulguer le montant de l’opération, précise un communiqué.
Un consortium d’investissement mené par la firme britannique de capital-investissement Terra Firma, a annoncé, ce 4 octobre, la conclusion d’un accord portant sur l’acquisition de Parmaco, une société immobilière finlandaise spécialisée dans les immeubles de haute qualité pour les écoles, les garderies et les maisons de retraite. Parmaco a été acquis auprès de MB Funds, une société finlandaise de capital-investissement, par le biais du fonds Terra Firma Special Opportunities Fund IV, en partenariat avec Metric Capital, un gérant paneuropéen de capital privé, et Sun Hung Kai & Co, une société d’investissement basée à Hong Kong. L’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2018.
«Nous adoptons une position surpondérée sur les emprunts d’Etat italiens à 2 ans par rapport aux liquidités», écrit Mark Haefele, responsable des investissements (CIO) d’UBS Global Wealth Management dans une note datée du 3 octobre. Le responsable n’exclut pas la possibilité d’un dégradation d’un cran de la notation de crédit de l’Italie en raison notamment des inquiétudes suscitées par les plans budgétaires expansionnistes du gouvernement italien mais estime malgré tout que «le pays devrait conserver une notation investment grade pendant au moins les 12 prochains mois, et il y a très peu de chances, selon nous, que l’Italie fasse défaut au cours des deux prochaines années. Seulement 13% des emprunts d’Etat doivent être renouvelés d’ici fin 2019, de sorte que la hausse des rendements n’augmente que progressivement le coût de la dette».Dans ce contexte, «nous pensons que les récentes ventes massives offrent aux investisseurs une occasion intéressante d’acheter des obligations italiennes à deux ans. Nous mettons toutefois en garde contre les obligations italiennes à long terme et contre toute exposition concentrée sur ces dernières», écrit Mark Haefele.
La société d’investissement Ardian a annoncé, hier, avoir signé un accord en vue d’acquérir une participation majoritaire dans la société Inula auprès de Vendis Capital, Dominique Baudoux (fondateur et président) et Sergio Calandri (directeur général). Les détails de l’opération n’ont pas été divulgués.Le groupe Inula est né de l’union de Pranarôm et de HerbalGem, deux laboratoires pionniers dans le domaine des thérapies naturelles et fondés respectivement en 1985 et 1986. Inula est aujourd’hui un groupe spécialisé dans les les remèdes à base de plantes.A l’occasion de cette opération, Sergio Calandri, directeur général du groupe, réinvestira aux côtés d’Ardian, tout comme Vendis Capital et le fondateur de Pranarôm, Dominique Baudoux.
Blackstone Group va racheter Clarus, une société d’investissement spécialisée dans les sciences de la vie, afin de servir de plate-forme pour de futures acquisitions et partenariats dans un domaine qui, selon le groupe, n’a pas accès au capital, rapporte le Wall Street Journal. L’accord, qui devrait être annoncé aujourd’hui, marquera les débuts de Blackstone dans le domaine des sciences de la vie, rejoignant ainsi ses investissements dans les secteurs de l’assurance et de l’infrastructure en tant que tout nouveau secteur d’activité pour le gérant en capital investissement. Clarus a déjà investi dans la biotechnologie, les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, et Blackstone affirme que l’entreprise pourrait devenir beaucoup plus importante. Basée à Boston et San Francisco, Clarus détient plus de 2,6 milliards de dollars d’actifs et a investi dans plus de 50 entreprises. Son équipe compte une douzaine de professionnels de l’investissement, y compris des anciens de sociétés pharmaceutiques comme Merck & Co. et Genentech Inc.
L’une des principales sociétés de conseil aux fonds de pension britanniques, Pension & Investment Research Consultants (Pirc), qui influence les décisions d’investisseurs totalisant plus de 1.500 milliards de livres d’actifs, a appelé les investisseurs britanniques à voter contre les projets d’Unilever de déménager son siège aux Pays-Bas.La société de gestion britannique Royal London Asset Management a déjà manifesté son hostilité à ce projet et des actionnaires représentant plus de 12% du capital britannique d’Unilever, dont Aviva Investors, Legal & General Investment Management et Columbia Threadneedle, ont également indiqué qu’ils étaient opposés au projet. S’il met en oeuvre son projet de déménagement, Unilever sortirait notamment de l’indice FTSE 100. Une telle exclusion obligerait de nombreux fonds à céder leurs titres Unilever sans pouvoir décider du prix de l’action et du calendrier de vente.
Honda Motor a annoncé hier son intention d’investir 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) sur 12 ans dans la division véhicule autonome de General Motors après y avoir pris une participation de 750 millions de dollars. Le constructeur automobile japonais travaillera avec le groupe américain et GM Cruise au financement et au développement d’un véhicule autonome pouvant être produit en série en vue d’un déploiement mondial, a déclaré GM.
Honda Motor a annoncé aujourd’hui son intention d’investir 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) sur 12 ans dans la division véhicule autonome de General Motors après y avoir pris une participation de 750 millions de dollars. Le constructeur automobile japonais travaillera avec le groupe américain et GM Cruise au financement et au développement d’un véhicule autonome pouvant être produit en série en vue d’un déploiement mondial, a déclaré GM.
Swiss Prime Site (SPS) et Credit Suisse Asset Management (AM) procèdent à un échange d’actifs, rapporte L’Agefi suisse. La société immobilière soleuroisetransfère ses 24,2% dans le complexe commercial zurichois Sihlcity à Credit Suisse Asset Management, qui en devient du coup l’unique propriétaire. En échange, Credit Suisse Asset Management cède trois biens immobiliers intégralement loués à Zurich et à Worblaufen. L’opération est devisée à 221 millions de francs par SPS, qui souligne que les revenus locatifs annuels de 11,7 millions de francs de ses nouveaux objets sont supérieurs de 0,8 million au produit de sa part dans Sihlcity. L’opération est valorisée à 221 millions de francs par SPS, qui souligne que les revenus locatifs annuels de 11,7 millions de francs de ses nouveaux objets sont supérieurs de 0,8 million au produit de sa part dans Sihlcity. Credit Suisse répartira les nouvelles parts dans Sihlcity entre ses fonds 1a Immo PK et Real Estate Fund Interswiss.
Extendam, la société de gestion dédiée à l’investissement dans les PME et les actifs tangibles, a annoncé, hier, l’acquisition d’un portefeuille de trois hôtels Mercure en Allemagne. La société de gestion a investi aux côtés de SomnOO, le propriétaire et exploitant suisse, et des investisseurs Rive PI et 123 IM. Ces trois hôtels sont situés à Hagen, Hamm et Lüdenscheid, en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les trois hôtels, qui resteront tous sous enseigne « Mercure », représentent un total de 458 chambres et de nombreuses salles de conférence. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés.
Le fonds d’investissement britannique, piloté par le Français Bernard Liautaud, vient de créer une structure pour racheter des parts aux fondateurs et aux premiers investisseurs des start-up européennes, rapporte le quotidien Les Echos. Baptisée « Liquidity One », cette nouvelle entité dispose d’une poche de 145 millions de dollars. « Lorsque l’on regarde ces entreprises qui se développent très vite, on voit bien qu’elles n’ont pas vraiment de porte de sortie, explique Bernard Liautaud. C’est pourquoi nous voulons proposer aux premiers investisseurs de leur racheter des parts en dehors des cycles habituels de financement. » Cette stratégie concerne directement les fondateurs et les acteurs qui financent l’amorçage, très nombreux en France par exemple. Habituellement financeur des start-up en série A, Balderton va pouvoir ainsi entrer dans des entreprises plus matures, qui connaissent des phases de croissance très fortes. Selon lui, environ 500 start-up européennes ont levé plus de 20 millions d’euros dans lesquelles des fondateurs ou des investisseurs pourraient être intéressés par cette option de liquidités.
La firme américaine de capital-investissement KKR a annoncé, ce 2 octobre, avoir finalisé l’acquisition de BMC Software, un éditeur de logiciels professionnels qui aident les entreprises à optimiser les technologies de l’information. BMC Software a été acquis auprès d’un consortium d’investisseurs mené par Bain Capital Private Equity et Golden Gate Capital, aux côtés de GIC, Insight Venture Partners et Elliott Management. Les détails de l’opération, annoncée en mai 2018, n’ont pas été dévoilés.
Alors qu’Aryzta, groupe suisse de boulangerie industrielle a commencé à retrouver la confiance du marché après la publication de ses résultats annuels hier, il doit faire face à la fronde de son premier actionnaire, Cobas AM, avec près de 15% du capital (contre seulement 3% fin juillet 2017), rapporte L’Agefi. Il estime que les progrès réalisés depuis que Kevin Toland a pris les rênes du groupe en septembre 2017 ne nécessitent pas l’augmentation de capital de 800 millions d’euros qui sera soumise au vote lors de l’AG du 1er novembre et que le fonds estime trop dilutive. Cobas AM souhaite faire d’autres propositions. Il les présentera au conseil, voire convoquera une assemblée générale extraordinaire. Le mois dernier, Larius Capital, avec moins de 3% du capital, contestait déjà l’augmentation de capital, demandant la cession des actifs américains. «Ce serait complètement fou de vendre ces actifs, et encore plus fou de les vendre au moment où leur valeur serait très faible», a déclaré hier Kevin Toland. L’Amérique du Nord est clé pour le groupe, car c’est le plus grand marché, et en croissance, a-t-il ajouté.
La société de gestion allemande Hansainvest, dont les actifs sous gestion dans l’immobilier et les infrastructures s'élèvent à plus de 4,6 milliards d’euros, a annoncé ce 1er octobre une prise de participation de 50% au projet «Global Tower» de tour du groupe immobilier allemand GEG (German Estate Group), dans le centre de Francfort. Après livraison du projet vers la fin de l'été 2020, l’immeuble sera intégré à 100% dans un fonds réservé aux investisseurs institutionnels, précise un communiqué. Le coût global de ce projet s'élève à environ 340 millions d’euros.L’immeuble développera sur une trentaine d'étages une surface locative de plus de 33.00 mètres carrés.
Les fonds de capital investissement Bain Capital et Cinven, qui ont pris l’an dernier le contrôle du spécialiste allemand des traitements génériques Stada, ont annoncé lundi leur intention d’acheter le solde du capital à un prix plus élevé et de retirer le groupe de la cote, rapporte Reuters. Les deux fonds ont dit vouloir proposer 81,83 euros par action, ajoutant qu’un actionnaire minoritaire détenant 12% de Stada avait exprimé son soutien irrévocable à cette offre. Nidda Healthcare, le véhicule d’investissement de Bain et Cinven, n’a pas précisé le nom de cet actionnaire mais le fonds activiste Elliott détient une participation de plus de 10%, selon des données Thomson Reuters.