Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Près de la moitié des investisseurs institutionnels (48%) estiment que les actifs d’infrastructures sont trop chers, ce qui ne les empêche pas de maintenir des allocations élevées dans la classe d’actifs, selon un sondage annuel présenté ce 17 octobre à la conférence IPE Real Assets & Infrastructure. Les institutionnels sont 68% à investir dans la classe d’actifs, alors que 59% envisagent de le faire et que 27% ont des projets fermes dans ce sens.Mais les préoccupations sur les prix pourraient entraîner un ralentissement de l’activité d’investissement. Seulement 9% des investisseurs dans les infrastructures n’ont réalisé aucun investissement au cours des douze derniers mois, 15% d’entre eux indiquent qu’ils ne feront pas de transactions au cours des dix-huit prochains mois. Cela dit, 35% d’entre eux envisagent d’investir jusqu'à concurrence de 50 millions d’euros dans les dix-huit prochains mois, 38% jusqu'à 200 millions, 13% jusqu'à 500 millions d’euros et 9% à plus de 500 millions d’euros.La majorité des investisseurs (70%) indique que la montée des taux d’intérêt ne devrait pas affecter leurs allocations dans les infrastructures, tandis que 25% estiment que cela aura un impact négatif. Sur la question de savoir pourquoi les institutionnels qui ne sont pas investis dans les infrastructures évitent la classe d’actifs, la principale raison invoquée est le manque de ressources en interne (43%), devant l’illiquidité de la classe d’actifs (38%) et un déficit de taille pour avoir des allocations signficatives (38%).
La fondation Responsible Finance & Investment (RFI), basée à Londres, a annoncé ce 17 octobre son intention de développer un outil basé sur la technologie blockchain pour suivre les engagements des entreprises dans la finance durable et identifier celles qui ne seraient pas à la hauteur de leur credo éthique. La fondation va travailler avec un groupe de 23 autres signataires pour développer cet outil au cours des douze prochains mois.A l’origine de cette initiative, le fait que malgré une croissance spectaculaire des actifs financiers investis avec une approche durable (près de 23.000 milliards de dollars d’actifs à fin 2016), la confiance dans le système financier n’a pas beaucoup progressé depuis 2009. Selon un sondage réalisé par Edelman dans 28 pays développés et émergents, seulement 54% de la population fait confiance au secteur des services financiers contre 48% juste après la grande crise financière de 2008.Le nouvel outil devrait permettre de débusquer les adeptes du «greenwashing» et il devrait ainsi faciliter la mise en valeur des actions concrètes mettant en oeuvre les principes de finance responsable de plus en plus revendiqués par les acteurs des services financiers.Les 24 signatairesAcross Red LinesBioversity InternationalBlossom FinanceDVA Consulting Sdn BhdEco-unionEthis CrowdEuropean Partners for the EnvironmentFinocracyFondation des transitions / Transitions FoundationHutton Financial Management LtdImmersion 4Islamic MarketsItalian Alliance for Sustainable Development (ASviS)ixo FoundationKottackalMagni Global Asset Management LLCMENA FinTech AssociationRFI FoundationSimply EthicalSolidSwiss Arab NetworkthirdACTUnitedCoinV4SDG - Visegrad for Sustainability
Les gestionnaires de fortune indépendants revoient leurs allocations afin de se prémunir contre les aléas politiques et les risques d’une accentuation de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. De leur point de vue, les deux plus gros risques de marché sont le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine (43% des répondants) et la situation politique difficile en Europe (24%), selon le dernier sondage trimestriel réalisé par le groupe Aquila en partenariat avec le site spécialisé finews.Plus prudents, les investisseurs ont ainsi réduit leurs allocations actions et obligations et renforcé leur exposition aux actifs alternatifs, à l’or et à d’autres métaux précieux en se ménageant une poche de liquidité plus importante. Dans le détail, la part des obligations est passée de 34,3% à 29% et celle des actions de 44,3% à 42%. Les investissements alternatifs passent de 5% à 10% du portefeuille tandis que l’or et les autres métaux précieux montent à 5,2% contre 4,4% précédemment, la poche de cash ressortant désormais à 13,5% contre 12% un trimestre plus tôt.
La plateforme d’investissement dans l’immobilier européen Henderson Park a annoncé ce 16 octobre avoir bouclé l’acquisition de l’hôtel Westin Paris-Vendôme auprès du fonds souverain de Singapour GIC pour un montant de 550 millions d’euros. Henderson Park précise dans un communiqué que l’hôtel continue d’opérer sous la marque Westin. Le portefeuille européen de Henderson Park comprend également Le Méridien Etoile, acquis en novembre 2016, le Grand Hyatyt Athens et les hôtels Hilton Metropole à Londres et Birmingham.
L'économie mondiale est entrée dans une phase de fin de cycle pour 85% des investisseurs, soit 11 points de pourcentage de plus que les plus hauts niveaux atteints en décembre 2007, selon le dernier Fund Manager Survey réalisé par Bank of America Merrill Lynch entre les 5 et 11 octobre auprès d’un échantillon représentant un encours cumulé de 646 milliards de dollars. Près de 40% des répondants (38% très exactement) s’attendent à une décélération de l'économie au cours des douze prochains mois, le plus mauvais pourcentage sur l'économie mondiale depuis novembre 2008. Dans ce contexte, les investisseurs, plutôt pessimistes, maintiennent des poches de cash élevées à 5,1%, largement au-dessus de la moyenne sur dix ans de 4,5%.Toutes les composantes du sondage illustrent le pessimisme ambiant. Les répondants sont 35% à ne pas s’attendre à une amélioration des bénéfices des entreprises de 10% ou plus au cours des douze prochains mois, un retournement significatif par rapport au même pourcentage de 35% des investisseurs qui en février dernier prévoyaient une amélioration des résultats. Ils sont 20% à miser sur une détérioration des résultats dans le monde au cours des douze prochains mois, là aussi un renversement complet des perspectives par rapport à janvier 2018 lorsque 39% des investisseurs s’attendaient à une amélioration des résultats.Les investisseurs estiment par ailleurs que le dollar est surévalué, notamment par rapport aux devises émergentes qui n’ont jamais été aussi sous-évaluées depuis que le sondage existe. La guerre commerciale reste le principal risque extrême pour 35% des investisseurs mais ce pourcentage diminue depuis trois mois alors que les inquiétudes sur le resserrement quantitatif augmentent à 31%. «Les investisseurs sont pessimistes sur la croissance mondiale», commente Michael Hartnett, stratégiste en chef chez BofA Merrill Lynch, «mais pas suffisamment pessimistes pour signaler autre chose qu’un rebond à court terme sur les actifs risqués».
Le tribunal de commerce de Marseille a désigné mercredi le groupe Colony Capital comme repreneur de Maranatha, la société de gestion d’actifs dans l’hôtellerie qui avait été placée en redressement judiciaire le 27 septembre 2017. Le projet de reprise devra être validé par les assemblées générales des sociétés portant les actifs du groupe. Colony a été préféré aux offres défendues par Tikehau Capital, le trio Apollo-Paris Inn-123 IM ou Attestor Capital.
Omnes Capital a annoncé mercredi la signature d’un partenariat avec le promoteur/opérateur Culture & Patrimoine en vue de participer au financement de la rénovation de bâtiments emblématiques des principales métropoles françaises. Prenant la forme d’une foncière commune, cette initiative se traduira par une première opération concernant un bâtiment de 2.800 mètres carrés dans la forêt de Meudon.
La start-up suisse Sequana Medical a levé quelque 8,5 millions d’euros auprès d’investisseurs pour amener son produit sur le marché, à savoir une pompe («Alpump») implantée dans l’abdomen pour lutter contre les maladies du foie, rapporte L’Echo. Les investisseurs existants, notamment LSP et Capricorn Venture Partners, ont participé à ce tour de table. Ils ont été rejoints par de nouveaux venus: le fonds d’investissement Newton Biocapital d’Alain Parthoens, PMV et SFPI-FPIM. Sequana a par ailleurs décidé de quitter Zurich pour venir s’installer à Gand.Selon le quotidien belge, l’entreprise s’installe à Gand sous l’impulsion de son président Rudy Dekeyser. Ce dernier a été directeur de l’Institut flamand de biotechnologie (VIB) et est maintenant à la tête de Life Sciences Partners (LSP), un fonds d’investissement néerlandais qui soutient les sociétés biopharmaceutiques.
Le plus important actionnaire d’Aryzta (avec une participation d’environ 15%), Cobas Asset Management, à travers les fonds de placement gérés, monte au créneau. Il propose une alternative à l’augmentation de capital de 800 millions d’euros proposée par les dirigeants du leader de la boulangerie surgelée, rapporte L’Agefi suisse. Si elle n’est pas acceptée par le conseil d’administration d’Aryzta, Cobas demandera alors une assemblée générale extraordinaire à laquelle il exposera son plan. Concrètement,Cobas préconise d’entreprendre immédiatement une augmentation de capital de 400 millions d’euros et d’envisager une augmentation supplémentaire de 400 millions, si nécessaire, à un horizon de 12 mois. Une seconde mesure consiste à vendre plusieurs actifs non stratégiques pour plus de 200 millions d’euros. Cobas a identifié l’intérêt porté par un acheteur disposé à payer un prix raisonnable pour cela et pouvant conduire à une transaction à très brève échéance.Par ailleurs, Aryzta doit poursuivre ses efforts pour vendre sa participation de 49% dans Picard (produits surgelés alimentaires) ainsi qu’obtenir une notation decrédit (credit rating) afin d’accroître les options de financement pour des besoins additionnels. Ces différents étapes pourraient plus de 600 millions d’euros à très court terme et avec des coûts mineurs, un montant qui est proche de celui proposé par les administrateurs d’Aryzta (750 millions d’euros, y compris les coûts), d’après Francisco Garcia Paramés, président et CEO de Cobas. Aryzta pourrait ainsi, avec une probabilité qui n’est pas moindre, engranger près de 1 milliard d’euros durant les 12 prochains mois, à l’inclusion de Picard et du cash-flow libre (free cashflow) généré par les affaires. Cobas se déclare prêt à soutenir pleinement une augmentation de capital supplémentaire dans 12 mois tout en affichant sa conviction que cela ne sera pas nécessaire.
Le groupe Envision, spécialisé dans la transition énergétique, a réalisé une levée de fonds de 15 millions d’euros auprès d’Eiffel Investment Group dans le cadre d’un financement relais du parc éolien «Entre Tille et Venelle». Situé en Côte d’Or, ce parc de 16 turbines d’une puissance totale de 40 MW produira chaque année 110GWh d’électricité. Il sera mis en service à la fin de l’année 2019. Financeur spécialiste de la transition énergétique, Eiffel Investment Group a répondu au besoin de financement court terme du projet grâce au fonds Eiffel Energy Transition. Le fonds intervient à un stade où le projet est prêt à construire (« Ready to Build ») mais sans que la dette senior et la structure définitive de détention capitalistique du projet ne soient encore finalisées. Le financement relais apporté par le fonds permet donc de démarrer la construction sans attendre la fin du processus d’optimisation de la structure de capital du projet. C’est la quatrième transaction que le fonds réalise dans le domaine de l’éolien depuis son lancement l’année dernière, ce qui porte le montant total de ses investissements sur ce segment à environ 50 millions d’euros.
Universign, le spécialiste français de la signature électronique doit annoncer ce matin une levée12 millions d’euros auprès d’Odyssée Venture, de la Caisse des dépôts et de CM-CIC Innovation, rapporte L’Agefi. Grâce à ces financements, qui succèdent à une levée de 1,7 million d’euros en 2013 emmenée par la filiale du groupe Crédit Mutuel-CM11, Universign entend passer à la vitesse supérieure pour étendre son développement au Benelux, à l’Espagne, à l’Italie et à l’Allemagne. «Nous comptons pour l’heure essentiellement des clients français bien que notre plate-forme soit techniquement utilisée dans plus de 150 pays, explique Julien Stern, fondateur et président d’Universign, qui dispose de ses propres serveurs. Nous souhaitons désormais accélérer notre développement à l'étranger et nous allons pour ce faire quasiment tripler nos effectifs, pour enrichir nos forces commerciales ainsi que notre pôle de recherche et développement et nos équipes techniques». Universign, qui ne communique pas son chiffre d’affaires, prévoit que sa croissance accélérera de 40% à 60% par an. Dans l’Hexagone, le marché de la signature électronique a représenté 35 millions d’euros en 2017.
En tant que principal actionnaire d’Aryzta, groupe industriel de boulangerie suisse, avec 14,5% des actions et des droits de vote, Cobas Asset Management a annoncé hier qu’il «approuvait naturellement des mesures visant à renforcer le bilan afin de permettre à Aryzta de développer son potentiel de création de valeur», mais qu’il ne pouvait pas «défendre des actions qui conduisent à une destruction de la valeur pour les actionnaires telle qu’elle se produirait avec l’augmentation de capital extrêmement dilutive proposée par le conseil d’administration d’Aryzta». Cobas se voit donc obligée de voter contre la proposition du conseil d’administration lors de la prochaine assemblée générale, annonce la société de gestion espagnole.Le fonds espagnol, dirigé par Francisco Garcia Paramés, propose notamment une levée d’argent frais limitée à 400 millions d’euros, et des cessions d’actifs jugés non essentiels pour au moins 250 millions d’euros.L’assemblée générale d’Aryzta aura lieu le 1er novembre prochain. Cobas note que malgré son «alternative avantageuse proposée», le conseil d’administration d’Aryzta a rejeté l’ajout de sa proposition à l’ordre du jour de l’AG du 1er novembre.Par conséquent, Cobas a demandé au conseil d’administration d’Aryzta de convoquer une assemblée générale pour présenter cette proposition directement à tous les actionnaires, sous réserve du rejet par la majorité des actionnaires de l’augmentation de capital de 800 millions d’euros proposée lors de la prochaine assemblée générale.Toutefois, si la majorité des actionnaires soutenait de manière inattendue l’augmentation de 800 millions d’euros proposée par le Conseil d’administration lors de l’Assemblée générale, Cobas a l’intention d’exercer pleinement sa quote-part de l’émission de droits afin de réaffirmer son soutien total à Aryzta.
Après l’entrée des actions chinoises onshore (A-shares) dans l’indice MSCI Emerging Markets en juin dernier, ce sera au tour des obligations chinoises onshore d'être scrutées par les marchés en 2019 avec leur inclusion programmée dans l’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate.Pour Aberdeen Standard Investments (ASI), les indices qui ont globalement boudé jusqu’alors les obligations chinoises onshore devraient se rattraper et progressivement constituer entre 5 et 7% des portefeuilles des indices les plus représentatifs de l’univers obligataire en moins de deux ans."Ne pas être investi en Chine ne représentait jusqu'à présent qu’un coût d’opportunité mais à partir de l’an prochain, il s’agira d’une décision active qui ne sera pas mineure,» a souligné Donald Amstad, responsable des spécialistes en investissements d’ASI en Asie-Pacifique, lors d’une rencontre avec des investisseurs de la place financière parisienne."L’ouverture du marché obligataire chinois onshore aux capitaux étrangers en 2019 va être un événement à ne pas rater pour les investisseurs. Le problème de la Chine est qu’elle ne dispose aujourd’hui d’aucune culture crédit ou actions. Par conséquent, elle tente de l’importer, c’est pourquoi elle s’ouvre aux investisseurs étrangers. En faisant cela, elle souhaite éduquer les investisseurs locaux, qu’ils sachent quelle est la juste valeur d’une obligation ou d’une action,» a exposé Donald Amstad, qui est aussi directeur des opérations pour la distribution des fonds ASI en Asie-Pacifique.Donald Amstad a également rappelé que la dette de la Chine continuait de s’accroître de manière forte mais que les autorités chinoises ont pris conscience de la nécessité de contenir la dette et d’inverser la tendance."Les compagnies détenues par l’Etat ou les entreprises privées autorisées sont désormais autorisées à faire faillite. C’est un pas important,» a noté Donald Amstad.Interrogé sur les supposées manipulations du cours du renminbi par les autorités chinoises, il a répondu que ces dernières cherchaient avant tout à éviter que la monnaie ne s’affaiblisse par crainte d’un mouvement de décollecte des capitaux étrangers du pays. Le fonds Aberdeen Global - China Onshore Bond prend un minimum de risque crédit et n’achète pas d’obligations d’entreprises chinoises privées actuellement, a précisé Donald Amstad.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers LaSalle Investment Management (LaSalle) a annoncé, hier, l’acquisition de l’immeuble Monceau Jadin auprès du groupe Perial pour le compte de la fondation d’investissement Testina. « Il s’agit du premier investissement en France dans le cadre du mandat », souligne LaSalle dans un communiqué. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.Situé dans le 17ème arrondissement de Paris, le Monceau Jadin est un ensemble immobilier d’environ 2 000 m², composé de deux bâtiments interconnectés organisés autour d’une cour intérieure de 200 m² : un immeuble d’angle en pierre agrafée de 5 étages situé au 7/9 rue Jadin et un immeuble de 3 étages de brique et pierre de taille situé au 34 rue Médéric. Entièrement occupé par le groupe Perial, l’immeuble fera l’objet d’une rénovation complète après le départ de Perial.Fondée en 2005 par deux grands fonds de pension suisses, Testina est une fondation d’investissement suisse dédiée aux placements immobiliers internationaux. Géré par LaSalle, le mandat cible l’immobilier d’Europe continentale. Sa stratégie consiste à investir dans des immeubles de bureaux et de commerce dans des villes dynamiques et en croissance au sein des principaux pays de la zone euro, dans une optique d’achat et de gestion de long terme.
L’enthousiasme des investisseurs pour les infrastructures ne faiblit pas, écrit le quotidien Les Echos. Année après année, les capitaux attirés par les fonds spécialisés battent de nouveaux records. Tombés à 11 milliards de dollars en 2009, ils ont dépassé le seuil des 50 milliards en 2015, puis celui des 75 milliards l’année dernière. Et la moisson 2018 s’annonce encore meilleure : plus de 68 milliards de dollars ont déjà été récoltés au cours des trois premiers trimestres, montrent les derniers chiffres de Preqin repris par le quotidien économique. A tire d’exemple, les véhicules dédiés de KKR et ISquared Capital ont chacun levé 7 milliards de dollars. Quant à Blackstone, le fonds américain ambitionne de monter un fonds d’infrastructures de 40 milliards de dollars en collaboration avec le fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF). Ce véhicule sera déjà doté de 5 milliards de dollars.En Europe, les véhicules d’investissement sont plus raisonnables mais les mêmes tendances sont à l’œuvre. Des deux côtés de l’Atlantique, ce sont les sociétés de gestion les plus grandes et les mieux établies qui captent l’essentiel des capitaux. Au 10 octobre, 28 milliards d’euros avaient ainsi été levés par 28 fonds, contre 26 milliards par 38 fonds en 2017. Toutefois, si l’argent coule à flots, l’investir est de moins en moins aisé, note Les Echos.
Indefi a présenté jeudi en exclusivité pour le Global Invest Forum de L’Agefi une étude sur le développement de l’ESG chez les investisseurs en Europe. Le panel étudié concerne 190 institutions (dont 94 institutions de retraite, 82 assureurs et 14 autres investisseurs) représentant 9.000 milliards d’euros d’encours (sur un total européen de 14.600 milliards). L’organisation ESG la plus populaire en Europe est celle des PRI puisque 37% des encours étudiés sont gérés selon ses critères d’investissement. La signature des PRI est plus populaire chez les organismes de retraite (47%) que les assureurs (28%). En termes géographiques, elle est très populaire dans les pays nordiques et néerlandais (plus de 80%). Viennent ensuite comme organismes ESG favoris, les principes UN Global Compact et les PSI (Principles for Sustainable Insurance). Sur les 190 institutions analysées, 56 ne publient pas d’information ESG, 59 publient une information ESG partielle et 75 des informations ESG détaillées. Ces deux dernières catégories représentant 92% des actifs analysés. Indefi note également que le niveau de publication ESG varie significativement d’un pays à l’autre. Ainsi, les Pays-Bas sont champion toutes catégories avec 100% des institutions analysées qui publient des informations ESG. Les pays nordiques se placent en deuxième position (96%) et la France est sur le podium en troisième position (89%). Les deux dernières places sont occupées par les institutions italiennes (50%) et celles de la Belgique et du Luxembourg (38%).
Ampère Gestion, filiale de CDC Habitat, et Swiss Life Asset Managers Real Estate France, agissant pour le compte de cinq investisseurs institutionnels, ont conclu un accord visant à acquérir auprès d’ICF Novedis, filiale du groupe SNCF, 80% de Foncière Vesta. Cette dernière détient un portefeuille de 4.000 logements, destinés en priorité aux collaborateurs de SNCF. La gestion du patrimoine restera confiée à ICF Novedis, qui conserve 20% de Foncière Vesta. « L’accord sera formellement conclu dans les prochains jours, la réalisation de la transaction restant soumise à l’approbation de la Commission Européenne », précisent Ampère Gestion et Swiss Life Asset Managers Real Estate France dans un communiqué commun.Cette part majoritaire au capital de Foncière Vesta est acquise par un consortium de cinq investisseurs institutionnels composé de l’ERAFP, l’Ircantec, CDC Habitat, Swiss Life et Vonovia. Ampère Gestion et Swiss Life Asset Managers Real Estate France ont agi conjointement comme gestionnaires d’actifs pour fédérer les membres du consortium. Dans le cadre de ce partenariat, ICF Novedis conserve la gestion du patrimoine de Foncière Vesta via un contrat d’administration de biens et un mandat de maîtrise d’ouvrage déléguée.Les différents partenaires se réuniront le 16 octobre 2018 pour la signature officielle de l’accord. La cession effective des actions devrait être réalisée d’ici la fin de l’année 2018. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés.
Tikehau Capital et Bpifrance se sont associés afin d’investir 150 millions d’euros par augmentation de capital dans GreenYellow, filiale du groupe Casino spécialisée dans la fourniture de services énergétiques. Cet investissement permettra « d’accélérer la prochaine phase de croissance de Green Yellow en France et à l’international au travers de projets d’ores et déjà identifiés en faveur de la transition énergétique », expliquent les deux partenaires dans un communiqué. Cette opération doit également contribuer « à renforcer sa position de leader sur ses marchés cibles ». Tikehau Capital et Bpifrance détiendront ensemble près de 24% du capital de GreenYellow aux côtés du groupe Casino.Fondée en 2007 au sein du groupe Casino, la société GreenYellow propose des solutions dans le domaine de la transition énergétique. Engagée dans le développement de solutions B2B visant à réduire les dépenses énergétiques de ses clients, GreenYellow a développé plus de 150 projets photovoltaïques décentralisés générant environ 190 MWc et exploite plus de 1.500 contrats d’efficacité énergétique tant avec le groupe Casino qu’avec des clients tiers. GreenYellow compte plus de 260 collaborateurs et est aujourd’hui présent en France, en Amérique Latine, en Afrique et en Asie.
Fidelity International a lancé ce 11 octobre son offre de gestion de fortune numérique en Allemagne, «Fidelity Wealth Expert». Cette nouvelle offre comprend du conseil numérique et un contact personnel avec des experts de Fidelity. Les clients reçoivent des recommandations pour un portefeuille individuel activement géré basé sur leur profil de risque et leurs objectifs financiers de long terme.Les portefeuilles sont gérés par Fidelity, plus précisément par l'équipe multi-asset basée à Londres qui gère environ 38 milliards d’euros. Pour la sélection des fonds, Fidelity se propose d’identifier au niveau mondial les stratégies d’investissement des meilleurs gestionnaires d’actifs pour les différents secteurs, régions et classes d’actifs. Les portefeuilles sont revus sur une base quotidienne et ajustés si nécessaire. Fidelity recommande un horizon d’investissement d’au moins dix ans.Le ticket d’entrée minimum a été fixé à 10.000 euros. Les frais comportent une composante forfaitaire sous la forme d’une commission de gestion annuelle de 0,55% et les coûts des fonds incluant les coûts administratifs des différents fonds en portefeuille, soit en moyenne entre 0,58% et 0,68% par an.
Mata Capital a annoncé l’acquisition, pour le compte d’un fonds sous gestion, d’un ensemble immobilier d’environ 35 000 m² situé dans la zone Massy-Atlantis auprès d’un fonds géré par UBS Immobilier (France). Suite à cet investissement réalisé dans le cadre de sa stratégie à création de valeur, Mata Capital, SGP créée en 2015, gère un encours de 450 millions d’euros au 1er Septembre 2018. Occupé par sept locataires, l’ensemble est composé d’un actif d’environ 25 000 m² exclusivement loué à Thalès SA, et d’un immeuble multilocataires de 10 000 m² accueillant notamment les sociétés Regus, Société Générale, et Universal.