Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Ligier Group a annoncé le 23 août la signature d’un protocole d’accord pour la constitution d’un nouveau tour de table d’actionnaires mené par Siparex, aux côtés de François Ligier et des principaux membres de l’équipe de direction du groupe. Le pool d’investisseurs dirigé par Siparex aux côtés d’Edify sera également composé de Crédit Agricole Régions Investissement, Crédit Agricole Centre-France Développement, et de BNP Développement. Lors de cette opération, l’actionnaire majoritaire actuel 21 Partners cèdera la totalité de sa participation. L’opération, qui reste soumise à l’approbation de différentes autorités compétentes, est attendue pour le début du mois de septembre.Issu du rapprochement en 2008 des sociétés Ligier et Microcar, Ligier Group est co-leader européen de la conception, de l’assemblage et de la commercialisation de quadricycles légers. «Le partenariat avec Siparex va nous permettre de consolider nos positions sur notre marché historique et de saisir les opportunités de croissance que constituent notamment le développement d’une clientèle plus jeune et la montée en puissance de la gamme Ligier Professional», indique François Ligier, président de Ligier Group, cité dans un communiqué. Par ailleurs, le groupe devrait poursuivre son développement à l’international, où il enregistre déjà près de la moitié de son chiffre d’affaires qui s'élève actuellement à 120 millions d’euros.
Bien qu’un peu assagi, Donald Trump ne fait toujours pas recette auprès de la communauté des « hedge funds » et fonds d’investissement, rapporte Les Echos. Sur les 70 millions collectés par Trump le mois dernier, à peine 2 millions viennent du monde alternatif. Alors même que le candidat républicain entend mettre en place une politique fiscale favorable aux fonds. Mais certains grands donateurs, comme Carl Icahn, seraient prêts à mettre la main à la poche si le candidat voulait bien recentrer son discours sur l'économie.
Wilbur Ross, connu pour ses investissements dans des secteurs opprimés, parie que la baisse du pétrole et du gaz a duré suffisamment longtemps pour éliminer les acteurs les plus faibles, rapporte The Wall Street Journal. Sa société d’investissement, WL Ross & Co, a acheté des centaines de millions de dollars de dette dans des sociétés d’énergie en difficulté en vue de prendre le contrôle de ces dernières si elles sont contraintes de céder leur capital à leurs créanciers, indiquent des sources proches du dossier.
Le family office de Steven Cohen, Point72 Asset Management, a pris une participation de 5,4 % dans Square, la société de paiements mobiles gérée par Jack Dorsey, le co-fondateur de Twitter, rapporte le Financial Times. Selon des données de la Securities and Exchange Commission, la société a acquis 6,66 millions d’actions. Point72 AM gère 11 milliards de dollars.
Les investissements des sociétés de capital risque dans les start-up spécialisées dans les technologies financières se sont élevées à 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit deux fois moins qu’au trimestre précédent, selon une étude publiée par KPMG et CB Insights évoquée par le Börsen-Zeitung. Une pause favorisée notamment par les incertitudes sur les marchés mondiaux et des valorisations élevées. Toutefois, les FinTech européennes ont attiré davantage de capitaux que par le passé alors que les investissements aux Etats-Unis et en Asie ont fortement diminué. Cela dit, aucune FinTech européenne n’a pas recueillir plus de 50 millions de dollars.
Créée il y a une quinzaine d’années, l’agence de notation éthique Covalence cible désormais la gestion d’actifs. «Historiquement, Covalence s’adressait aux clients corporate pour lesquels nous publiions gratuitement les rankings. Ce qui augmentait notre visibilité, mais pas nos affaires et nos revenus. En tant qu’acteur de niche, nous nous recentrons, en effet, sur le marché de la finance en Suisse, les investisseurs et les fondations. Notre offre a donc évolué: elle se compose actuellement de benchmarks professionnels et ne s’adresse plus qu’à nos clients. Je peux citer trois exemples. Depuis début 2016 nous fournissons à l’asset manager genevois Vandaalen & Cie des ratings sur les actions suisses, qui sont utilisés pour un AMC (Actively Managed Certificate). Nous sommes aussi engagés dans un partenariat avec BBGI Group sur des indices en actions suisses. Et depuis 2015, nous collaborons avec la fondation PeaceNexus pour évaluer la contribution des entreprises à la construction de la paix dans les pays fragiles. Après un projet pilote, l’idée est de créer un fonds de placement utilisant ce type de mesures», explique Antoine Mach, CEO de la société, dans les colonnes de L’Agefi suisse. «Notre originalité réside dans notre approche automatisée et multi-sources. A la différence d’autres agences de rating classiques, qui incluent les critères ESG sous forme d’audit et donc d’analyse qualitative humaine. La plupart travaille principalement sur la base de questionnaires annuels. Cette approche peu réactive présente des limites en termes de subjectivité. L’originalité de Covalence est de ne pas prendre l’entreprise analysée comme unique source d’information, mais de collecter le contenu narratif des ONG, syndicats, experts, médias… Pionniers dans la diversité des sources – uniquement identifiées – nous faisons le pari démocratique de la crédibilité de ces informations, renforcée par la validation de pairs, l’écho et la diffusion», ajoute Antoine Mach.
Les conseillers financiers indépendants au Royaume-Uni - ou independant financial advisors - vont déléguer la gestion d’une plus grande partie de leurs actifs en 2017, affirme une étude de Cerulli Associates menée en partenariat avec Investment Week et Professional Adviser. L’un des moteurs clés de cette tendance est la réglementation.Cette année, les conseillers financiers indépendants externalisent la gestion de 41,7 % de leurs actifs en moyenne, contre 41,4 % en 2015. En 2017, les conseillers financiers pensent que cette part passera à 45,9 %, indique Barbara Wall, managing director de Cerulli Associates Europe.« Suite à la Retail Distribution Review, les fusions et acquisitions dans le secteur du conseil financier et de la gestion de fortune ont augmenté de façon exponentielle. Elles ralentissent désormais, révélant une industrie divisée entre les grandes sociétés de conseil et de gestion de fortune multiservices et les petits conseillers indépendants traditionnels. Les petits acteurs sont plus susceptibles d’avoir à externaliser leur allocation », ajoute Barbara Wall.Environ les deux tiers (64,4 %) des conseillers financiers indépendants interrogés ont externalisé à des gérants de fonds discrétionnaires, suivis par des fonds multi-assets et des multigérants ou fonds de fonds, chacun ayant été utilisé par 53,3 % des conseillers. Plus d’un tiers des conseillers financiers indépendants (35,6 %) ont délégué à des portefeuilles modèles de plates-formes. Seulement 2,2 % d’entre eux ont utilisé des robo-advisors.Les frais de gestion moyens pour les services externalisés vont de 86,8 points de base pour les multigérants ou fonds de fonds à 63,2 points de base pour les portefeuilles modèle des plates-formes.
A la mi-août, le sentiment des investisseurs reste bien orienté mais sans excès. L’intérêt pour les marchés émergents semble encore très marqué. Durant la semaine au 17 août, les fonds dédiés aux actions émergentes ont enregistré des entrées nettes d’un peu plus de 5 milliards de dollars tandis que les fonds de dette émergente attiraient 2 milliards de dollars, selon la dernière étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des statistiques du spécialiste de l'évolution des flux EPFR Global. Les investisseurs continuent en revanche d'éviter l’Europe et dans une moindre mesure le Japon. Les fonds d’actions européennes ont affiché une 28ème semaine consécutive de flux sortants, pour un montant net de 2,8 milliards de dollars. Les fonds spécialisés sur les actions japonaises sont demeurés légèrement dans le rouge malgré le soutien de la Banque du Japon. Selon BofA Merrill Lynch, les obligations tiennent actuellement le rôle des actions : c’est là que les investisseurs espèrent trouver du rendement et du beta. Les fonds d’obligations notées en catégorie d’investissement et les fonds d’obligations high yield ont ainsi enregistré des entrées nettes de respectivement 3,8 milliards de dollars et 1,9 milliard de dollars. Toutes catégories confondues, les fonds obligataires ont terminé la semaine au 17 août sur des entrées nettes de 8,6 milliards de dollars, les fonds actions engrangeant de leur côté 5,1 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont subi pour leur part des sorties nettes de 34,5 milliards de dollars. Une évolution peut-être liée, selon BofA Merrill Lynch, à l’entrée en vigueur prochaine de la nouvelle réglementation sur les fonds monétaires.
Dans certains cas, les femmes ont des stratégies d’investissement et des opinions différentes de celles des hommes, affirme Cerulli Associates dans une nouvelle étude réalisée aux Etats-Unis.Aussi, certains fournisseurs de produits financiers seraient bien inspirés de consacrer des ressources au ciblage de cette catégorie d’investisseurs. « Surtout que les femmes jouent un rôle plus important dans le processus de planification financière », indique Shaun Quirk, analyste senior de Cerulli.Moins d’un tiers des femmes pensent qu’elles ont besoin de très peu de conseil lorsqu’elles investissent, contre près de la moitié (49 %) des hommes. « Cette donnée peut aider les fournisseurs à mettre au point des stratégies pour commercialiser des produits et services sur mesure pour répondre aux besoins en pleine évolution des femmes qui investissent », ajoute Shaun Quirk. On a coutume de penser que les hommes sont plus impliqués dans le processus d’investissement que les femmes. Selon Cerulli, près de 60 % des investisseurs masculins sondés indiquent qu’ils souhaitent être activement impliqués dans la gestion quotidienne de leur portefeuille, contre seulement 42 % des femmes.« Certains professionnels du secteur suggèrent que les femmes sont plus enclines à mettre en œuvre des stratégies d’investissement sur le long terme en se fixant un objectif, ce qui ne requiert pas des interventions quotidiennes. En sachant cela, les fournisseurs peuvent positionner des outils de planification et des solutions de gestion de fortune holistiques qui alignent les opinions de leurs clients en matière de gestion de portefeuille », commente Shaun Quirk.Actuellement, peu de produits et de plates-formes ciblent les femmes. Cerulli pense que les fournisseurs de services financiers peuvent objectivement analyser les différences entre les deux groupes d’investisseurs pour dégager des perspectives sur la manière de communiquer et de commercialiser les produits à ces deux segments distincts en matière d’investissement et d’épargne retraite.
Paul Singer, le responsable du hedge fund Elliott Management de 28 milliards de dollars, prévient que le marché obligataire mondial est « cassé » et prédit que la fin de l’environnement actuel va « probablement être surprenante, soudaine, intense et d’une grande ampleur ». Dans sa lettre du deuxième trimestre aux investisseurs, obtenue par CNBC, Paul Singer estime que l’on assiste à « la plus importante bulle obligataire dans l’histoire du monde » et il met en garde les investisseurs contre la dette à taux d’intérêt négatif.
La jeune société britannique Munnypot, spécialisée dans les technologies financières, a annoncé le pré-lancement de son service de robot-conseil et d’investissement. La structure propose du conseil automatisé que n’importe quel investisseur peut comprendre à des coûts très concurrentiels par rapport à ce que peut faire payer un conseiller financier classique ou un gestionnaires de fortune. Munnypot entend ainsi combler le déficit de conseil dont souffre le marché britannique. En mai 2015, 47% des consommateurs britanniques n’avaient bénéficié d’aucun conseil financier au cours des trois dernières années précédentes alors que les études suggèrent que la demande est réelle.
Il y a au moins un gérant de fonds qui est très inquiet face à la possibilité que Donald Trump devienne le futur président des Etats-Unis, rapporte Bloomberg. Risto Murto, le directeur général de Varma Mutual Pension Insurance en Finlande, qui gère 41 milliards d’euros, estime que toutes les hypothèses classiques sur la politique monétaire, la taille du déficit du budget des Etats-Unis et le paysage géopolitique passeront à l’as si Trump l’emporte. Il prévient que le vote surprise sur le Brexit devrait servir de leçon à ceux qui estiment que cela n’arrivera pas. « Si Trump gagne l’élection présidentielle aux Etats-Unis, cela aura forcément un impact sur la politique monétaire », affirme Risto Murto, interviewé par Bloomberg. « Il est très difficile de prédire ce qui arrivera s’il gagne. Si nous prenons ses propositions à la lettre, cela signifie que les Etats-Unis auront soudain un déficit de la taille de celui de la Grèce », ajoute-t-il.
Le spécialiste de la multigestion Lee Freeman-Shor a apportéde nombreuses modifications dans le cadre de la gestion de son fonds Old Mutual European Best Ideas qui ont débouché sur les exclusions de la stratégie de Nicolas Walewski et de Marc Renaud, croit savoir le site spécialisé Citywire. Ces sorties auraient été mises en oeuvre dans le courant du premier trimestre. Nicolas Walewski avait été retenu en septembre 2013, Marc Renaud en juin 2011. Suite à ces décisions, Damien Lanternier, de La Financière de L’Echiquier, reste le seul investisseur value basé en France. Mais en tenant compte des bonnes idées de Nicolas Walewski et Marc Renaud jusqu’à une date récente, le fonds affiche une performance de 23,4% sur les trois ans à fin juillet 2016, contre 24,2% pour l’indice Citywire de référence, le FTSE World Europe TR EUR.
Dans contexte de ralentissement de l'économie mondiale et de perspectives de croissance brouillées en Amérique latine, les élections présidentielles dans quatre pays de la région, Argentine, Brésil, Chili et Pérou, ont également une influence très significative sur les perspectives de reprise économique, estime une étude publiée par Cerulli Associates en partenariat avec le cabinet de recherche spécialisé sur l’Amérique latine Latin Asset Management («Latin American Distribution Dynamics 2016: Keys to Gaining à Foothold in Incresaingly Globalized Market»)."D’une façon générale, les évolutions en cours signalent un retour à des politiques de libre concurrence favorables aux investisseurs, mettant un terme à une tendance préoccupante vers le populisme et le nationalisme, ainsi qu’au développement de l’Etat providence», explique Thomas V. Ciampi, fondateur et directeur de Latin Asset Management. «En fait, à la mi-2016, le Venezuela et des acteurs mineurs comme l’Equateur et la Bolivie arboraient encore fièrement la flamme gauchiste, tandis que les autres pays d’Amérique latine semblaient mal à l’aise avec cette approche».La gestion d’actifs en Argentine, au Brésil, au Chli et au Pérou, qu’il s’agisse des fonds de pension au Chili et au Pérou, des secteurs de la gestion collective ou de la gestion de fortune ou encore des activités offshore, est ainsi confrontée aux conséquences des évolutions politiques au sommet des Etats ainsi que des changements d’attitude du grand public. «Dans le cas de l’Argentine notamment, la récente élection du président pro-marchés Mauricio Macri augurait favorablement une normalisation des marchés de capitaux locaux, mais a créé de l’incertitude pour les sociétés actives à l’international qui ont levé d'énormes montants d’actifs via le canal offshore», estime Thomas V. Ciampi. Le gouvernement argentin a d’ailleurs un projet d’amnistie visant à rapatrier une partie des 500 milliards de dollars d’actifs détenus à l'étranger par des investisseurs argentins.
George Soros, qui a fait fortune en misant contre la livre sterling en 1992, a pratiquement doublé son pari baissier contre le S&P 500, rapporte le Wall Street Journal. Soros Fund Management, le fonds de l’investisseur, a dévoilé dans un document officiel qu’il détenait des options de vente sur environ quatre millions d’actions dans un ETF qui suit l’indice américain. Le 31 mars, ces options représentaient 2,1 millions d’actions. Dans le même temps, George Soros a réduit sa position sur l’or.
Dans un environnement toujours aussi anxiogène, lesinvestisseurs font preuve d’un moindre pessimisme qui se traduit notamment par une forte baisse des poches de cash qui tombent début août à 5,4% contre 5,8% un mois plus tôt, selon dernier sondage (Fund Manager Survey) de Bank of America Merrill Lynch réalisé entre les 5 et 11 août auprès d’un échantillon de 211 participants totalisant des encours de 628 milliards de dollars. Les investisseurs ont revu leur point de vue sur les perspectives macroéconomiques, près d’un quart d’entre eux prévoyant désormais une amélioration de l’économie mondiale au cours des douze prochains mois. L’exposition aux actions américaines est à son plus haut niveau depuis janvier 2015, avec une surpondération de 11% en net. L’exposition aux actions de la zone euro reste modeste, avec une surpondération de seulement 1% tandis les investisseurs affichent une moindre défiance aux actions britanniques. L’exposition aux actions émergentes s’améliore, avec une surpondération de 13% en net, son plus haut niveau depuis septembre 2014. Malgré ce moindre pessimisme, Michael Hartnett, stratégiste en en chef chez BofA Merrill Lynch, estime que la peur qui est toujours présente doit encore laisser place à un véritable appétit pour le risque. En attendant, les cours de Bourse devraient continuer de progresser… Jusqu’à la prochaine crise obligataire.
Berkshire Hathaway, le groupe dirigé par l’investisseur Warren Buffett, a augmenté sa participation dans Apple de plus de 50% au cours du deuxième trimestre, selon un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) détaillant ses investissements au 30 juin. Berkshire possédait 15,23 millions d’actions Apple pour environ 1,46 milliard de dollars (1,31 milliard d’euros) fin juin, contre 9,81 millions au 31 mars. Dans le document boursier, Berkshire annonce aussi avoir réduit de 27% sa participation dans Wal-Mart Stores au deuxième trimestre, à 40,23 millions d’actions contre 55,24 millions précédemment. Wal-Mart figure dans le portefeuille de Berkshire depuis plus de 10 ans.
Les fonds d’investissement Boussard et Gavaudan (BG) détenaient 42,5% du capital du producteur d'électricité Futuren à l’issue de l’offre publique d’achat lancée sur cette société, a annoncé le 12 août l’AMF. Le concert formé par les fonds liés à BG avec Pierre et Brigitte Salik et Michel Meeus, le président du conseil d’administration de Futuren, détient désormais au total 62,71% du capital et 63,75% des droits de vote de Futuren, précise l’AMF. L’offre d’achat a permis à son initiateur, le fonds BG Select Investments (BGSI), de porter sa participation de 31,6% du capital de Futuren à près de 37% du capital et 35,8% des droits de vote. Au total, l’ensemble des fonds contrôlés par Boussard et Gavaudan détenaient ainsi au 11 août 42,49% du capital de Futuren et 41,19% des droits de vote.
La société d’investissement Partners Group a a annoncé le 12 août avoir placé 250 millions d’euros pour le compte de ses clients dans un projet éolien en Allemagne. Le groupe suisse figurera parmi les investisseurs les plus importants engagés dans la construction du parc «Merkur Offshore». DEME Concessions Wind, GE Energy Financial Services, InfraRed Capital Partners et l’Etat français font également partie du consortium, précise Partners Group dans un communiqué. Le futur parc éolien sera érigé au large des côtes de la mer du Nord et abritera 66 turbines pour une puissance installée de 400 mégawatts. Il sera pleinement opérationnel en mars 2019.
La semaine écoulée s’est caractérisée un certain regain d’appétit pour le risque qui a surtout bénéficié aux actions américaines. Les fonds investis dans les actions américaines ont ainsi attiré près de 5 milliards de dollars, les fonds dédiés aux actions émergentes affichant pour leur part des entrées nettes de 1,3 milliard de dollars, selon des données communiquées par Bank of America Merrill Lynch. Toutes catégories confondues, les fonds actions ont enregistré une collecte nette de 6,5 milliards de dollars.Côté obligataire, les fonds de dette émergente ont encore affiché des entrées nettes de 1,6 milliard de dollars, ce qui porte la collecte des six dernières semaines à 18 milliards de dollars. Les fonds obligataires high yield affichent des souscriptions nettes de 1,7 milliard de dollars alors que les fonds d’obligations notées en catégorie d’investissement ont attiré 5,3 milliards de dollars.