Mirova, société de gestion affiliée de Natixis Investment Managers, a annoncé ce 2 mai avoir réduit l’empreinte carbone de son portefeuille consolidé actions : de 3,5°C il y a un peu plus de deux ans, cette dernière est passée à 1,7°C. Mirova assure donc s’inscrire, sur toutes ses classes d’actifs, dans la trajectoire définie par la communauté internationale d’une augmentation de la température limitée à 2°C pour éviter les effets les plus graves du changement climatique. « Pour faire diminuer l’empreinte carbone de nos portefeuilles actions, nous sommes notamment allés chercher des valeurs présentes sur toute la chaîne de valeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que des sociétés cotées de taille moyenne non représentées dans les indices. » explique Hervé Guez (photo), directeur de la recherche et de la gestion actions et taux chez Mirova.Depuis sa création, rappelle un communiqué, Mirova souhaite placer au cœur de sa stratégie les enjeux d’une économie durable. Son objectif est de proposer des solutions qui bénéficient à l’ensemble des parties prenantes de la société, dans une perspective de long terme. Mirova a donc naturellement adhéré aux initiatives « Montreal Carbon Pledge » et « Portfolio Decarbonization Coalition » lancées parallèlement par les Principles for Responsible Investment (PRI) et le United Nations Environment Programme Finance Initiative (UNEP-fi) en amont de la COP 21 (Conférence sur le climat de Paris 2015). Pour répondre à ces engagements, Mirova a développé une méthodologie permettant de mesurer l’empreinte climatique de ses investissements, mais aussi des principaux indices de marché. Cette méthodologie, contrairement à la plupart des approches développées précédemment, adopte une vision « cycle de vie » de l’empreinte carbone, qui permet de prendre en compte les émissions liées aux produits et services des entreprises. En effet, leur impact sur le climat est crucial dans de nombreux secteurs, que ce soit positivement - pour les énergies renouvelables et les solutions d’efficacité énergétique notamment-, ou négativement – par exemple pour les énergies fossiles. Cette méthode permet de calculer, au niveau des projets, des entreprises, ou des portefeuilles, un indicateur final donnant le niveau d’adéquation avec un scénario climatique.