Alors que les chiffres récents faisaient craindre un échec, le fabricant américain d’automates bancaires et de caisses automatiques Diebold a finalement obtenu le nombre de titres nécessaires à la réalisation de son offre sur Wincor Nixdorf. Des actionnaires de la cible détenant au total 68,9% du capital ont apporté leurs titres à l’offre à son échéance du 22 mars, plus que les 67,6% nécessaires pour assurer le succès de l’opération, a annoncé Diebold dans un communiqué. En tenant compte de l’autocontrôle de Wincor Nixdorf, Diebold atteindra le seuil légal de 75%. Dette comprise, l’offre valorise la société allemande à 1,7 milliard d’euros. La fusion va créer le leader mondial du secteur des automates bancaires, avec une part de marché de 35%, laissant NCR, numéro deux mondial, avec un poids de 25%, selon des analystes.
AstraZeneca a annoncé ce matin l'échec d’un important essai clinique du Brilinta, l’un de ses principaux traitements des affections cardio-vasculaires, un revers qui pourrait compromettre l’objectif d’un chiffre d’affaires annuel de 3,5 milliards de dollars (3,13 milliards d’euros) pour ce produit à l’horizon 2023. L’essai a conclu que le Brilinta (Brilique en France et en Suisse) n'était pas significativement plus efficace que l’aspirine dans la prévention de récidives d’infarctus dans les 90 jours suivant le premier accident, a expliqué le groupe pharmaceutique britannique. Les résultats d’un autre essai clinique, portant sur son efficacité dans le traitement des maladies vasculaires périphériques, sont attendus au second semestre.
Après des progressions soutenues de 2,8% en 2013 et en 2014, l’industrie chimique française a enregistré l’an dernier une croissance en volume de sa production limitée à 0,9%, portée par le rebond des spécialités chimiques et la baisse des prix des matières premières, montre le rapport annuel publié mardi par l’Union des industries chimiques (UIC). Les investissements ont progressé en valeur de 5,6% à 3,4 milliards d’euros, les trois quarts de ces dépenses allant à la modernisation des équipements et aux améliorations de sécurité. L’UIC table pour 2016 sur une croissance de la production d’environ 1%, répartie de façon plus homogène entre les différents segments du marché.
Alors que ses filiales américaines font l'objet d'une enquête de la SEC, le groupe japonais passe sa division nucléaire à l'épreuve de nouveaux tests de dépréciations.
La note publiée par Bernstein hier, jugeant insuffisante l'augmentation de capital de 1 milliard d'euros prévue par le groupe, a semé le doute. Le cours a plongé de 14%.
Pour Anheuser-Busch InBev, l’annonce de la prochaine éligibilité de la dette corporate en euros au programme de rachats d’actifs de la Banque centrale européenne tombe à point nommé. Le brasseur, qui a déjà émis pour 46 milliards de dollars d’obligations en janvier pour financer le rachat de SABMiller, revient sur le marché en euros. Le groupe belge émet un minimum de 11,75 milliards d’euros divisés en six tranches, dont une à 20 ans, selon des sources de marchés. AB InBev est noté A- par S&P. Le groupe belge n’a pas souhaité faire de commentaire.
Sous le coup d'une enquête aux Etats-Unis, le laboratoire québécois a réduit ses prévisions 2016 de chiffre d’affaires de 12%, d’Ebitda de 19%, et de bénéfice par action de 26%.
Ambitieux aux Etats-Unis, le fabricant italien de vins et spiriteux va acquérir le groupe de liqueurs français pour 652 millions d’euros, soit 13,7 fois son Ebitda.
Le premier fabricant mondial de bagages s’apprête à racheter Tumi, un spécialiste américain des bagages de luxe, pour 1,82 milliard de dollars (1,66 milliard d’euros) en numéraire. Samsonite offre une prime de 36% sur le cours de Tumi. Samsonite financera ce rachat par la dette. Il compte finaliser l’opération au second semestre et a l’intention de retirer Tumi de la cote du Nyse.
Gemalto prévoit une augmentation de 1,5 point de son taux de marge brute en 2016, après une quasi-stagnation (+0,3 point) à 39,0% l’an passé. « Ces deux dernières années, on a beaucoup investi », a souligné ce matin Olivier Piou, le directeur général du numéro un mondial des solutions de sécurité numérique, lors d’une conférence téléphonique. Il notamment cité dépenses liées à l’adoption par les Etats-Unis du standard EMV (Eurocard Mastercard Visa, la norme internationale des cartes de paiement). «On a (désormais) besoin de moins investir pour capturer la croissance et donc cela devrait augmenter notre marge brute de façon significative», a-t-il ajouté.
Le groupe de communication promet 9% de croissance organique, contre 4,2% l'an dernier. La marge peine à suivre, en recul de 0,7 point à 21,7% en 2015.
Grâce à sa restructuration, le groupe publie des résultats, en chute certes, mais supérieurs aux attentes du marché. Il envisage un regroupement d’actions.
L’activité dans le secteur manufacturier américain s’est améliorée plus nettement qu’attendu en février mais reste en contraction, montrent les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mardi. Son indice d’activité est remonté à 49,5 après 48,2 en janvier alors que 88 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 48,5. Il a ainsi atteint son plus haut niveau depuis le mois de septembre.