BMW a officialisé vendredi un accord de coopération avec Intel et Mobileye dans le but de développer de nouvelles technologies permettant au secteur automobile de lancer des véhicules autonomes autour de 2021. La nouvelle plate-forme sera mise à la disposition de différents constructeurs, ajoutent les partenaires, sans préciser si des discussions dans ce sens sont déjà engagées. Mobileye, spécialisé dans les caméras et les logiciels pour le secteur automobile, a précisé qu’il apporterait à l’alliance sa technologie REM (road experience management) et qu’il ferait en sorte que son processeur EyeQ5 puisse être déployé sur les plates-formes informatiques Intel. Les trois sociétés ajoutent qu’elles feront la démonstration de leurs technologies sur un prototype dans un avenir proche.
Le constructeur va s’acquitter d’une facture de 15,3 milliards de dollars, à la suite d'un accord partiel avec les autorités fédérales américaines. D'autres pourraient suivre.
Le conglomérat allemand a annoncé hier son intention de supprimer des postes dans sa branche d’ingénierie industrielle, sans préciser le nombre d’emplois menacés. Un porte-parole a expliqué que cette réduction d’effectifs était la conséquence d’un contexte de marché difficile dans la construction de grands sites industriels et d’une position compétitive défavorable. Il a ajouté que la réorganisation toucherait la division «Process Technologies», qui emploie environ 2.300 personnes outre-Rhin.
Selon l'étude de l'ONG CDP, la fixation d'un prix de 10 dollars la tonne de CO2 pourrait coûter 4,5 milliards de dollars de résultat d'exploitation au secteur.
Le conglomérat américain compte atteindre ses objectifs financiers malgré un environnement difficile pour ses activités pétrolières et gazières, une baisse de ses marges industrielles et un ralentissement de la croissance de ses ventes, a déclaré hier son directeur général Jeff Immelt lors d’une présentation en Floride. Confirmant l’objectif d’un bénéfice compris entre 1,45 et 1,55 dollar par action pour 2016, il a précisé que la croissance du bénéfice des activités industrielles sera de 5% dans les années à venir, contre une moyenne récente de 6%, avec une marge comprise entre 14% à 14,5% cette année contre 14,8% en 2015. Dans les hydrocarbures, le marché va probablement se stabiliser en 2017 avant de croître à nouveau, a souligné le dirigeant Il s’attend à des «commandes très robustes» au second semestre 2016 dans les autres secteurs, notamment la production d'électricité, les énergies renouvelables et les services.
Eutelsat enregistrait un plongeon de près de 30% de son cours de Bourse en fin de matinée, après avoir nettement abaissé ses objectifs de résultats hier en raison du ralentissement du marché des satellites. Deux mois après avoir changé de patron, Eutelsat a déclaré anticiper pour l’exercice en cours et le suivant une marge brute d’exploitation plus faible que prévu et une stagnation, voire une baisse de son chiffre d’affaires.
Mardi soir, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) est sorti du bois en annonçant qu’il « a décidé d’examiner » la situation chez Renault, après que les actionnaires du constructeur ont rejeté la résolution consultative sur la rémunération de son président, une première depuis l’instauration du « say on pay » en France en 2014. Quelques heures auparavant, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avait menacé de légiférer, estimant qu’il « y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance » chez Renault. Le rémunération 2015 de Carlos Ghosn, validée par le conseil d’administration s'élève à 7,2 millions d’euros.
L’Australie a annoncé aujourd’hui l’ouverture de négociations exclusives avec le constructeur naval militaire français DCNS, en vue d’un contrat évalué à 50 milliards de dollars australiens (34 milliards d’euros) pour la construction et la maintenance de 12 sous-marins. La part du contrat pour la filiale (à 35%) de l'équipementier Thales, préférée à l’allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) et à un consortium japonais, avoisine 8 milliards d’euros, ont précisé plusieurs sources à Reuters.
Toshiba a annoncé aujourd’hui avoir déprécié la valeur de sa filiale nucléaire Westinghouse de 260 milliards de yens (2,1 milliards d’euros) sur l’année écoulée, une mesure qui était attendue et qui doit aider le groupe industriel japonais à tourner la page d’un important scandale comptable. Malgré cette provision, Toshiba a revu à la hausse son estimation de résultat pour son exercice clos fin mars, grâce à un produit avant impôt de 590 milliards de yens réalisé sur la vente de sa division d'équipements médicaux à Canon. Le conglomérat anticipe désormais une perte nette de 470 milliards de yens au titre de l’exercice 2015-2016, au lieu de la perte de 710 milliards estimée auparavant.
General Electric a publié ce matin un bénéfice net ajusté de 1,9 milliard de dollars (1,7 milliard d’euros), soit 21 cents par action. Le consensus Bloomberg tablait sur 19 cents par action. Le titre GE accusait toutefois un net recul de 0,9% avant l’ouverture de la Bourse de New York. Son bénéfice opérationnel pourrait atteindre 1,45 à 1,55 dollars par actions pour l’ensemble de l’exercice, a réaffirmé le groupe américain. Ses revenus organiques devraient croître de 4%.
Valorisé 860 millions d’euros, le groupe lève près d’un milliard d’euros, dont 57% auprès de Bpifrance et de Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation.
Vale a vendu sa part de 26,87% dans Companhia Siderurgica do Atlantico (CSA), une aciérie déficitaire au Brésil, au sidérurgiste allemand ThyssenKrupp pour un montant symbolique, ont annoncé ce matin les deux entreprises. « ThyssenKrupp réduit la complexité et les risques et élargit ses marges de manœuvre pour le développement futur de CSA », précise l’entreprise allemande dans un communiqué. Les investisseurs ne semblent guère apprécier la décision de ThyssenKrupp, puisque le titre du groupe perdait 5,36% à 18,025 euros en milieu de journée à la Bourse de Francfort, accusant l’une des plus fortes baisses de l’indice européen Eurofirst 300.
Sharp a prévenu vendredi que ses résultats annuels seraient inférieurs à ses propres projections en raison du ralentissement économique chinois. Le groupe d'électronique japonais anticipait un résultat d’exploitation 2015-2016 de l’ordre de 10 milliards de yens (79,3 millions d’euros). Le taïwanais Foxconn (Hon Hai Precision Industry) était sur le point de lancer formellement son offre sur Sharp en février, mais il a suspendu le processus après la découverte de nouveaux éléments de passif.
Sharp a prévenu aujourd’hui que ses résultats annuels seraient inférieurs à ses propres projections en raison du ralentissement économique chinois. Début février, le groupe d'électronique japonais avait redit anticiper un résultat d’exploitation 2015-2016 de l’ordre de 10 milliards de yens (79,3 millions d’euros). Foxconn (Hon Hai Precision Industry) était sur le point de lancer formellement son offre sur Sharp le mois dernier, mais le groupe taïwanais a brutalement suspendu le processus après la découverte de nouveaux éléments dans le passif de sa cible. En début de semaine, Reuters indiquait que Foxconn allait probablement réduire le montant de son offre portant sur les deux tiers du capital de Sharp.
Yokohama Rubber a annoncé ce matin avoir signé un accord pour racheter Alliance Tire Group, dont l’actionnaire de contrôle est le fonds d’investissement américain KKR, pour environ 1,2 milliard de dollars (1,08 milliard d’euros). Avec l’acquisition de cette entreprise basée aux Pays-Bas, le groupe japonais entend développer sa division pneumatiques pour véhicules utilitaires. Yokohama Rubber rachètera la totalité du capital d’Alliance Tire. La transaction devrait être finalisée le 1er juillet. KKR avait acquis en 2013 la participation de contrôle dans Alliance Tire auprès de Warburg Pincus, des sources précisant que le fonds avait alors déboursé 500 millions de dollars.
Alors que les chiffres récents faisaient craindre un échec, le fabricant américain d’automates bancaires et de caisses automatiques Diebold a finalement obtenu le nombre de titres nécessaires à la réalisation de son offre sur Wincor Nixdorf. Des actionnaires de la cible détenant au total 68,9% du capital ont apporté leurs titres à l’offre à son échéance du 22 mars, plus que les 67,6% nécessaires pour assurer le succès de l’opération.