L’actualité du secteur immobilier, l'évolution des prix, de la production de crédits, des taux d’emprunt, les dynamiques de marché en France, en Europe et à l’international.
A partir de 2030, la génération de «baby-boomers» passera la barre des 85 ans. Des fondamentaux démographiques qui soutiennent Ehpad et résidences seniors, une classe d’actifs qui a su aussi résister à la crise immobilière.
Le Conseil d’Etat enjoint le gouvernement à publier, sous six mois, le décret d’application de la loi Alur, qui fixe les conditions de formation initiale des collaborateurs d’agents immobiliers. Il oblige également l'Etat à verser 3.000 euros à la Fnaim.
Dans son rapport annuel, la Banque Nationale de Belgique note la résilience des compagnies d'assurances mais pointe des zones de vigilance dans leur gestion d'actifs.
La cour régionale de Nuremberg-Fürth a estimé que le fonds immobilier allemand UniImmo Wohnen ZBI était plus risqué qu'indiqué dans sa documentation commerciale.
L’investissement pourrait continuer à ralentir, sans que cela ait forcément un effet dépréciateur, vu les problèmes structurels d’offre et la demande liée à une économie résiliente. Le marché et les prix ne devraient cependant pas trop augmenter cette année.
Dès le 24 février, le profil de risque d’Epargne Foncière, LF Grand Paris Patrimoine, Sélectinvest 1, Crédit Mutuel Pierre 1 et LF Europimmo passera de 3 à 4. La société de gestion évoque la récente décote du prix de leurs parts.
Le marché locatif n’a pas encore vraiment redémarré en janvier à Paris. Les tendances observées en 2024 laissent tout de même de la place à l’optimisme pour les grandes métropoles européennes.
La foncière diversifiée dirigée par Christophe Kullmann affiche un résultat net récurrent en hausse de 10%, à 477,4 millions d’euros en 2024. Elle profite du regain de forme de ses positions dans l’hôtellerie.
La foncière-promoteur subit le double choc d’une perte de valeur dans les bureaux et de la lenteur de son plan de repositionnement. Le cash-flow net courant trinque. D’autant que la sortie totale de ses actifs de santé sera plus longue que prévu.
L’association professionnelle Aspim durcit le ton auprès de ses adhérents, après que plusieurs SCPI lancées l’année dernière ont communiqué un taux de distribution annualisé, pratique qu'elle interdit dans ses recommandations. L’AMF préparerait des rappels individuels aux sociétés de gestion concernées.
La société de gestion allemande a obtenu une Financial Services Permission (FSP) de la part de l'Abu Dhabi Global Market (ADGM), ce qui constitue « une étape clé dans sa stratégie de croissance régionale ».
En dépit de chiffres exécrables, la Fédération des promoteurs immobiliers veut croire aux récentes mesures annoncées par le gouvernement pour changer la donne.
La foncière a enregistré un bénéfice net récurrent de 1,47 milliard d'euros l'an dernier. Le paiement aux actionnaires passe de 2,5 euros à 3,5 euros par action.
La collecte globale a reculé d’un peu plus de 17% en 2024, plombée par les déboires des acteurs immobiliers qui subissent entre 4% et 6% de projets en perte définitive. Les énergies renouvelables ne parviennent pas à compenser mais ont mieux résisté. Le don est le seul segment à progresser.
Près de la moitié des SCPI ont diminué leur dividende l’an dernier. En moyenne, il a reculé de 3% et la collecte brute de 38%. L’hémorragie des SCI s’accentue, aggravée par la défiance des assureurs et les incertitudes réglementaires portant sur ces véhicules. Quant aux OPCI, plus rien ne semble pouvoir enrayer leur déclin.
L’Autorité reproche un manque de respect des processus d’investissement, un défaut de prévention d’encadrement et prévention des conflits d’intérêts ainsi qu'une information insuffisante sur le dispositif d’évaluation des actifs immobiliers. Au total, le gendarme réclame 700.000 euros à la société de gestion et son dirigeant.