Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
White Tale a contesté mardi de récentes déclarations de Clariant selon lesquelles la démarche du fonds d’investissement visait essentiellement à trouver des repreneurs pour différentes activités, avec pour ultime corollaire un démantèlement du groupe. Dans un communiqué, White Tale s’est dit « cohérent à la fois dans ses conversations privées et ses déclarations publiques sur la nécessité d’un examen approfondi et indépendant de toutes les alternatives stratégiques » mais a ajouté ne jamais avoir recommandé une scission du groupe. White Tale réunit le fonds d’investissement 40 North Latitude Master Fund, contrôlé par les investisseurs américains David Winter et David Millstone, ainsi que le fonds Corvex Master Fund, contrôlé par l’investisseur activiste Keith Meister. White Tale détient plus de 20% du capital de Clariant. « Nous sommes impatients de soumettre ces questions directement aux actionnaires », a ajouté White Tale.
Royal Dutch Shell a pris mardi une décision espérée depuis plusieurs mois par ses actionnaires. La major pétrolière mettra fin au quatrième trimestre de cette année au paiement optionnel de son dividende en actions. Le programme de scrip dividend avait été institué début 2015 pour contrecarrer les effets de la chute des cours du pétrole sur la génération de trésorerie. Il laissait aux actionnaires le choix d'être rémunérés en actions ou en espèces, mais constituait une source de dilution importante. Sur les 12 mois à fin septembre, Shell a versé 15 milliards de dollars (12,6 milliards d’euros) en dividendes, dont un quart en titres.
A la veille de sa journée investisseurs, Unilever a indiqué que le réexamen de sa double structure légale avançait bien. Le groupe anglo-néerlandais, qui est à la fois domicilié et coté à Londres et à Amsterdam, a engagé des réflexions sur une possible disparition de cette structure double à la suite de la tentative d’OPA de Kraft Heinz. Unilever prévoit toutefois de conserver des cotations aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, ainsi que de continuer d’appliquer les codes de gouvernance des entreprises du Royaume-Uni et des Pays-Bas.
Dans un courrier adressé à l’AMF, Vivendi a indiqué détenir 27,29% du capital et 27,57% des droits de vote d’Ubisoft, après l’attribution des droits de vote double. Conformément à ce qu’il avait annoncé la semaine dernière, le groupe de médias a donc renoncé à une partie des droits de vote double auxquels il avait droit afin de ne pas passer le seuil de 30% ce qui l’aurait contraint à lancer une offre publique sur l'éditeur de jeux vidéos. Pour annihiler les droits de vote double, Vivendi a transféré du nominatif au porteur 8,25 millions d’actions Ubisoft.
Unilever s’est mis à la recherche d’un nouveau directeur général pour remplacer Paul Polman, son patron de longue date, selon Dow Jones, qui confirme une information initiale de Sky News. Ce processus devrait durer plusieurs mois. Le fabricant anglo-néerlandais de produits de grande consommation a engagé ces recherches alors que l’ensemble du secteur est confronté à une profonde évolution des goûts des consommateurs et après l’offre d’achat inattendue de 143 milliards de dollars de Kraft Heinz. Paul Polman est parvenu à repousser cette approche, mais a reconnu par la suite qu’Unilever n’avait pas suffisamment augmenté la rémunération de ses actionnaires. Depuis, le dirigeant a procédé à des rachats d’actions, relevé les objectifs de marge d’Unilever et il étudie actuellement les options du groupe pour son activité sous-performante de margarines et de pâtes à tartiner.
Airbus a porté son choix sur Eric Schulz, responsable des avions civils chez Rolls-Royce, pour devenir son prochain directeur commercial, indiquait hier Reuters citant des sources au fait du dossier. La décision finale doit être confirmée par le conseil d’administration d’Airbus. Cette recommandation met un terme à des mois d’incertitudes sur la succession de John Leahy, qui s’apprête à prendre sa retraite vers le 25 janvier. Le choix d’un candidat externe au groupe intervient alors que le constructeur aéronautique fait face à des enquêtes en France et au Royaume-Uni sur des accusations de corruptions liée à des ventes d’avions. Eric Schulz, ingénieur français de 54 ans, a commencé sa carrière chez l’un des groupes qui a donné naissance à Airbus Aérospatiale, avant de travailler pour l'équipementier aéronautique Goodrich.
Changement de génération à la tête de CMA CGM. Déjà directeur général du transporteur maritime depuis février dernier, Rodolphe Saadé va également prendre la présidence, jusqu'à présent assurée par son père Jacques. Ce dernier sera président fondateur du groupe familial. La remontée des taux de fret engagée en début d’année s’est poursuivie au cours de ce trimestre, permettant une hausse du revenu moyen par conteneur transporté de 14,4%, indique le groupe, dont le chiffre d’affaires trimestriel a crû de 27,7% à 5,7 milliards de dollars. Son résultat opérationnel ressort à 568 millions de dollars, contre une perte de 86 millions un an auparavant. Le bénéfice net consolidé part du groupe ressort à 323 millions.
Changement de génération à la tête de CMA CGM. Déjà directeur général du transporteur maritime depuis février dernier, Rodolphe Saadé va également prendre la présidence, jusqu'à présent assurée par son père Jacques. Ce dernier sera président fondateur du groupe familial. « Le groupe est solide et je suis très confiant sur son avenir. C’est pourquoi j’ai décidé de lui confier la présidence en complément de ses fonctions de directeur général », a déclaré Jacques Saadé dans un communiqué.
Clariant se contente de proposer un siège au conseil lors de l’AG de mars 2018, à White Tale, qui en demandait trois. Le chimiste suisse s’oppose à la demande du fonds activiste américain de nommer un banquier conseil pour faire une revue stratégique de Clariant, y voyant «pour conséquence ultime le démantèlement de la société et la vente des actifs».
Altice a dénoncé mercredi une «manipulation» et une «tentative de déstabilisation médiatique» après l’annonce d’un projet de dépôt de plainte d’une cinquantaine d’actionnaires du groupe à la suite de la chute de l’action en Bourse. L’avocat Frederik-Karel Canoy a indiqué un peu plus tôt à l’AFP préparer le dépôt d’une plainte pour «diffusion d’informations fausses ou trompeuses». Il estime que le groupe présidé par Patrick Drahi a, «sur la période 2015 à 2017, minoré sa dette» et affirmé à tort «avoir un contrôle absolu sur cette dernière». «Altice est une entreprise cotée [...] qui publie [...] toutes ses informations financières dans la plus grande transparence», a répliqué le porte-parole de l’opérateur de télécoms.
Le gouvernement britannique va amorcer le retour au privé de Royal Bank of Scotland (RBS) en vendant pour 3 milliards de livres (3,4 milliards d’euros) d’actions avant la fin de l’exercice fiscal 2018/2019, selon un rapport officiel publié mercredi. Au total, les cessions d’actions de la banque porteront sur 15 milliards de livres, réparties équitablement sur une période de cinq ans, a précisé l’Office for Budget Responsibility (OBR), l’organisme qui définit le cadrage macro-économique du budget. Le gouvernement s’attend maintenant à une perte de 26,2 milliards de dollars sur sa participation dans RBS, au lieu de 29,2 milliards estimé en mars, du fait de la remontée du cours de Bourse.
Trian Fund Management se déclare déçu de la décision de Procter & Gamble (P&G) de ne pas se ranger pour l’instant aux conclusions du cabinet indépendant IVS Associates, qui montrent que l’investisseur activiste a bien été élu au conseil d’administration du groupe américain. Publié le 15 novembre, le décompte d’IVS indique que Trian a remporté - avec une marge de 43.000 voix - un siège au conseil d’administration de P&G à l’issue de son assemblée générale, en octobre. A l'époque, P&G estimait que Trian avait échoué. Il a précisé hier qu’il continuait à passer en revue son propre décompte et, qu’en fonction du résultat, il contesterait ou non le rapport d’IVS.
Altice a dénoncé mercredi une «manipulation» et une «tentative de déstabilisation médiatique» après l’annonce d’un dépôt de plainte d’actionnaires du groupe à la suite de la chute de l’action en Bourse. «Altice est une entreprise cotée (...) qui publie, sous le contrôle des régulateurs et des autorités compétentes, tous les trois mois, toutes ses informations financières dans la plus grande transparence», a déclaré le porte-parole de l’opérateur de télécoms. «Nous invitons donc à la plus grande prudence sur ce qui s’apparente surtout à une manipulation, une manoeuvre malveillante de communication et une tentative de déstabilisation médiatique», a-t-il ajouté.
Trian Fund Management, la société de Nelson Peltz, se dit déçue de la décision de Procter & Gamble (P&G) de ne pas se ranger, pour le moment, aux conclusions du cabinet d’experts indépendant IVS Associates, qui montrent que l’investisseur activiste a bien été élu au conseil d’administration du fabricant américain de produits de grande consommation. Publié le 15 novembre, le décompte d’IVS indiquait que Nelson Peltz avait remporté - avec une marge étroite de 43.000 voix - un siège au conseil d’administration de P&G à l’issue de l’assemblée générale du groupe, en octobre. A l'époque, Procter avait au contraire affirmé que l’investisseur activiste avait échoué à se faire élire.
Le gouvernement britannique va amorcer le retour au privé de Royal Bank of Scotland (RBS) en vendant pour 3 milliards de livres (3,4 milliards d’euros) d’actions avant la fin de l’exercice fiscal 2018/2019, selon un rapport officiel publié ce mercredi. Au total, les cessions d’actions de la banque porteront sur 15 milliards de livres, réparties équitablement sur une période de cinq ans, a précisé l’Office for Budget Responsibility (OBR), l’organisme public qui définit le cadrage macro-économique du budget.
Le spécialiste américain du transport avec chauffeur privé Uber a dissimulé une importante cyberattaque dont il a été victime en octobre 2016, a annoncé ce matin son directeur général, Dara Khosrowshahi, en précisant qu’il n’avait été informé que très récemment de l’existence de ce piratage. Selon le communiqué diffusé par Uber, deux hackers ont téléchargé une base de données à partir de serveurs utilisés par l’entreprise de VTC. Outre les informations personnelles des 57 millions d’utilisateurs, ils se sont emparés d’une liste de noms et de numéros de permis de conduire appartenant à quelque 600.000 chauffeurs partenaires.
A l’occasion de son rapport annuel, le régulateur demande à l'Afep-Medef plus de transparence sur les relations d'affaires entre sociétés et membres du conseil.