Privatisons les profits, dernier épisode en date. Nicholas Wrigley, le président du promoteur immobilier britannique Persimmon, vient de se faire débarquer. Son tort ? Avoir omis de plafonner le programme d’intéressement à long terme des dirigeants du groupe. Mis en place en 2012, ce plan va commencer à payer le 31 décembre prochain. Et grassement : une centaine de dirigeants se partageront 800 millions de livres d’ici à l’été, dont 230 millions pour le « Top 3 ». Sans minimiser leurs talents de gestionnaires, c’est le programme public d’aide à l’immobilier, « Help to buy », qui a largement soutenu la flambée en Bourse de l’action Persimmon depuis cinq ans et permis de financer ce beau cadeau de Noël. On comprend que le contribuable l’ait mauvaise.