Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Sur recommandation de son comité de gouvernance et des rémunérations, le conseil d’administration de Schneider Electric a nommé Jill Lee en qualité de censeur à compter du 1er janvier 2020.
CIAM détient 7,8% du capital du loueur de véhicules Europcar depuis la mi-novembre, a indiqué Catherine Berjal, la présidente du fonds activiste, à l’agence Agefi-Dow Jones.
Le groupe parapétrolier Bourbon, repris par ses banques créancières, a annoncé aujourd’hui un remaniement de ses équipes dirigeantes à la suite de la démission de Gaël Bodénès de ses fonctions de directeur général délégué. Ce dernier devient président de la holding Bourbon Maritime et garde ses autres fonctions au sein du groupe. La direction générale reste assurée par Jacques de Chateauvieux, également président du conseil d’administration.
Déjà détenteur de 5,02% du capital, le fonds activiste prévoit de se renforcer et de présenter des candidats au conseil, révèle sa présidente à l'Agefi-Dow Jones.
CIAM, qui détient 5,02% d’Europcar, envisage de renforcer sa présence au capital du loueur de véhicules et de proposer des candidats pour intégrer son conseil de surveillance, a déclaré Catherine Berjal, la présidente du fonds activiste, à l’agence Agefi-Dow Jones. Alors que le cours de Bourse d’Europcar s’inscrit à 4,5 euros lundi, le fonds estime que le groupe est actuellement sous-valorisé et que le titre vaut selon ses estimations entre 7 et 8 euros, a ajouté la responsable.
Les ETF cotés en Europe ont franchi pour la première fois la barre des 1.000 milliards de dollars d’encours, rapporte le Financial Times, citant des chiffres provisoires d’ETFGI. Cela intervient après une collecte nette de 125,2 milliards de dollars en 2019, soit plus du double des 56,8 milliards de dollars de 2018. Le secteur a doublé en seulement quatre ans en Europe. Les ETF cotés en Europe ont drainé 450 milliards de dollars sur les cinq dernières années et la croissance n’est pas terminée. «L’utilisation d’ETF par les investisseurs particuliers en Europe est toujours très en retard par rapport aux Etats-Unis, mais un rattrapage a commencé en partant de très bas», indique Deborah Fuhr, co-fondatrice d’ETFGI.
Le conglomérat technologique japonais a annoncé vendredi que Tadashi Yanai, directeur général du groupe d’habillement Fast Retailing, démissionnera de son poste d’administrateur de Softbank Group au 31 décembre prochain pour se concentrer sur la gestion de son entreprise. Agé de 70 ans, le fondateur de la chaîne de mode Uniqlo, filiale de Fast Retailing, était membre du conseil d’administration de Sofbank depuis juin 2001. Avec ce départ, les investisseurs perdent l’un des rares membres du conseil d’administration de Softbank à pouvoir tempérer la politique de croissance externe risquée de son PDG, Masayoshi Son.
Un haut dirigeant de Nissan, chargé de mener à bien le plan de relance du constructeur automobile, a démissionné quelques semaines après avoir été nommé à son poste, ce qui pourrait contrecarrer la détermination du japonais à tourner la page des scandales. Jun Seki, un temps pressenti pour devenir le nouveau directeur général de Nissan, a déclaré à Reuters qu’il quittait ses fonctions de vice-directeur général délégué pour prendre la présidence de l’équipementier japonais Nidec. Il devrait vraisemblablement quitter le constructeur en janvier après y avoir passé une trentaine d’années, notamment à la tête des activités en Chine.
Travis Kalanick, cofondateur et ex-PDG d’Uber Technologies, quittera le conseil d’administration de la plate-forme de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) d’ici à la fin de l’année, a annoncé, mardi, l’entreprise. Kalanick avait co-créé en mars 2009 l’application pour smartphone permettant de commander une course en VTC. Il avait démissionné de la direction générale en 2017 sous la pression d’investisseurs qui lui reprochaient ses méthodes de gestion et une culture d’entreprise sexiste et discriminante.
Frappé par plusieurs scandales de harcèlement sexuel, le Lloyd’s of London va faire face à la surveillance renforcée de la Banque d’Angleterre (BoE, pour Bank of England). La Prudential Regulation Authority (PRA), régulateur rattaché à la BoE, l’a annoncé le 23 décembre. En février, le marché londonien de l’assurance avait lui-même signalé à la PRA l’inefficacité de son système de gestion des lanceurs d’alerte. Le Lloyd’s s’est engagé à respecter un certain nombre d’exigences supplémentaires concernant les whistleblowers.
France Telecom a été condamné vendredi pour «harcèlement moral», une première pour une entreprise de cette envergure, de même que son ancien PDG Didier Lombard dans l’affaire déclenchée par une vague de suicides de salariés il y a dix ans. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’ancien dirigeant à un an de prison dont huit mois avec sursis et 15.000 euros d’amende et le groupe, rebaptisé Orange en 2013, à 75.000 euros d’amende. Il s’agit des peines maximales et elles sont conformes aux réquisitions. Orange ne fera pas appel de cette condamnation.
Satisfecit. Pour son sixième rapport annuel, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) s’est félicité de la progression continue de la gouvernance des sociétés françaises.
FAIBLESSES Depuis 2017, 62 % des entreprises ayant subi des attaques activistes se situaient dans les deux quartiles inférieurs du classement ESG issu de la notation Refinitiv, constate la dernière étude sur l’activisme actionnarial d’Alvarez & Marsal. Selon le cabinet, les entreprises les moins bien notées augmentent de 24 % en moyenne le risque de faire face à des activistes. En France et en Espagne, les sociétés des quartiles inférieurs ont même deux fois plus de risque d’être attaquées. Pour 2020, Alvarez & Marsal anticipe que les activistes s’intéresseront de plus en plus à la France et l’Allemagne. Il a recensé 25 entreprises allemandes (contre 23 en avril 2019) et 24 entreprises françaises (contre 20) comme cibles potentielles au cours des prochains mois.
Le parquet de Paris a été saisi mercredi par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique des «omissions» dans la déclaration d’intérêts de Jean-Paul Delevoye, qui ont conduit à sa démission des fonctions de haut-commissaire aux Retraites. Dans un communiqué distinct, la Haute autorité considère que ces omissions «sont susceptibles de caractériser l’infraction d’omission substantielle d’une partie de ses intérêts». Sous la pression, le haut-commissaire avait envoyé vendredi dernier à la HATVP une déclaration rectifiée qui faisait état de 13 mandats - dont 11 bénévoles -, contre trois initialement déclarés, et des salaires révisés à la hausse. Il a remis sa démission lundi.