L’actualité de la gestion de fortune, ou wealth management, qu’elle soit intégrée à des banques généralistes, privées ou au sein de sociétés spécialisées.
La banque suisse n’ambitionne plus de porter d’ici à 2018 le rendement de ses fonds propres à plus de 15%, en raison des incertitudes macroéconomiques.
Souvent considéré comme une valeur refuge, l’art est pourtant un placement très aléatoire. Les investisseurs qui s’y intéressent, généralement des particuliers fortunés, doivent en avoir conscience et sélectionner avant tout les œuvres qui les séduisent sur le plan artistique.
Le groupe de services financiers anglo-sud-africain souhaite avoir deux structures cotées distinctes, qui hébergeront une partie des quatre entités issues de son redécoupage.
Le multi family office Square Capital, fondé à Londres en 2006, sert une clientèle francophone expatriée représentant 1,3 milliard d’euros d’encours. En dix ans, l’équipe a construit une offre de conseil qui prend appui principalement sur les ETF et une sélection de fonds alternatifs. La société a également noué trois partenariats, un premier dédié à l’immobilier new yorkais, un deuxième pour dénicher des terres agricoles en Uruguay et un troisième pour cogérer un fonds maison.
Si les bureaux de son family office sont désormais fermement installés à Londres, sur Savile Row, Hugues Decobert, fondateur de Square Capital, est un entrepreneur qui a gardé, tout au long de sa carrière, le goût du lointain. Itinéraire à travers quatre continents d’un insatiable curieux.
Dans le cadre du Questionnaire des Prix des Coupoles Distrib Invest 2016, Sophie Quancard, délégué général de l'Association Française du Family Office (AFFO), présente les avancées de l'association en matière de définition du métier de family officer et de promotion de la profession auprès notamment du monde universitaire et de la classe politique.
En réponse au questionnaire de la deuxième édition des Coupoles Distrib Invest, Jean-Bernard Dudouit, président et fondateur de Sycomore Family Office, est revenu en détail sur la structuration du conseil que le family office parisien prodigue à ses clients. Il a également insisté sur la cohésion de son équipe et le bien être des salariés pour construire une société pérenne et de qualité.
Le groupe familial aurait mandaté Edmond de Rothschild CF pour faire évoluer son tour de table. Il affiche 5,8 milliards d'euros d'actifs gérés et conseillés.
Le family office répond à des contraintes très spécifiques, car destiné à une clientèle aux besoins complexes. Jean-Marie Paluel-Marmont, président de l'association professionnelle dédiée à ce secteur, détaille pour Newsmanagers les spécificités d'un métier parfois méconnu. Il revient notamment sur les attentes des family officers envers les sociétés de gestion et souligne l'importance de la transparence, clé de voûte de la relation entre les familles et les professionnels du family office.
« Dès l’âge de 10 ans, je voulais être architecte, affirme Antonio Duarte. J’étais fasciné par l’histoire antique et les grandes civilisations notamment celle de l’Egypte ancienne ». Très jeune, le futur président de Stern & Cie se passionne donc pour l’urbanisme, la façon dont nos modes de vie imprègnent notre espace, mais aussi plus largement l’impact de l’Homme sur la Nature, un intérêt qui prendra par la suite la forme d’un engagement citoyen.
« Nous analysons aussi bien le patrimoine privé que le patrimoine corporate, c’est d’ailleurs ce qui nous distingue de nombreuses autres structures, souligne Antonio Duarte, le président de Stern & Cie. Notre clientèle est à 90% composée d’entrepreneurs, et pour le reste, ce sont des cadres dirigeants ». Stern & Cie revendique donc une approche globale. « C’est important car cela nous aide à trouver des solutions adaptées. Par exemple, régler des problématiques de refinancement du patrimoine privé grâce au corporate finance, poursuit-il. Ces méthodes ne sont pas inédites, mais plus développées dans le mode anglo-saxon qu’en France… ».
En 2015, le montant investis en France dans des entreprises non cotées a franchi la barre des 10Md€. Les personnes physiques et les family offices sont parmi les premiers souscripteurs.
La population des clients privés également appelés HNWI n’a cessé de progresser jusqu’à fin 2007, à un taux de croissance de 7,2 % par an, avant de subir une baisse brutale de 14,9 % fin 2008. Dans ce contexte de crise économique mondiale, les investisseurs en perte de confiance développent des besoins de plus en plus complexes. Parallèlement, la concurrence s’accroît dans le secteur de la banque privée. L’innovation devient alors un facteur essentiel de différenciation.