L’association d'épargnants Gaipare dont le portefeuille de près de 4 milliards d’euros est géré par Allianz France, a annoncé un taux de rendement net de 2,90% de son fonds euro pour 2016 contre 3,15% en 2015. Hors inflation, la performance du fonds est de 2,50% pour 2016. « C’est un des produits présentant un niveau rentabilité/risque parmi les plus élevés du marché », s’est félicité le nouveau président de l’association Jean Berthon. « Nous avons pu offrir un taux de rendement supérieur de 144 points de base à l’OAT à 10 ans, notamment en investissant sur la partie à long terme de la courbe des taux d’intérêt et sur des obligations d’entreprises senior (en grande partie A et BBB) », explique Olivier Fouchet, responsable de la stratégie des investissements obligataire, action et dérivé d’Allianz Investment Management à Paris. **Les plus-values latentes atteignent 500 à 600 millions d’euros ** L’assureur gère le portefeuille de Gaipare dont l’encours total atteint 3,971 milliards d’euros dont 3,4 milliards pour le fonds euros. « C’est un portefeuille de grande qualité. Nous profitons du fait que peu d’obligations arrivent à maturité. 5% du portefeuille a été réinvesti l’année dernière. Cela offre une importante richesse actuarielle », a commenté Olivier Fouchet. L’association a même pu affecter 3,54 millions d’euros à la PPE (provision pour participation aux excédents) qui atteint 18,6 millions d’euros. « Mais en cas de hausse brutale des taux, la PPE n’est pas notre amortisseur le plus important, elle ne représente que 0,60% de l’encours du fonds euros soit 10 centimes de taux. Nous sommes surtout rassurés par le haut niveau de plus-values latentes qui atteignent 500 à 600 millions d’euros », souligne Jean Berthon. Sur ses contrats multi-supports, l’association enregistre des performances moins favorables en 2016, à cause de la volatilité des marchés : soit +0,34% pour Gaipare Actions (actions européennes), +1,74% pour Allianz multi équilibre et +3,03% pour Allianz multi dynamisme. Renforcement des actifs alternatifs et immobiliers Aujourd’hui le portefeuille de Gaipare est constitué à 94% d’obligations (23% de dette d’Etat, 46% de corporate, 31% d’obligations sécurisées), d’une poche action de 5% (55% Europe, 23% émergents, 12% Asie Pacifique, 11% Amérique Nord) et d’une poche de diversification de 1% (78% d’immobilier et 22% en alternatifs). L’association ne compte pas augmenter prochainement sa poche actions, notamment à cause du coût de Solvabilité 2. En revanche, elle privilégie la diversification dans des actifs réels (prêts hypothécaires, biens immobiliers et investissements en infrastructures). « Comparées aux actions, la volatilité est moindre et les actifs réels offrent une revenu récurrent de l’ordre de 3,5-4% », justifie Olivier Fouchet. Depuis avril 2016, la gamme Gaipare s’est enrichie de la SCI Allianz Invest Pierre, gérée par Immovalar gestion. Néanmoins, les équipes d’Allianz voient moins d’opportunités à saisir sur le marché immobilier. Quoi qu’il en soit, ils espèrent « doubler la poche diversification » pour limiter en partie « l'érosion inéluctable du taux de rendement de l’actif ».
Le spécialiste de la gestion crédit corporate devrait annoncer dans les prochaines semaines le premier closing d’un fonds paneuropéen de dette privée. «Nous visons une taille finale de 400 à 500 millions de dollars», a précisé Anne Petit, responsable pour la France de Muzinich, à l’occasion d’un point presse jeudi. Le nouveau véhicule investira principalement en France, au Royaume-Uni, au Benelux et dans les pays d’Europe du Nord, à 70% en dette first-lien et 30% en second-lien. Depuis 2013, Muzinich a déjà lancé quatre fonds de dette privée, en France, au Royaume-Uni, et Italie et en Espagne, pour un total de 800 millions de dollars de capitaux engagés.
Le Conseil de stabilité financière publie ses recommandations visant à remédier aux «faiblesses structurelles des activités de gestion d’actifs» et à limiter le risque systémique d’un secteur qui pesait 76.700 milliards de dollars d’encours en 2015. A la différence des banques, le FSB a renoncé pour l’instant à établir à un cadre individuel pour les géants du secteur, comme BlackRock ou Vanguard, pour privilégier une approche par risque.
Gérard Bourret a annoncé hier qu’il quitterait «au mois de juin» la présidence du directoire d’OFI Asset Management (AM), à l’occasion de la conférence annuelle de la société de gestion, rapportait hier matin NewsManagers (groupe Agefi). Il a passé plus de 25 années à la tête du groupe. Dés mi-2015, il avait préparé sa succession en recrutant au poste de directeur général Jean-Pierre Grimaud, ancien patron de la gestion pour compte de tiers de Swiss Life Asset Managers. Gérard Bourret avait alors abandonné la direction générale de la société de gestion pour prendre la présidence du directoire. A l'époque, la succession de Gérard Bourret était fixée «à un horizon de deux ou trois ans», selon NewsManagers.
La société de gestion OFI AM a décidé de restructurer sa sélection de fonds externes en se dotant d’une équipe entièrement dédiée à cette activité. C’est Sophie Bigeard, ancienne responsable de la gestion long only, qui prend la direction de ce nouveau pôle. Elle aura notamment la responsabilité de refonder et rationaliser la buy list du groupe mais surtout de renforcer la proximité avec les gérants externes afin de détecter de nouvelles opportunités d’investissement.
123Venture, société de gestion indépendante spécialisée dans le capital-investissement, leader auprès des investisseurs privés, franchit une nouvelle étape dans son développement avec l'adoption d'un nouveau nom plus adapté à ses ambitions.
Le Groupe Apicil, 5ème groupe de protection sociale en France, a confié à Ellipsis AM en fin d’année 2016 un mandat de gestion, géré par son pôle Volatilité & Overlay. Celui-ci consiste à offrir une couverture dynamique optimisée d’un portefeuille d’actions, visant d’une part à réduire la volatilité de ce portefeuille, et d’autre part, à en limiter le SCR actions. Avec 8 ans de track-record sur la couverture des risques actions, ce pôle de gestion est spécialisé sur les instruments dérivés et les stratégies optionnelles. L’équipe de gestion gère déjà 2 fonds ouverts : Ellipsis Risk Adjusted Equity Fund, plutôt destiné aux assureurs dans le cadre des problématiques liées à Solvency II, et son nouveau fonds Ellipsis Low Vol Equity Fund, lancé en décembre 2016, et axé sur une réduction de l’ordre de 25% de la volatilité.
Dans le cadre de sa Politique d’Investissement qui vise notamment en termes de diversification à mobiliser une partie de son épargne de long terme pour développer des actifs durables, moteurs du développement économique, de la transition énergétique et utiles aux générations futures, l’Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) vient d’attribuer un mandat de gestion de portefeuille d’Infrastructures. L’ERAFP a lancé en janvier 2016, un appel d’offres restreint dont l’objet est la sélection de gestionnaires pour investir dans des actifs non cotés d’Infrastructures. A l’issue de la procédure de sélection, l’établissement a décidé d’attribuer le mandat actif à Ardian France SA. Via ce mandat, l’ERAFP souhaite investir dans des sociétés de projets dont l’objet pourra être notamment le financement, la construction, la restructuration, l’exploitation ou encore la gestion opérationnelle d’infrastructures essentielles à la collectivité. Ces infrastructures sont ou seront réalisées en priorité sur le territoire de pays de l’UE. Le titulaire du fonds dédié de l’ERAFP visera à générer un rendement régulier et à maximiser la performance à long terme du mandat avec une approche risque modérée qui se traduira notamment par une minimisation des risques spécifiques de la classe d’actifs. Pour ce faire, le titulaire devra constituer un portefeuille mixte greenfield et brownfield au travers principalement d’investissements en primaire dans des fonds d’infrastructures en levée ou d’investissements en secondaire dans des fonds d’infrastructures déjà investis et dans une moindre mesure d’investissements en direct et/ou co-investissements dans des sociétés de projet. A titre indicatif le montant confié au démarrage du mandat sera de l’ordre de 150 millions d’euros. Le mandat sera d’une durée initiale de 10 ans avec la possibilité pour l’ERAFP de reconduire le marché pour deux périodes successives de deux ans chacune.
Gérard Bourret a annoncé hier qu’il quitterait « au mois de juin » la présidence du directoire d’OFI Asset Management (AM), à l’occasion de la conférence annuelle de la société de gestion, rapporte ce matin NewsManagers (groupe Agefi). « C’est la dernière conférence d’OFI AM à laquelle je participe, a-t-il déclaré devant ses actionnaires, partenaires et investisseurs. Je commence ma tournée d’adieux puisque je ne pars qu’au début du mois de juin. » Gérard Bourret a passé plus de 25 années à la tête du groupe.
Le lobby français de la gestion d'actifs prône la création d'un plan d'épargne retraite individuelle plus favorable à une sortie en capital que le Perp.
A l'occasion du lancement de la plateforme collaborative TEEPI (Tailored Electronic Exchange Platform for Investors) de CACEIS, Rothschild & Cie Gestion a annoncé avoir choisit cette nouvelle plateforme pour l'échange de fichiers sécurisés nécessaires à l’élaboration des reportings réglementaires exigés dans le cadre de Solvabilité II.
Dans le cadre de sa Politique d’Investissement qui vise notamment en termes de diversification à participer au financement de l’économie française et européenne, l’Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) vient d’attribuer un mandat de gestion de portefeuille de Capital Investissement. L’ERAFP a lancé en janvier 2016, un appel d’offres restreint dont l’objet est la sélection de gestionnaires pour investir dans des actifs non cotés de Capital Investissement. A l’issue de la procédure de sélection, l’Établissement a décidé d’attribuer le mandat actif à ACCESS Capital Partner. Le fonds dédié de l’ERAFP interviendra prioritairement dans des sociétés non cotées du midmarket européen via des opérations de capital développement, de capital transmission, ou encore dans une moindre mesure dans le financement mezzanine ou unitranche. Ces investissements se feront principalement via la prise d’engagements dans des fonds primaires ou secondaires. Le fonds visera à délivrer, au travers de différents cycles macroéconomique, un rendement récurrent et des plus-values tout en minimisant les risques financiers spécifiques de la classe d’actifs. Les sièges sociaux des PME-ETI européennes non cotées visées seront situés principalement en France, Allemagne, Benelux ou en Grande-Bretagne, Finlande, Suède, Danemark et dans une moindre mesure en Italie, Espagne, Portugal et autres pays de l’OCDE. A titre indicatif le montant confié au démarrage du mandat sera de l’ordre de 200 millions d’euros. Le mandat sera d’une durée initiale de 10 ans avec la possibilité pour l’ERAFP de reconduire le Marché pour deux périodes successives de deux ans chacune.
Amundi Transition Energétique - la société de gestion co-détenue par Amundi et EDF – a finalisé l’acquisition auprès de Dalkia, un des leaders français des services énergétiques, d’une participation majoritaire dans un portefeuille d’installations de cogénération fonctionnant au gaz. D’une valeur supérieure à 150 millions d'euros, cette première transaction représente plus de 330 mégawatts de puissance électrique répartie sur 132 installations produisant de l’électricité et de la chaleur pour les besoins de clients industriels ou publics.
L’Association française de la gestion financière a présenté ce matin un Livre blanc sur l’épargne retraite, dans lequel elle prône la création d’un nouveau produit individuel destiné à un large public, avec une sortie possible en capital. Le lobby de la gestion d’actifs ne remet pas en question le système par répartition qui « doit rester le socle des retraites en France ». Mais l’AFG souhaite compléter la palette des solutions complémentaires, face à l’omniprésence de l’assurance-vie en euro, dont les rendements baissent inexorablement, et face à la « place minime » de l’épargne retraite sur le marché français.
Le groupe revient sur ses ambitions en se retirant du marché britannique de la gestion d’actifs pour les particuliers, un mois après avoir quitté Hong-Kong.
Le gestionnaire d’actifs adossé à Natixis a annoncé hier le lancement de deux fonds Ucits: H2O Barry Active Value et H2O Barry Short. Ils ont vocation à profiter de la raréfaction de la liquidité sur les marchés, suite au durcissement des réglementations. H2O Barry Active Value apportera de la liquidité aux marchés en cas de besoin et en substitut des banques. H2O Barry Short se concentrera sur les obligations d’Etat des pays du «G4» (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie), en faisant le pari que les banques ne pourront fournir aux marchés toute la liquidité voulue lors de la prochaine hausse des taux. Plusieurs autres stratégies dans cette gamme Barry devraient être lancées dans les prochains trimestres.
Dans le cadre d’un projet de réorganisation de Tikehau Capital à travers une simplification de sa structure actionnariale et de sa gouvernance, Tikehau Capital annonce le dépôt auprès de l’AMF d’une offre publique sur les titres Salvepar.
Pour sa quatrième session, le COMIRE (Comité de Multigestion d’Investissement Responsable EGAMO), dirigé par Nicolas Demont le directeur général d'EGAMO, a réuni plusieurs grands investisseurs qui partagent les mêmes ambitions extra-financières et notamment la MGEN, l’UMR, la CARAC, MUTRE, en présence de l’AF2I.
Le gestionnaire d’actifs adossé à Natixis annonce lundi le lancement de deux fonds Ucits, H2O Barry Active Value et H2O Barry Short. Ils ont vocation à profiter de la raréfaction de la liquidité sur les marchés, suite au durcissement des réglementations. H2O Barry Active Value apportera de la liquidité aux marchés en cas de besoin et en substitut des banques. H2O Barry Short se concentrera sur les obligations d’Etat des pays du «G4» en faisant le pari que les banques ne pourront fournir aux marchés toute la liquidité voulue lors de la prochaine hausse des taux, d’où l’anticipation d’une certaine convexité de cette hausse.