C'est un vrai big bang qui a lieu mercredi matin sur les marchés financiers. MIFID II entre en vigueur. Cette directive européenne sur les marchés d'instruments financiers renforce comme jamais le concept de transparence et améliore la protection des clients.
Dans un entretien à L'Agefi Hebdo, Yves Perrier, directeur général d'Amundi et directeur général adjoint de CASA, déclare : « nous n'excluons pas des acquisitions ciblées pour autant qu'elles s'inscrivent dans notre modèle de développement, qui reste fondé sur la croissance organique ». Mais la priorité est « de tirer parti au maximum de l'intégration de Pioneer ».
La commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé mercredi soir avoir prononcé à l'encontre de la société de gestion A plus Finance une sanction pécuniaire de 300.000 euros assortie d'un avertissement.
Groupama Rhône Alpes Auvergne souhaite accorder davantage de poids à ses placements d’actifs dits illiquides. Cela concerne le private equity, les fonds d’infrastructure (equity) ainsi que les fonds de prêts à l'économie (fonds de dettes). La caisse régionale dispose déjà dans son portefeuille de 5 fonds de prêts à l’économie. Elle a décidé récemment de faire entrer de nouveaux partenaires. A travers les fonds de prêt à l'économie, la caisse a engagé 38 millions d’euros qui devraient être totalement appelés d’ici un à deux ans. La caisse compte aussi une dizaine de fonds de private equity dans son portefeuille. Le portefeuille de valeurs mobilières de la caisse représente au total plus d’un milliard d’euros à fin 2016 (en valeur de réalisation). Il comporte 78% de produits de taux/crédit dont 20% de trésorerie ; 22% d’actions et 3% d’actifs illiquides. Ces derniers investis en fonds equity et fonds de dette sont donc aussi inclus dans les produits de taux/crédit et actions. Quelle que soit la classe d’actifs, la caisse ne délègue rien à travers des mandats de gestion. Elle n’investit que dans des fonds ouverts.
Avec une allocation composée de 18% d’actions, 2,5% d’immobilier, 0,5% d’infrastructures, et le solde en obligations, la mutuelle Garance souhaite accélérer dans ces trois dernières classes d’actifs. «Le but étant aujourd’hui de se rapprocher de la limite de 5% en infrastructures et de 5% en immobilier fixée par notre allocation stratégique», note Florent Combes, directeur de la gestion des risques de la mutuelle. Et d’ajouter : «Nous allons également augmenter notre part d’OATi». Toutefois, cet objectif sera dans l’immédiat difficilement atteignable a t-il ajouté, expliquant que le contrôle des investissements dans ce type d’actifs est relativement long : «La direction financière et la société de gestion se chargent en effet tout d’abord d’analyser les dossiers, les business plans sont ensuite reproduits et transmis à la gestion des risques, pour avis de second niveau, puis la direction générale prend la décision d’investir ou non dans ces projets».
En achetant 70% du capital du spécialiste du capital croissance et de la dette, la société d'investissement se renforce dans la gestion pour compte de tiers.
L’Agefi a sondé un certain nombre de gestionnaires d’actifs qui n’avaient pas encore communiqué sur leur politique de financement de l’analyse financière sous MIF 2.
CGP, family office ou société de gestion, ces nouveaux acteurs de la sélection de fonds externes ont pour point commun d'avoir moins de trois ans d'existence. Créés il y a neuf mois, un an, deux ans ou trois ans, ils se sont lancés dans un contexte de pression réglementaire de plus en plus fort. Avantage ou inconvénient ? Salamandre AM, FA7 Capital, DWT Family Office, ou encore BM Family Office, ont décidé d'en profiter pour tirer leur épingle du jeu en développant des compétences en problématiques internationales, en créant des services destinés à une clientèle institutionnelle, en optimisant des produits bancaires, ou encore en ouvrant un service de multi-family office. Découvrez l'ensemble des stratégies sur lesquelles ils misent pour s'imposer dans un environnement fortement concurrentiel.
Eurazeo va devenir l’actionnaire majoritaire d’Idinvest. La société d’investissement a annoncé vendredi matin avoir engagé des négociations exclusives avec l’IDI et les équipes de management d’Idinvest pour prendre 70% du capital de la société de gestion. Le management d’Idinvest conservera le solde. Idinvest gardera son « autonomie de gestion avec une équipe de management inchangée », indique le communiqué. Les modalités financières de la transaction ne sont pas précisées.
Citigroup Global Markets, filiale de courtage de la banque américaine, a été sanctionnée à hauteur de 11,5 millions de dollars (9,6 millions d’euros) par le régulateur financier américain (Finra) pour avoir induit en erreur sa clientèle en ayant inversé des recommandations d’achat et de vente sur des actions durant près de 5 ans. La Finra a précisé hier que ces erreurs ont concerné 38% des titres suivis par son département de recherche entre février 2011 et décembre 2015. La banque a accepté de payer une amende de 5,5 millions de dollars plus 6 millions de dollars de dommages et intérêts à des investisseurs particuliers.
La société Eurazeo vient d'annoncer qu'elle entrait en discussions exclusives avec les équipes de management d’Idinvest en vue de l’acquisition d’Idinvest Partners par Eurazeo. A l’issue de l’opération envisagée, Eurazeo détiendrait environ 70 % du capital de la société de gestion aux côtés des équipes
de management. Idinvest conserverait son autonomie de gestion avec une équipe de management inchangée.
Selon le Financial Times qui citait hier deux sources proches du dossier, Goldman Sachs a l’intention de transférer dans sa gestion d’actifs une vingtaine de collaborateurs de Londres à Dublin suite à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne. Il transférera en outre du personnel en Europe continentale (Francfort, Paris) dans ses activités de trading et de banque d’investissement dans le cadre du Brexit.
La Fondation Akuo et la société de gestion française Sanso Investment Solutions viennent d'annoncer annoncent ce jour la signature d’un accord de mécénat financier et de compétences en faveur des projets développés et soutenus par la Fondation.
Tenant compte du règlement européen sur les dépositaires centraux de titres, l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient d'annoncer qu'elle lançait une consultation publique, jusqu’au 28 février 2018, sur des modifications apportées au livre V de son règlement général sur les infrastructures de marché.
Fondé par d’anciens responsables de Citigroup, le fonds d’arbitrage américain Archview Investment Group, qui investit dans les sociétés en difficultés financières («distressed debt »), va cesser ses activités en début d’année prochaine, rapportait hier Bloomberg de sources proches du dossier. Le hedge fund, qui compte Blackstone parmi ses plus importants actionnaires, remboursera alors ces derniers lors de sa liquidation. Ses actifs sous gestion, qui s’élèvent actuellement à environ 650 millions de dollars (548 millions d’euros), ont progressé de 5,3% depuis le 1er janvier 2017, une performance en ligne avec celle de ses pairs mais inférieure à la hausse des fonds indexés sur le S&P 500 qui ont en moyenne gagné plus de 20% sur la période. Jeff Jacob, l’un des fondateurs du fonds, rejoindra le hedge fund Marathon Asset Management où il sera co-responsable des investissements dans les stratégies de crédit opportunistes.
Les fonds propres des entreprises en France augmentent de 5,6%, selon la Banque de France. La valeur nette des administrations publiques chute au contraire de 25%.
L'Efama estime que les nouvelles règles PRIIPS (Packaged Retail Investment and Insurance-based Products) qui visent à uniformiser l'information précontractuelle des produits financiers packagés et qui vont entrer en vigueur en 2018, “menacent de causer des dommages sérieux aux investisseurs en rendant obligatoire des chiffres, notamment sur les performance et les coûts, qui, au mieux, embrouilleront les investisseurs et au pire les induiront en erreur”. Pour l'association professionnelle européenne de la gestion d'actifs, on se détourne donc de l'objectif initial d'amélioration de la transparence.
La MACSF a commencé très tôt à investir dans le crédit et les convertibles. Mais elle réduit sensiblement son exposition sur les convertibles qui sont devenus moins attractifs au profit d’actifs non cotés comme l’immobilier, les infrastructures (en actions), le capital-investissement et la dette unitranche. La diversification concerne clairement les types de gestion utilisés. A la MASCF, l’allocation d’actifs s’est fortement diversifiée ces dernières années. Le groupe investit maintenant dans plus d’une dizaine de classes d’actifs : obligations, actions, immobilier, infrastructure, capital-investissement, actions émergentes, etc.