Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Début de semaine en fanfare pour Deutsche Bank et Commerzbank à la Bourse de Francfort. L’action de la première banque allemande grimpait de 2,23% lundi matin, pour clôturer à +4,96%, et celle de sa concurrente s’adjugeait lundi soir à +7,15%, après les nouvelles rumeurs de fusion entre les deux groupes parues dans la presse tout au long du week-end. Selon Reuters, qui confirmait des informations rapportées par le Welt am Sonntag, le conseil d’administration de Deutsche Bank aurait décidé d’entamer des discussions avec Commerzbank en vue d’une éventuelle fusion. Toutes deux peinent à renouer avec une croissance durable depuis la crise financière de 2008.
Euronext a annoncé lundi prolonger jusqu’au 1er avril son offre de rachat d’Oslo Bors, l’opérateur boursier norvégien convoité par l’américain Nasdaq, alors que la bataille s’intensifie. L’opérateur des Bourses d’Amsterdam, Bruxelles, Dublin, Lisbonne et Paris, dont l’offre arrivait à échéance ce lundi, indique qu’il maintient inchangées les autres conditions de son offre de rachat. Euronext propose 158 couronnes norvégiennes pour prendre le contrôle d’Oslo Bors, prix sur lequel s’est aligné la semaine dernière Nasdaq dont le projet de rachat est recommandé par le groupe norvégien.
Euronext a annoncé lundi prolonger jusqu’au 1er avril son offre de rachat d’Oslo Bors, l’opérateur boursier norvégien également convoité par l’américain Nasdaq, alors que la bataille s’intensifie. L’opération des Bourses d’Amsterdam, de Bruxelles, de Dublin, de Lisbonne et de Paris, dont l’offre arrivait initialement à échéance ce jour, indique dans un communiqué qu’il maintient inchangées les autres conditions de son offre de rachat. Euronext propose 158 couronnes norvégiennes pour prendre le contrôle d’Oslo Bors, prix sur lequel s’est aligné la semaine dernière Nasdaq dont le projet de rachat est recommandé par le groupe norvégien.
Ce sera la plus grosse acquisition pour le fabricant américain de semi-conducteurs: Nvidia a confirmé lundi mettre la main sur le groupe israélien Mellanox Technologies, pour 6,8 milliards de dollars (environ 6 milliards d’euros) en numéraire, afin de se renforcer dans les puces pour centre de données. Cet achat faisait l’objet de rumeurs depuis plusieurs jours, et était annoncé comme presque bouclé dimanche soir. Les fabricants de semi-conducteurs Intel et Xilinx étaient également en lice dans cette acquisition, rapportait le site israélien d’informations financières Calcalist .
Début de semaine en fanfare pour Deutsche Bank et Commerzbank à la Bourse de Francfort. L’action de la première banque allemande grimpait de 2,23% lundi matin et celle de sa concurrente s’adjugeait 4,07%, après les nouvelles rumeurs de fusion entre les deux groupes parues dans la presse tout au long du week-end.
Le groupe finlandais Amer, numéro un mondial de l’équipement de sport hors textile et chaussure, avec notamment les skis Salomon et Atomic et les raquettes de tennis Wilson, a été racheté par le groupe chinois Anta, leader du secteur dans son pays, selon un communiqué publié samedi. La transaction atteint 4,6 milliards d’euros, ce qui représente une prime de près de 30% par rapport au cours moyen de l’action en 2018 et un prix très élevé, selon les analystes. Il s’agit du rachat le plus important d’une entreprise européenne par une firme chinoise depuis le rachat du logisticien Logicor par China Investment Corp en 2017, selon l’agence Bloomberg. Déjà sponsor officiel des vêtements de l’équipe nationale chinoise aux Jeux olympiques d’été de Rio de 2016, Anta s’est également positionné comme sponsor des JO d’hiver à Pékin en 2022, pour accroître sa visibilité.
Le groupe de gaz industriels Linde va vendre d’ici à fin avril sa filiale sud-coréenne à la société de capital-investissement IMM pour 1.300 milliards de wons (1 milliard d’euros), rapporte vendredi Reuters de deux sources proches du dossier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actifs que le groupe allemand doit céder pour obtenir l’aval des autorités de la concurrence à son projet de fusion à 86 milliards de dollars (74,8 milliards d’euros) avec son homologue américain Praxair. Selon les sources, Macquarie et Air Liquide figuraient parmi les candidats au rachat des actifs sud-coréens de Linde.
Les patrons de Deutsche Bank et Commerzbank ont repris les discussions en vue d’une éventuelle fusion entre les deux principales banques allemandes, rapporte vendredi le magazine Focus. Deutsche Bank et Commerzbank n’ont pas souhaité s’exprimer. Christian Sewing, le président du directoire de Deutsche Bank, et Martin Zielke, son homologue chez Commerzbank, ont eu des discussions intensives pendant quelques jours. Les deux dirigeants ont été mandatés par leur directoire et leur conseil de surveillance pour engager des discussions, ajoute Focus. Depuis que le ministre allemand des Finances Olaf Scholz s’est prononcé en faveur de banques solides, les spéculations en vue d’une fusion dans le secteur se sont renforcées.
Le groupe de gaz industriels Linde va vendre d’ici à fin avril sa filiale sud-coréenne à la société de capital-investissement IMM pour 1.300 milliards de wons (1 milliard d’euros), rapporte aujourd’hui Reuters de deux sources proches du dossier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actifs que le groupe allemand doit céder pour obtenir l’aval des autorités de la concurrence à son projet de fusion à 86 milliards de dollars (74,8 milliards d’euros) avec son homologue américain Praxair.
Les patrons de Deutsche Bank et Commerzbank ont repris les discussions en vue d’une éventuelle fusion entre les deux principales banques allemandes, rapporte vendredi le magazine Focus, citant des sources proches du dossier. Deutsche Bank et Commerzbank n’ont pas souhaité s’exprimer.
Cogefi Gestion a annoncé le lancement de Cogefi Opportunity Growth Vol Target Strategy, un indice thématique dédié s’appuyant sur l’expertise en sélection de valeurs des équipes de Cogefi Gestion et orienté sur les valeurs européennes de croissance et de qualité. Société Générale est le sponsor de cet indice. Il doit comprendre une cinquantaine de titres d’entreprises à grande capitalisation (large cap). Selon le communiqué, les produits associés à cet indice doivent offrir une exposition à la performance de l’indice délivrée tous les ans sous la forme d’un coupon, lorsque la performance est positive. Il offre également une protection conditionnelle à maturité. Avec cette solution indicielle, Cogefi Gestion vise les CGP, Family Office et institutionnels. Les produits associés à l’indice permettent une exposition à la performance positive du panier d’actions géré dynamiquement, tout en offrant une protection conditionnelle à l’échéance, apportant ainsi une meilleure visibilité sur le long terme aux investisseurs soucieux de limiter les pertes maximales pour une gestion prudente et dynamique de leurs avoirs. Le portefeuille de valeurs retenu comme sous-jacent de cette solution existe sous la forme d’un OPCVM, Cogefi Elixir, qui a modifié sa gestion en décembre 2018 pour appliquer la stratégie reprise dans l’indice.
Motif Ingredients, une start-up américaine qui vise la création d’une centaine d’ingrédients permettant des alternatives végétales à la viande, au lait et aux oeufs, vient de lever 90 millions de dollars pour sa première levée de fonds. Et le journal Les Echos rapporte qu’une vingtaine de milliardaires, dont Bill Gates, Xavier Niel, Jeff Bezos et Jack Ma, ont investi dans l’entreprise à travers le fonds Breakthrough Energy Ventures. Le fonds d’investissement Viking Global Investors et Louis Dreyfus Company tout commela société laitière Fonterra soutiennent également la foodtech, spin-off de la biotech américaine Ginkgo Bioworks. Une fois que seront identifiés les nutriments contenus dans les protéines, vitamines et autres glucides présents dans les aliments dérivés d’animaux, la start-up créera des substituts à base de levures artificielles et de bactéries.
Provident Financial n’entend pas passer dans le giron de Non-Stantard Finance (NSF). Le groupe britannique spécialisé dans le crédit à la consommation de type subprime, qui a récemment refusé une offre de rachat de 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d’euros) de la part de NSF, a fait état mercredi d’avancées attestant, selon lui, de sa capacité à poursuivre son chemin en toute indépendance. Provident s’apprête notamment à recruter un patron pour sa filiale Vanquis Bank, qui a fait l’objet d’une enquête de la Financial Conduct Authority (FCA). Moneybarn, sa filiale de financement automobile, également sous le coup d’une enquête du régulateur, a accompli des progrès significatifs en la matière avec la FCA, ajoute Provident.