A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, Rothschild & Co a annoncé mardi soir des revenus de 516 millions d’euros (2017 : 514 millions d’euros) pour 2018 dans ses activités de Banque privée et de gestion d’actifs, en hausse de 2%, avec une marge opérationnelle qui ressort à 17% (2017 : 16%). Le métier de Banque privée et gestion d’actifs comprend trois activités principales : Rothschild Martin Maurel, qui regroupe les activités de Banque privée en France, Monaco et Belgique ainsi que celles de Gestion d’actifs en Europe; les activités de Banque privée en Suisse, Allemagne, Italie et Asie et enfin, l’activité de Banque privée au Royaume-Uni. Rothschild & Co compte également une petite activité de Gestion d’actifs en Amérique du Nord. Comme annoncé en octobre 2018, Rothschild & Co a finalisé la vente de son activité de fiducie en février 2019. En excluant l’activité de fiducie, les revenus se sont élevés à 480 millions d’euros (2017 : 470 millions d’euros), en hausse de 2%, avec une marge opérationnelle qui ressort à 18% (2017 : 17%). La progression des revenus est le résultat d’une augmentation des commissions de gestion à la faveur d’une collecte nette positive en banque privée, minorée par une diminution des commissions de surperformance en gestion d’actifs. Le Groupe a enregistré une amélioration de sa rentabilité de 5% : le résultat d’exploitation, hors coûts d’intégration de Martin Maurel (2018 : 9 millions d’euros, 2017 : 27 millions d’euros) s’est établi à 85 millions d’euros en 2018 (2017 : 81 millions d’euros). L’intégration opérationnelle en France entre les deux banques privées des groupes Rothschild & Co et Martin Maurel, suite à la fusion en 2017, a été finalisée fin 2018. En incluant l’activité de fiducie (revenus 2018 : 36 millions d’euros, 2017 : 44 millions d’euros), les revenus sont restés stables à 516 millions d’euros. La contribution au résultat d’exploitation de l’activité de fiducie, en 2017 comme en 2018, n’a pas été significative, assure un communiqué. La collecte nette en banque privée s’est élevée à 2,2 milliards d’euros, soit un taux de croissance de 5% par rapport aux actifs sous gestion, avec une collecte positive au sein de toutes les filiales européennes. La gestion d’actifs a enregistré une décollecte nette de 0,7 milliard d’euros, toutefois, l’impact est limité sur les marges car la collecte brute (3,9 milliards d’euros) a des marges plus élevées que les sorties brutes (4,6 milliards d’euros), assure le groupe. La collecte nette totale, de 1,5 milliard d’euros, n’a pas permis de compenser, en dépit d’un «modeste» effet de change positif, les performances négatives des marchés du dernier trimestre 2018. De cela, il résulte une baisse de 4 milliards d’euros, ramenant les actifs sous gestion à 64,8 milliards d’euros au 31 décembre 2018 (31 décembre 2017 : 67,3 milliards d’euros).