Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
EssilorLuxottica a confirmé vendredi sa décision d’interjeter appel contre le jugement qui a rejeté sa requête visant à obtenir l’accès à des informations de la part de GrandVision. EssilorLuxottica se dit toujours «préoccupée par l’attitude de GrandVision qui continue à lui refuser l’accès à des informations importantes pour l’évaluation de sa gestion pendant la crise du Covid-19». Les procédures en cours, dont cet appel, n’ont pas d’impact sur l’examen de la transaction par les autorités de concurrence dans les juridictions où elle doit encore être approuvée, précise le groupe d’optique.
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré vendredi qu’un potentiel rachat de Suez par Veolia devrait offrir une « bonne valorisation » de la participation d’Engie dans le groupe de services aux collectivités.
EssilorLuxottica a confirmé ce matin sa décision d’interjeter appel contre le jugement qui a rejeté sa requête visant à obtenir l’accès à des informations de la part de GrandVision. EssilorLuxottica se dit toujours «préoccupée par l’attitude de GrandVision qui continue à lui refuser l’accès à des informations importantes pour l’évaluation de sa gestion pendant la crise du Covid-19».
Un rapprochement entre les deux groupes de services aux collectivités Veolia et Suez ferait sens sur le plan industriel, a déclaré jeudi le Premier ministre, Jean Castex. Il a assuré que l’Etat, qui possède 23,6% du capital d’Engie, regardait «de près» ce dossier. Parmi les conditions essentielles qu’il attend, le premier ministre a évoqué la pérennité de l’emploi mais aussi « la logique industrielle ». « Il faut que cela fasse sens sans pour autant que cela puisse créer des monopoles notamment dans le secteur de l’eau et de l’assainissement », a-t-il expliqué. Veolia a annoncé dimanche avoir déposé une offre pour acquérir 29,9% du capital de Suez auprès d’Engie au prix de 15,5 euros par action. Cette offre est valable jusqu’au 30 septembre. Si Engie, qui détient environ 32% de Suez, accepte de céder ce bloc, Veolia entend ensuite lancer une offre publique d’achat sur le solde du capital.
La firme de private equity Lake Partners pourrait investir un milliard de dollars dans la filiale distribution du groupe indien Reliance Industries, indique le Financial Times jeudi, en citant des sources proches. L’investissement valoriserait Reliance Retail environ 57 milliards de dollars (48 milliards d’euros). Reliance, un conglomérat qui couvre le pétrole et les télécoms, est contrôlé par l’homme le plus riche d’Inde, Mukesh Ambani. Sa société a levé plus de 20 milliards de dollars auprès d’investisseurs de plusieurs pays, y compris Facebook, qui a acheté des parts dans sa filiale, la plateforme de services en ligne Jio Platforms. Fin août, Reliance indiquait qu’il acquerrait l’activité de distribution et de logistique de Future Group, en Inde, dans un accord valorisé 3,38 milliards de dollars, dette incluse.
Un rapprochement entre les deux groupes de services aux collectivités Veolia et Suez ferait sens sur le plan industriel, a déclaré jeudi le Premier ministre, Jean Castex.
Acquisition. Veolia a lancé une nouvelle offensive sur son concurrent Suez. Le groupe dirigé par Antoine Frérot a transmis une offre pour racheter 29,9 % du capital de la cible sur les 32 % détenus par Engie pour 2,9 milliards d’euros. Si Engie accepte, Veolia déposera par la suite une offre publique d’achat sur le solde du capital de Suez. L’opération, qui créerait un géant mondial des services aux collectivités, valoriserait Suez environ 21 milliards d’euros, dette comprise. Pour éviter des problèmes de concurrence dans le secteur de l’eau, Veolia a indiqué avoir conclu un accord avec le fonds Meridiam pour lui céder cette activité de Suez. Sur le plan social, l’initiateur de l’offre assure « qu’il y aura de la place pour tous » et avoir informé les pouvoirs publics du projet. Engie a indiqué qu’il étudierait cette proposition dans les prochaines semaines, tandis que Suez s’est déclaré opposé à une telle opération.
Le directeur général de Suez, Bertrand Camus, juge «particulièrement hostile» l’offre de rachat de son groupe par le rival Veolia, dans une lettre adressée mercredi aux salariés de l’entreprise et vue par l’AFP. Pour lui, «cette démarche n’est ni amicale, ni pertinente. Elle nie la spécificité de nos valeurs, de notre culture et de notre projet stratégique». Bertrand Camus en appelle au soutien de ses collaborateurs : «J’ai besoin de vous tous, de votre confiance et de votre engagement». Mardi, le conseil d’administration de Suez avait repoussé à l’unanimité le projet d’offre de Veolia. De leur côté, les syndicats de Suez ont exprimé leur inquiétude face à ce projet qui marquerait le début du démantèlement de la société et de son actionnaire de référence actuel, Engie, estiment la CGT et la CFDT.
Le directeur général de Suez, Bertrand Camus, juge « particulièrement hostile » l’offre de rachat de son groupe par le rival Veolia, dans une lettre adressée mercredi aux salariés de l’entreprise et vue par l’AFP.
Le groupe de services aux collectivités Veolian’exclut pas de lancer une offre publique d’achat sur Suez s’il ne parvient pas à obtenir les 29,9% d’Engie, a déclaré mercredi son PDG, Antoine Frérot, sur BFM Business.
Engie veut que Veolia relève le prix de son offre d’achat de sa participation dans Suez et n’exclut pas d’examiner des propositions alternatives qui pourraient survenir au cours des prochaines semaines, indique Reuters de sources au fait du dossier. Selon une autre source, un prix de 17 euros par action, évoqué dans un premier temps par BFM Business, «serait plus proche de ce qu’Engie est en droit d’attendre». Suez a réaffirmé lundi soir sa volonté d’indépendance en critiquant le projet de son grand rival, qui risque notamment d’entraîner des «disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international».
Engie veut que Veolia relève le prix de son offre d’achat de sa participation dans Suez et n’exclut pas d’examiner des propositions alternatives qui pourraient survenir au cours des prochaines semaines, indique Reuters de sources au fait du dossier.
L'équipementier électrique Schneider a annoncé lundi avoir bouclé la transaction permettant de combiner ses activités basse tension et automatismes industriels en Inde avec les activités électriques et automatisation (E&A) du groupe indien Larsen et Toubro (L&T). En mai 2018, l’industriel français avait annoncé s'être associé au fonds singapourien Temasek pour acquérir cette activité pour une valeur d’entreprise de 140 milliards de roupies (environ 1,75 milliard d’euros à la date de l’annonce). A l’issue de l’opération, Schneider Electric détient 65% de la coentreprise issue de ce rapprochement tandis que Temasek possède le solde du capital.
Le conseil d’administration de Suez a défendu lundi soir l’indépendance du groupe de services aux collectivités, rejetant ainsi l’offre dévoilée la veille par Veolia. « Le conseil d’administration a réitéré à l’unanimité sa totale confiance dans le projet stratégique fortement créateur de valeur de Suez en tant que société indépendante », a indiqué le groupe dans un communiqué. « La démarche de Veolia est non sollicitée et Suez n’a entretenu aucune discussion avec Veolia au sujet d’un éventuel rapprochement », ajoute le document. « Dans un contexte où l’urgence environnementale est clé pour l’avenir de nos concitoyens, l’offre de Veolia génère des préoccupations sur l’avenir des activités de traitement et de distribution de l’eau en France et sur l’emploi au regard du montant des synergies espérées », a souligné Suez. « La stratégie proposée engendrerait des disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international », a estimé Suez. « La complexité du processus retenu conduirait à deux années de perturbations opérationnelles, au moment où, dans le contexte post-Covid, les équipes sont focalisées sur la mise en œuvre de leur plan stratégique », selon Suez. Antoine Frérot, le PDG de Veolia, a défendu son projet lundi matin, assurant notamment qu’il serait sans effet sur l’emploi. Le cours de l’action Suez a fini en hausse de 18,50% à 14,50 euros. Celui de Veolia a gagné 5,73% à 20,20 euros.
Nestlé se développe dans la prévention et le traitement des allergies alimentaires avec le rachat de la biopharmaceutique américaine Aimmune Therapeutics pour une valeur d’entreprise de 2,6 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros). Le Palforzia d’Aimmune est le premier et seul traitement approuvé par la FDA pour le traitement des réactions allergiques aux arachides chez les enfants de 4 à 17 ans.
Nestlé a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec Tsingtao Brewery en vue de lui céder son activité eau en Chine continentale. Le groupe n’a pas communiqué les détails financiers de l’opération mais a indiqué qu’il transférerait toutes ses participations dans Nestle Sources Shanghai, Nestle Sources Tianjin et Yunnan Dashan Drinks à Tsingtao Brewery. L’accord prévoit le transfert de trois usines situées à Kunming, Shanghai et Tianjin, ainsi que de la marque locale Dashan Yunnan Shan Quan au brasseur chinois. Tsingtao Brewery Group pourra produire et commercialiser la marque Nestlé Pure Life, tandis que Nestlé conservera et continuera à vendre des marques telles que Perrier, San Pellegrino et Acqua Panna en Chine.