Le fonds en actions CS (LUX) Global Robotics, lancé fin juin 2016 par Credit Suisse Asset Management (CSAM), vient de franchir la barre du milliard de dollars sous gestion, avec une performance de plus de 44%, à fin septembre, du moins pour la tranche B en dollars, depuis le lancement du fonds, rapporte L’Agefi suisse. Michel Degen, le CEO de CSAM (Suisse) et Filippo Rima, Managing Director responsable Actions, ont adressé un message de félicitations aux équipes concernées, y compris dans les autres divisions de la grande banque, soit Asie-Pacifique (APAC), Banque universelle suisse (SUB) et International Wealth Management (IWM), à laquelle est d’ailleurs rattaché CSAM. Car aux yeux des responsables: «le succès fantastique de ce fonds est un exemple du potentiel que recèle la collaboration interdivisionnelle au sein de Credit Suisse». Si les responsables ne manquent pas de souligner que le fonds permet de s’exposer à l’un des pôles de croissance les plus stimulants de l’économie, la documentation présentée aux investisseurs n’occulte pas les risques de pertes, car «un ralentissement de l’économie mondiale pourrait fortement pénaliser le secteur». Alors que l’exposition aux petites et moyennes capitalisations peut renforcer la volatilité à court terme et induire un risque de liquidité. Et comme jusqu’à 40% des actifs du fonds peuvent être investis dans les marchés émergents, il faut compter avec un impact possible des risques politiques et économiques de ces marchés sur le fonds.
Robeco lance au Royaume-Uni le fonds Robeco Global Credits - Short Maturity, une version faible duration de sa stratégie Global Credits, qui propose aux investisseurs la même approche sans contrainte de l’investissement mondial dans le crédit tout en se focalisant sur la partie plus courte du marché. Le lancement vise à la fois les investisseurs institutionnels et professionnels et le fonds sera disponible sur les principales plates-formes britanniques de distribution.Le fonds est géré par l’équipe crédit de Robeco et plus particulièrement par Victor Verberk et Reinout Schapers en tant que gérants principaux. Le cœur du portefeuille sera investi dans des obligations d’entreprises des marchés développés notées « investment grade » avec une maturité maximale de 6 ans, en utilisant l’indice de référence Bloomberg Barclays Global Aggregate Corporate 1-5 years. Les gérants ont aussi la possibilité d’investir dans des crédits émergents, du haut rendement (principalement notés BB) et des crédits sécurisés.
Swiss Life Asset Managers a annoncé ce 14 novembre le lancement d’un nouveau fonds, SLF (Lux) Bond Emerging Markets Corporates Short Term (ISIN : LU1681198799), investi en obligations d’entreprises des marchés émergents de faible duration. Ce fonds a été conçu pour répondre efficacement au défi d’une possible hausse des taux, dans le sillage notamment du relèvement des taux directeurs de la Fed. Pour les investisseurs en dette émergente, l’exposition aux obligations de maturité longue constitue aujourd’hui un facteur d’incertitude. Swiss Life AM souhaitait donc proposer une solution d’investissement conservatrice, permettant aux investisseurs de continuer à bénéficier des écarts de rendement supérieurs que recèlent les marchés obligataires émergents, tout en protégeant en partie leur portefeuille contre le risque de taux, via la sélection d’émissions de maturité courte (inférieures en moyenne à 2 ans). SLF (Lux) Bond Emerging Markets Corporates Short Term est géré selon une approche d’investissement active et sélective : l’équipe privilégie les titres de notation Investment Grade ̶ qui représentent au minimum 90% de l’allocation, les titres High Yield pouvant compter pour 10% maximum ̶ et libellés en devises fortes. Une couverture en euros y est associée dans le but de protéger le portefeuille face au risque de change. Le portefeuille est diversifié grâce à la détention de près de 150 émissions réalisées par plus de 100 entreprises, issues de plus de 20 pays émergents. Enfin, le fonds affiche une volatilité réduite, dans la mesure où le rendement réside davantage dans le détachement des coupons que dans la variation des cours.« Nous faisons le choix de nous positionner sur les émissions Investment-Grade de maturité courte, car ce segment affiche une meilleure résilience face au risque de taux ainsi qu’un yield-to-maturity encore très attrayant, avec un coussin de spread synonyme de potentiel de performance », commente Rishabh Tiwari, le gérant du fonds. « De plus, le recours aux devises fortes garantit une certaine robustesse : les titres libellés en devises fortes de l’univers émergent sont le plus souvent émis par des entreprises déjà matures, exposées au marché mondial, bien couvertes par les analystes, a contrario des titres libellés en devises locales. Il était donc important pour nous de combiner duration courte, devises fortes et exposition à l’Investment-Grade pour un pilotage du risque rigoureux » ajoute-t-il. Le fonds ouvert le 29 septembre 2017 compte 100 millions d’euros d’actifs sous gestion (au 31 octobre 2017). « Des investisseurs externes ont très tôt manifesté leur intérêt pour cette nouvelle solution. Nous nous appuyons sur l’expertise de l’équipe de gestion, qui a déjà la responsabilité du fonds SLF (Lux) Bond Emerging Markets Corporates, lancé en 2014. Swiss Life Asset Managers renforce avec SLF (Lux) Bond Emerging Markets Corporates Short Term son expertise en dette émergente avec un second fonds « flagship ». Il vient étoffer notre gamme globale de solutions d’investissement centrée sur le pilotage du risque, qui remporte un franc succès auprès de nos clients investisseurs » précise Jean-Michel Nakache, directeur commercial et marketing chez Swiss Life Asset Managers.
Saemor Capital va rendre son fonds phare de droit néerlandais, Saemor Europe Alpha, accessible à une audience plus large grâce à un partenariat avec Amundi, rapporte Citywire. Le fonds affiche 451 millions d’euros d’actifs et a été lancé en juin 2008. Dans sa nouvelle version, le Saemor Equity Long Short sera lancé le 15 décembre et sera logé sur la plate-forme luxembourgeoise d’Amundi AFH Ucits.
Le gestionnaire d’actifs alternatifs Chenavari Investment Management cherche actuellement à lever 750 millions d’euros pour un nouveau fonds crédit, selon un document marketing consulter par Private Equity News, une publication du groupe Financial News. Ce nouveau véhicule d’investissement achètera des portefeuilles de prêts bancaires et réalisera des investissements opportunistes dans des situations dites « distressed ». Un premier « closing » est attendu dans le courant du dernier trimestre 2017, selon ce même document. Le fonds vise un taux de rendement interne (TRI) compris entre 12% et 15%.
Le gestionnaire d’actifs britannique Old Mutual Global Investors (OMGI) a décidé de changer la dénomination de son fonds US Dividend pour le baptiser désormais US Equity Income, rapporte Investment Week. Dans le même temps, la société a décidé de récupérer en interne la gestion de ce fonds au sein de l’équipe en charge des actions mondiales, dirigée par Ian Heslop. Jusqu’à maintenant, la gestion du fonds, qui pèse 431 millions de dollars d’actifs, était externalisé à la société de gestion américaine Barrow, Hanley, Mewhinney & Strauss. Le fonds sera désormais supervisé par l’équipe en charge des actions mondiales qui comprend Ian Heslop, Amadea Alentorn et Mike Servent. Tous trois assurent déjà la gestion des fonds Global Equity Absolute Return (GEAR), World Equity et North American Equity.
Schroders a liquidé son fonds quantitatif en actions japonaises après qu’un investisseur important a annoncé son projet de récupérer une bonne partie des actifs du fonds, rapporte Citywire. Selon une lettre aux porteurs, le fonds Schroders SSF QEP Japanese Core a été fermé le 2 novembre. Cela faisait suite à une lettre, datée du 27 octobre, qui indiquait qu’un investisseur représentant 99,9 % des actifs avait l’intention de sortir. A fin octobre, avant le départ de cet investisseur, le fonds pesait 243 millions d’euros.
Raymond James Asset Management International a présenté ce 14 novembre un nouveau fonds, Raymond James Europe Flex, qui s’assimile à une gestion flexible à dominante actions associée à une maîtrise stricte des risques. La stratégie, lancée fin septembre, propose une allocation flexible de la poche actions entre 0% et 100%. Le fonds, qui sera piloté par Louis de Fels et Edwin Faure, affiche un objectif de performance annualisée supérieure à 5% sur une période de plus de cinq ans, avec un budget de risque global de 7% de volatilité dans des conditions de marché dites «normales», le budget de risque pouvant varier jusqu'à 10% en cas de fort stress de marché. Le fonds est investi sur les marchés des pays de l’Union européenne et de l’OCDE. La part de l’actif qui n’a pas été investie en actions, faute d’opportunités, est placée en produits de taux, monétaires ou en actions dites non directionnelles ayant fait l’objet d’opérations de fusion/acquisition.Le portefeuille d’environ 50 valeurs est l’aboutissement d’un process d’investissement spécifique. Après un filtrage quantitatif qui permet de sélectionner 450 valeurs dans un univers de 1.500 valeurs européennes, le Comité bimestriel d’Orientation Thématique retient entre 200 et 300 valeurs sur la base de trois ou quatre thèmes d’investissement structurels et/ou conjoncturels déterminés à partir d’un scénario macroéconomique à trois-six mois. Vient ensuite l’analyse fondamentale des valeurs, qui prend en compte tant des éléments qualitatifs (pérennité du business model, avantage concurrentiel, qualité du management, transparence des résultats...) que quantitatifs ( croissance organique, génération de free cashflow, rentabilité des fonds propres...) et qui débouche sur la sélection d’une cinquantaine de valeurs. Les gérants déterminent ensuite le poids cible d’investissement de chaque valeur, en fonction du budget de risque sous la forme d’un classement qui prend en compte la volatilité ex-ante à six mois et la corrélation par rapport aux autres valeurs du portefeuille. Les valeurs les mieux classées sont dans le premier tiers et son surpondérées, les valeurs intermédiaires du deuxième tiers sont affectées d’une exposition neutre tandis que les valeurs les moins bien classées (troisième tiers) sont sous-pondérées. Les valeurs retenues dans Raymond James Europe Flex peuvent bien évidemment être déjà présentes dans les autres fonds actions maison (Europe Plus, Smallcaps, Microcaps), à la différence près que les critères de sélection sont un peu différents. La construction du portefeuille a été faite de façon prudente et progressive tout au long du mois d’octobre, avec un taux d’exposition aux actions de 17,5% à fin octobre pour 26 lignes en portefeuille. Le taux d’exposition, qui a depuis atteint 22% à 23%, devrait continuer d’augmenter progressivement, en fonction des opportunités de marchés au fil des prochaines semaines.Le lancement de ce fonds arrive au terme d’une année qui s’est d’ores et déjà caractérisée par une forte activité commerciale. Les actifs sous gestion, qui s’inscrivaient à environ 400 millions d’euros à fin décembre 2016, ont désormais dépassé la barre des 550 millions d’euros. La clientèle est surtout institutionnelle mais les banques privées et les family offices s’intéressent de plus en plus à l’approche développée par la société de gestion affirme la société.
Intermediate Capital Group (ICG), le spécialiste britannique de la gestion alternative a annoncé que, suite à la levée de fonds du troisième millésime de sa stratégie Senior Debt Partners, il dispose désormais de 5,2 milliards d’euros de «poudre sèche» disponible pour le déploiement. La collecte de fonds s’est déroulée sur cinq mois à peine et comprend 4,2 milliards d’euros de nouveaux engagements.«Nous avons clairement assisté à une période de rapide expansion du prêt direct sur les deux dernières années dans le sillage de la poursuite du retrait des banques traditionnelles, explique Max Mitchell, le responsable de la division européenne de direct lending d’ICG. Dans le même temps, nous avons constaté que les investisseurs sont de plus en plus sélectifs et sophistiqués, avec à la clé un report sur les meilleurs gérants et une grande attention portée à l’expérience du déploiement des capitaux.»Le deuxième fonds d’ICG pour la stratégie Senior Debt Partners (qui pesait 3 milliards d’euros) avait été levé en juillet 2015 et est déjà investi à plus de 95% dans 40 transactions, d’où la dernière augmentation de fonds. Les derniers engagements qui ont été pris suivront en grande partie la même stratégie d’investissement que les précédents et investiront principalement dans des prêts garantis de premier rang directement émis à des entreprises européennes de taille moyenne. Ils se concentreront sur un portefeuille diversifié de prêts à des entreprises établies, dirigées par des équipes de gestion solides, principalement au Royaume-Uni et en Europe, explique un communiqué. La levée de fonds de 2017 a été considérablement sursouscrite et a reçu un soutien important des investisseurs nouveaux et existants, avec des taux d’intérêt particulièrement élevés de la part des fonds de pension européens et britanniques. Le niveau d’engagement accru pour la stratégie permettra à l’entreprise d’accéder à des offres plus importantes qui ne sont actuellement pas servies par d’autres acteurs.
Candriam Investors Group, société de gestion dont les actifs s’élèvent à 111 milliards d’euros et qui est détenue par New York Life Investment Management, va annoncer ce matin le lancement de Candriam SRI Bond Global High Yield. Ce fonds associe une approche « long only » sur le marché mondial des obligations à haut rendement avec l’approche investissement socialement responsable de Candriam.La stratégie offre un accès à la classe d’actifs du haut rendement tout en limitant l’exposition aux émetteurs présentant des modèles de croissance non durables, peu respectueux de l’environnement et des valeurs sociales. « Nous pensons qu’une analyse exhaustive des critères ESG et des risques liés aux émetteurs est indispensable pour prendre des décisions d’investissement éclairées en matière de placements obligataires et notamment de titres de créances d’entreprise. En combinant nos analyses ESG avec notre analyse fondamentale, nous cherchons à réduire et à diversifier les risques dans notre stratégie d’investissement », commente Wim Van Hyfte, Ph.D., responsable des Investissements et de la Recherche ISR. Le fonds SRI Bond Global High Yield de Candriam est actuellement enregistré au Luxembourg, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Aujourd’hui, l’ISR représente plus de 25 % du total des encours sous gestion de Candriam. La société de gestion possède également une expérience de plus de 20 ans en matière de haut rendement, gérant aujourd’hui plus de 8 milliards d’euros.
Kairos a lancé Financial Income, un fonds obligataire flexible et thématique de la Sicav de droit luxembourgeois Kairos International Sicav composé principalement d’obligations du secteur financier européen avec un focus sur les titres de dette de nouvelle génération (At1/Contingent Convertible – COCO), rapporte Bluerating. L’équipe de gestion de KIS Financial Income dirigée par Rocco Bove, est composée aussi du gérant Andrea Ponti et de l’analyste Giulio Pesenti. Depuis son lancement fin juillet, le fonds a déjà levé 500 millions d’euros.
Un partenariat entre Amundi et la filiale de Crédit Agricole en Italie va permettre aux institutionnels d’investir dans un fonds de dette adossé à des stocks de jambon italien (Parme et San Daniele) et de parmesan, rapporte très sérieusement le quotidien Les Echos. Le fonds financera les stocks pendant la durée de l’affinage des produits - typiquement de 12 à 24 mois. Amundi envisage de lever environ 150 millions d’euros pour ce fonds dont le rendement pourrait atteindre entre 4 et 6 %.
Une nouvelle tendance est apparue dans le « smart beta », mais pour une fois, BlackRock ne mène pas la danse, rapporte Bloomberg. La principale société de gestion au monde estime que la nouvelle version de ces stratégies, connues sous le nom de « multifacteurs dynamiques » est « trop précoce ». En revanche, Pimco et OppenheimerFunds misent sur cette nouvelle tendance. Oppenheimer a lancé deux fonds multifacteurs dynamiques qui appliquent des filtres comme la qualité et la taille aux actions américaines. Pimco a lancé trois de ces fonds en septembre.
Pierre Capitale, première SCPI gérée par Swiss Life Reim (France) et lancée en février 2017, a pu servir un premier dividende de 30 euros/part en jouissance en octobre et envisage de distribuer un dernier acompte prévisionnel de 12,5 euros/part en janvier prochain. Au total, Pierre Capitale devrait proposer 42,5 euros de dividendes dès l’année de son lancement, soit un taux de distribution de 4,25% par part en pleine jouissance.C’est une montée en régime rapide qui a permis une telle distribution. Au 30 septembre 2017, Pierre Capitale atteint 48 millions d’euros de capitalisation. Pierre Capitale a d’ores et déjà constitué son allocation française à travers plusieurs actifs exclusivement parisiens, majoritairement de bureaux. Deux investissements dans le secteur des services à la personne sont en cours de réalisation en Allemagne, portant le total des engagements à 75 millions d’euros. Le patrimoine bénéficie de baux longs et d’un taux d’occupation de près de 100%.
M&G investments a annoncé, ce 13 novembre, le lancement d’une nouvelle SICAV de droit luxembourgeois centrée sur les obligations internationales à haut rendement et intégrant des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le fonds M&G (Lux) Global High Yield ESG Bond Fund sera co-géré par James Tomlins et Stefan Isaacs qui totalisent une expérience cumulée de plus de 28 années dans l’investissement de titres obligataires à haut rendement. Ils pourront s’appuyer sur les ressources extensives de M&G sur les marchés obligataires. Le fonds investira au moins 80 % de ses actifs dans des obligations internationales à haut rendement afin de constituer un portefeuille flexible et très diversifié sur le plan des émetteurs, des zones géographiques et des secteurs. Les critères ESG sont intégrés dans le processus d’investissement via un filtrage en trois étapes. La première consiste à exclure les sociétés ne respectant pas les principes du Pacte Mondial des Nations Unies. La seconde étape a pour but d’écarter les entreprises qui réalisent leurs chiffres d’affaires grâce à des secteurs particuliers : le tabac, l’alcool, les divertissements pour adultes, les jeux, les centrales thermiques à charbon, la défense et les armes. Enfin, la troisième consiste à filtrer les sociétés en fonction de leurs antécédents en matière de critères ESG sur la base des notations fournies par MSCI. Grâce à l’évaluation approfondie et globale de divers facteurs ESG, le fonds exclura toutes les sociétés considérées comme retardataires sur ces critères par rapport à leurs concurrentes. Cette dernière étape implique une analyse très fine de nombreuses problématiques complexes pouvant tout englober depuis l’efficacité énergétique et la pollution jusqu’aux conditions de travail et l’innocuité des produits. «Le fonds vise à apporter une solution aux investisseurs à la recherche de stratégies plus rémunératrices dans l’univers obligataire tout en incorporant un critère d’investissement responsable. La vision des investisseurs à cet égard et la demande de solutions respectueuses des facteurs ESG ont sensiblement évolué au cours des dernières années. En tant que gérants actifs à long terme, nous sommes tout particulièrement bien positionnés pour offrir des stratégies qui répondent à ces critères, tout en aidant nos clients à atteindre leurs objectifs financiers», commente Brice Anger, directeur général de M&G France et Benelux.
Axa Investment Managers – Real Assets a bouclé son fonds Logistics Development Club, celui-ci ayant atteint son objectif de 240 millions d’euros.Les capitaux ont été levés auprès de quatre investisseurs institutionnels internationaux. Lancé en juillet 2016, Logistics Development Club cherche à investir dans des projets de développement logistiques dans des lieux clés à travers l’Europe.Plus précisément, avec l’argent levé, il va développer 1 million de mètres carrés d’espaces logistiques de type « Grade A ». Il s’est déjà assuré quatre sites à développer en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, qui, une fois terminés, fourniront un total de 250.000 mètres carrés d’espaces logistiques dans des lieux «attrayants». Le fonds profitera directement de l’expertise en matière de développement de Baytree Logistics Properties, une plate-forme européenne logistique et industrielle créée en partenariat avec Axa IM – Real Assets en 2015. Le portefeuille actuel d’Axa dans la logistique est valorisé à 1,7 milliard d’euros.
Leda Braga, l’une des gérantes star du secteur des hedge funds qui dirige Systematica, lance un produit en Europe dédié aux investisseurs particuliers, qui a bénéficié du soutien de 120 millions de dollars de Old Mutual Global Investors, rapporte le Financial Times. Le nouveau fonds, Systematica Alternative Risk Premia, est une version retail d’un hedge fund basé aux îles Caïmans que la société a lancé en mars. La version retail est un Ucits domicilié à Dublin. OMGI a apporté 122 millions de dollars de capitaux d’amorçage via ses portefeuilles multi-classes d’actifs Cirilium.
Barings a décidé de fermer définitivement son fonds Baring India, axé sur les actions indiennes, et son fonds Barings MENA, orienté sur les actions des marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a appris Citywire Selector. Selon une lettre adressée aux porteurs fin octobre, ces deux véhicules seront liquidés le 19 décembre.Le fonds Baring India, géré par Ajay Argal depuis son lancement en 2011, affiche 24,2 millions de dollars d’actifs sous gestion à fin août 2017. Pour sa part, le fonds Baring MENA, géré par Ghadir Abu Leil Cooper depuis mars 2010, a vu ses encours chuter jusqu’à 4 millions de dollars seulement.Contacté par Citywire, Barings a confirmé la fermeture de ces fonds, tout en précisant que les deux gérants restaient au sein de la société de gestion.
Vanguard a annoncé ce 9 novembre un renforcement de son offre d’ETF consacrés à l’obligataire américain avec le lancement du Vanguard Total Corporate Bond ETF. Ce nouveau véhicule propose aux investisseurs une exposition à bas coûts au secteur de l’obligataire d’entreprise noté en catégorie d’investissement (IG, «investment grade») au travers d’un seul support. Le nouveau fonds, qui a pour sous-jacent le Bloomberg Barclays U.S Corporate Bond Index, sera coté sur le Nasdaq et chargé à 0,07%. Le véhicule est structuré comme un ETF d’ETF, qui investit directement dans les trois ETF dédiés aux obligations corporate existants, à savoir Vanguard Short-Term Corporate Bond ETF (VCSH), Vanguard Intermediate-Term Corporate Bond ETF (VCIT), and Vanguard Long-Term Corporate Bond ETF (VCLT).Cette structure d’ETF d’ETF permet au fonds d’avoir immédiatement accès à plus de 5.500 obligations d’entreprises américaines en tirant parti de l’exposition existante et offerte par les ETF sous-jacents. Cette approche permet une réplication presque complète de l’indice dès la création du fonds, ainsi que des spreads achat/vente plus tendus et des coûts d’exploitation moins élevés qu’un investissement direct dans les constituants d’un indice de référence.
Le gestionnaire d’actifs japonais Nomura Asset Management vient de lancer un nouveau fonds axé sur les obligations à haut rendement (« high yield ») européennes, rapporte Citywire Selector. Baptisé Nomura Funds Ireland European High Yield Bond, ce nouveau produit sera géré par Nomura Corporate Research and Asset Management (NCRAM), une boutique de Nomura AM spécialisée dans le crédit. Steven Rosenthal, « executive director » et gérant de portefeuille chez NCRAM, sera le gérant principal du fonds. Il pourra s’appuyer sur une équipe de 12 analystes crédit.