La collecte nette des fonds actions est devenue négative au troisième trimestre 2020 dans le monde (-24 milliards d’euros), en raison d’importantes sorties aux États-Unis (124 milliards d’euros) qui n’ont pas été compensée par des entrées nettes en Europe (45 milliards d’euros), dans les autres économies avancées (33 milliards d’euros) et dans les marchés émergents (23 milliards d’euros), témoignent les dernières statistiques internationales trimestrielles de l’Association européenne de la gestion d’actifs (EFAMA). De même, les fonds monétaires mondiaux ont enregistré des sorties nettes de 168 milliards d’euros, contre des entrées nettes de 441 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. L’inversion de tendance a été principalement due à un retournement aux États-Unis, qui sont passés d’entrées nettes de 270 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020 à des sorties nettes de 197 milliards d’euros au troisième trimestre 2020. En Europe, cependant, les fonds monétaires ont continué à collecté, avec des entrées nettes de 41 milliards d’euros (contre 136 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020). Les fonds obligataires ont attiré la grande majorité de la collecte de fonds à long terme (279 milliards d’euros), principalement aux États-Unis (221 milliards d’euros) et en Europe (65 milliards d’euros). Les fonds multi-actifs ont enregistré de solides entrées nettes (100 milliards d’euros), la Chine se taillant la part du lion (91 milliards d’euros). Malgré l’importante décollecte des fonds actions aux États-Unis, la collecte nette des fonds mondiaux à long terme est restée très élevée au troisième trimestre 2020, souligne Bernard Delbecque, directeur de la recherche à l’Efama. Les fonds de long terme ont enregistré une collecte nette de 411 milliards d’euros au troisième trimestre 2020 au niveau mondial, contre 387 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. L’Europe et les marchés émergents ont enregistré les collectes nettes les plus élevées (respectivement 156 et 104 milliards d’euros), suivis par les États-Unis (90 milliards d’euros) et les autres économies avancées (61 milliards d’euros). Selon l’Efama, les encours des fonds d’investissement mondiaux ont augmenté de 1 % au troisième trimestre 2020, pour atteindre 52.200 milliards d’euros. Calculés en monnaie locale, les États-Unis et l’Europe ont enregistré une croissance des encours de 4,3 % et 2,7 %, respectivement.
Le français Ledger, qui a été la cible d’une cyber-attaque en juillet dernier a annoncé que la base de données clients de Ledger a été publiée sur un site de pirates, Raidforum. «Nous pensons qu’il s’agit du contenu de notre base de données de commerce électronique de juin 2020", écrit la société qui fabrique notamment des portefeuilles sécurisés de cryptomonnaies. Environ un million d’adresses électroniques avaient été volées ainsi que 9.532 informations personnelles plus détaillées (adresses postales, nom, prénom et numéro de téléphone). Ledger, qui a présenté ses excuses à ses clients, indique travailler avec les autorités. La base de données rendue publique dimanche montre qu’un sous-ensemble plus important d’informations détaillées a été divulgué, soit environ 272.000 informations détaillées telles que l’adresse postale, le nom, le prénom et le numéro de téléphone des clients. Ledger assure que cette violation de données n’a aucun impact sur les portefeuilles clients, l’application ou les fonds.
Le total des flux d’investissement dans les fonds et les produits en cryptomonnaie a atteint 5,6 milliards de dollars depuis le début de l’année, soit une hausse de plus de 600 % par rapport à 2019, selon les dernières données du gestionnaire d’actifs CoinShares dévoilées par Reuters. Les actifs sous gestion s'établissent à près de 19 milliards de dollars en 2020. Les actifs sous gestion à la fin de 2019 s'élevaient à seulement 2,57 milliards de dollars. L’intérêt pour les cryptomonnaies est monté en flèche cette année, les investisseurs considérant le bitcoin comme une couverture contre l’inflation et comme une alternative à la dépréciation du dollar. Le bitcoin a atteint un nouveau sommet historique de 24 298,04 dollars dimanche, mais il a finalement baissé de près de 3 % à 22 832,78 dollars, en raison d’une vague d’avertissements sur les marchés financiers concernant les inquiétudes liées à la nouvelle souche de coronavirus.
Le gérant indépendant britannique CrossBorder Capital va lancer un nouveau fonds Ucits quantitatif, dont la stratégie repose sur de l’intelligence artificielle et du big data, a appris Citywire Selector. Le fonds, dénommé Macro-Systematic Equity Fund, sera lancé début 2021. Il utilisera des futures sur les principaux marchés actions mondiaux, ses positions étant calculées à partir de signaux de sentiments de marché et de calculs avancés de PIB prévisionnels.
Le Washington State Investment Board a fait un pari important sur le dernier fonds de Luminate Capital Partners, en s’engageant à verser plus de 20 % des 700 millions de dollars que le fonds de pension vise pour le véhicule, écrit le Wall Street Journal. Le conseil d’administration a approuvé un investissement de 150 millions de dollars dans Luminate Capital Partners III LP, a déclaré le fonds dans un communiqué envoyé par e-mail. S’il atteint son objectif, le nouveau fonds de Luminate serait près de 65 % plus important que son prédécesseur de 425 millions de dollars fermé en 2018.
La collecte des fonds actions n’en fini plus de grimper sur cette fin d’année. Depuis début novembre, les investisseurs empilent les parts dans ces véhicules, pour atteindre aujourd’hui plus de 185 milliards de dollars nets en sept semaines. Du 10 au 16 décembre, les flux nets ressortent à 46 milliards de dollars sur les fonds actions, relève le « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Les autres classes d’actifs auront été moins attractives aux yeux des investisseurs. Les fonds obligataires ont reçu un famélique 0,7 milliard, tandis que les fonds monétaires ont rendu 58,9 milliards, et les fonds or 0,6 milliard. La collecte des fonds actions n’aura cependant pas profité à tout le monde. L’Europe et le Japon rendent respectivement 0,9 milliard et 0,7 milliard de dollars. Les fonds actions US sont les leaders de la semaine avec +29,4 milliards de dollars, leur cinquième plus importante collecte hebdomadaire. Ils ont profité de la vigueur de la tech (+4 milliards), des produits de consommation (+3,1 milliards), de la santé (+2,5 milliards) et des financières (+2,1 milliards). L’ensemble des styles de gestion sont dans le vert, avec la croissance à +11,1 milliards de dollars, la «value» à +4,8 milliards, les grandes capitalisations à +8,2 milliards, et les petites capitalisations à +7,8 milliards. La collecte obligataire a, pour sa part, souffert du manque d’attractivité des titres souverains (-2,5 milliards de dollars) et du haut rendement (-1,4 milliard). Le reste de l’univers a connu des flux modestes : 0,9 milliard sur les titres investment grade, et +1,9 milliard sur les émergents.
Agipi a annoncé avoir reçu le label Relance pour son unité de compte Agipi Régions Solidaire, créée en 2017 et gérée par Axa IM. Agipi Régions Solidaire (anciennement Agipi Régions) est investie dans des entreprises françaises implantées en régions, qui favorisent la création d’emplois et l’essor du tissu économique local. La part solidaire (entre 5% et 10%) est gérée par Ecofi et investit dans des Entreprises Solidaires d’Utilité Sociale (agrément ESUS) intervenant dans des secteurs ciblés de la longévité, de l’accompagnement de la dépendance, et plus globalement du « mieux vivre ensemble ».
Amundi a lancé le fonds de dette privée Initiative Impact 2020 dans le cadre de l’initiative de place Relance Durable France promue par la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et en association avec la Caisse des Dépôts. Ce nouveau fonds est parrainé par Crédit Agricole Assurances, tandis que L’Auxiliaire, l’assureur du BTP, y participe. Il vise à accompagner des ETI et dans une moindre mesure des PME, principalement françaises, ayant démontré de la robustesse dans leurs performances pré-Covid-19, avec une réelle capacité de rebond. Destiné aux investisseurs institutionnels, le fonds Initiative Impact 2020 sera investi exclusivement en euro dans des dettes senior d’entreprises de tous les secteurs d’activité. Complémentaire à celle des banques, l’offre Initiative Impact 2020 propose des financements de long terme pour accompagner les entreprises dans la reprise d’activité et dans leurs projets de croissance et enjeux associés (relocalisation en France des activités stratégiques de production, accompagnement de la transition environnementale et adaptation aux nouveaux modes de consommation). Les ETI et les PME font l’objet d’un processus de sélection rigoureux tant sur les critères financiers qu’extra-financiers, en ligne avec la politique ESG d’Amundi et le cahier des charges défini par la FFA. Le fonds met aussi en place un mécanisme d’incitation pour l’atteinte des indicateurs définis lors de l’investissement.
IM Global Partners, le réseau de gestion d’actifs, doit annoncer ce 17 décembre le lancement d’un fonds absolute return développé par Dynamic Beta Investments (DBi). Baptisé Oyster Stable Return, la Sicav réplique la performance de portefeuilles de hedge funds Long/Short et Managed Futures. Domicilié au Luxembourg et conforme à la directive Ucits, elle dispose aujourd’hui de 32 millions de dollars d’actifs sous gestion. DBi est spécialiste de ce genre de produits qui se proposent de générer un alpha comparable aux stratégies alternatives, mais à des tarifs plus bas et avec une liquidité quotidienne. Pour construire le fonds, DBi évalue les positions principales de quelques dizaines de Hedge Fund « stars », et les transpose ensuite dans la Sicav à travers l’usage exclusif de contrats à terme liquides. Les dérivés OTC, les obligations ou les actifs jugés illiquides n’entrent donc pas dans sa construction. DBi, qui vise une volatilité moyenne de 5%, y superpose une couverture du risque. Le gérant new-yorkais avait déjà lancé fin 2019 deux ETF actifs répliquant la performance des stratégies Long/Short pour l’un, et celle des stratégies Managed Futures pour l’autre. Ces deux fonds totalisent aujourd’hui près de 400 millions de dollars d’encours.
Invesco vient de lancer une nouvelle stratégie actions s’appuyant sur une approche purement quantitative pour offrir aux investisseurs la possibilité «d’anticiper les grandes tendances de l’avenir», annonce un communiqué. Grâce à l’intelligence artificielle, la nouvelle stratégie, intégrée dans le fonds d’actions Invesco Global Thematic Innovation Equity Fund, analyse systématiquement de grandes quantités de données pour repérer très tôt les évolutions susceptibles de changer la donne, et investit dans les entreprises qui sont les facilitateurs, les moteurs ou les principaux bénéficiaires de ces innovations. En utilisant le Traitement Automatique du Langage Naturel (TALN) et des techniques d’exploration de texte, l'équipe Invesco Quantitative Stratégies recherche dans des millions d’articles et autres publications des mots-clés liés à l’innovation, qui sont ensuite regroupés dans des dictionnaires thématiques. De cette façon, l'équipe identifie différents thèmes d’investissement liés aux trois grandes tendances générales : « évolution de la technologie », « démographie et société » et « environnement et pénurie de ressources ». Les 17 thèmes d’investissement actuellement identifiés vont de l’intelligence artificielle et du cloud computing aux nouvelles énergies et à l’alimentation durable, en passant par le vieillissement des sociétés et les soins de santé personnalisés. Dans un deuxième temps, des algorithmes intelligents de TALN sont appliqués pour identifier les entreprises innovantes qui sont à la pointe de ces mégatendances. L’accent est mis sur les entreprises en phase de croissance. Les plus attrayantes de ces entreprises sont intégrées dans un portefeuille d’innovation diversifié à travers les différents thèmes d’investissement, l’analyse des titres comprenant également un filtre des facteurs et une évaluation ESG (Environnement, Social et Gouvernance) approfondie. Les actions individuelles sont pondérées en fonction de la pertinence de l’entreprise pour le thème d’investissement respectif. Les pondérations du portefeuille des thèmes sont ajustées pour refléter leur pertinence : les thèmes dont la pertinence augmente obtiendront des pondérations plus élevées au fil du temps dans le portefeuille, tandis que les pondérations des thèmes dont la pertinence diminue diminueront. Le portefeuille se compose de sociétés « pure player » qui sont fortement exposées à un seul thème (par exemple, les sociétés d'énergie éolienne) ainsi que de grandes sociétés qui sont très pertinentes pour plusieurs thèmes, mais dont l’exposition à chaque thème peut être comparativement faible (par exemple, les grandes sociétés technologiques). L'équipe IQS, qui compte plus de 60 personnes, gère plus de 25 milliards de dollars d’actifs et possède plus de 35 ans d’expérience dans l’analyse de données quantitatives et la traduction systématique de grands ensembles de données en portefeuilles d’investissement. Les projets de recherche actuels de l'équipe comprennent l’intelligence artificielle, l’ESG, le Machine Learning (l’apprentissage machine) et le traitement automatique du langage naturel.
Perial Asset Management, société de gestion de SCPI indépendante, a obtenu le Label ISR pour deux de ses fonds : la SCPI PFO₂ et la SCI PERIAL Euro Carbonne. Perial revendique pour PFO₂, créée en 2009, la place de plus gros fonds immobilier à être labélisé ISR avec une capitalisation de plus de 2 milliards d’euros. Perial Euro Carbone a été lancée début décembre avec une stratégie visant des actions d’optimisation, de réduction et de compensation des émissions de gaz à effet de serre des immeubles constituant son patrimoine.
La Banque Postale Asset Management compte désormais davantage distribuer ses fonds via des canaux externes. Emmanuelle Mourey, la présidente du directoire, a déclaré aux Echos vouloir s’appuyer sur les plateformes spécialisées et les banques privées pour collecter 1 milliard d’euros en trois ans sur le B to B. «Nous comptons aussi nous ouvrir à d’autres pays d’Europe via notre filiale Tocqueville Finance, qui a déjà quelques clients en Suisse, en Belgique et en Italie, et dont la marque est reconnue», a-t-elle complété. Les encours des fonds distribués en externe ne s'élèvent qu'à 3 milliards d’euros sur les 47 milliards que gère l’entreprise récemment restructurée, suite au rapprochement avec Ostrum AM. La firme vise une collecte globale de 20 milliards d’euros d’ici fin 2023, et compte pour ce faire diversifier son socle d’actifs réels, potentiellement par des prises de participation minoritaires et majoritaires. «En 2021, nous lancerons un fonds de dette infrastructure à impact sur le thème des territoires», a également indiqué Emmanuelle Mourey. La dirigeante a enfin assuré que la société de gestion avait atteint son objectif de 100% de fonds labellisés ISR d’ici fin 2020.
Aberdeen Standard Investments a levé 669 millions d’euros pour son deuxième fonds d’infrastructures core, SL Capital Infrastructure Fund II. L’équipe de gestion d’infrastructures core a réuni 150 millions d’euros supplémentaire dans un mandat dédié, soit un total de près de 820 millions d’euros. Elle dépasse l’objectif initial fixé entre 600 et 800 millions d’euros. Il s’agit de souscriptions d’institutions financières diverses et variées, dont des fonds de pension d’entreprises ou de collectivités locales, des compagnies d’assurance, des fonds de fonds et d’investisseurs dans des family offices provenant du Royaume-Uni, d’Europe continentale, d’Amérique du Nord et d’Asie. Dirigée par Dominic Helmsley, l'équipe vise des investissements directs dans des transactions sur les marchés intermédiaires des infrastructures core au Royaume-Uni et en Europe continentale. Ce fonds est investi dans les secteurs des services aux collectivités, des transports et de l’énergie en privilégiant tout particulièrement les actifs fonctionnant dans des cadres réglementaires établis ou bénéficiant de flux de trésorerie contractuels.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 14 décembre le lancement de deux nouveaux fonds de dette d’infrastructure, BNP Paribas European Infrastructure Debt Fund II, et BNP Paribas European Junior Infrastructure Debt Fund I. Ils seront gérés par le pôle de gestion Dette Privée et Actifs Réels. Le premier fonds vise 500 millions d’euros d’actifs sous gestion. Il fait suite au succès d’un premier fonds lancé fin 2017 d’une taille de 474 millions d’euros, et actuellement en fin de période d’investissement. Le second visera une taille cible entre 300 et 500 millions d’euros, et bénéficiera de l’expérience acquise à travers le partenariat exclusif établi avec un investisseur asiatique, resté anonyme. Il investira sur de la dette infrastructure non Investment Grade en Europe relative à des actifs sous-jacents bénéficiant de cash-flows stables et prédictibles, précise un communiqué. Les deux fonds investiront de façon diversifiée dans le secteur des infrastructures et appliqueront une politique ESGreposant sur l’analyse de l‘équipe dédiée de BNPP AM, à travers son Sustainability Center. Les études d’impact seront fournies par un expert indépendant, permettant d’évaluer les projets d’infrastructure sur les émissions de gaz à effet de serre évitées, la contribution environnementale nette et l’alignement avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, afin de construire des portefeuilles durables associés à un reporting ESG.
Le fonds NOV Dette santé est doté de 270 millions d'euros et le fonds actions cotées de 70 millions d'euros par la Caisse des dépôts et les membres de la FFA
Les fonds monétaires ont renoué avec une collecte dynamique, selon les derniers chiffres du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Entre le 3 et le 9 décembre, ceux-ci ont enregistré 28,1 milliards de dollars de flux positifs, un niveau qui n’avait plus été observé depuis le début de l'été. Néanmoins, les investisseurs ont dans le même temps conservé de l’appétit pour le risque, via les actions (+18,1 milliards de dollars de flux nets), et le segment émergent des obligations (+2,9 milliards). La collecte des fonds or poursuit, de son côté, sa décrue, avec -0,3 milliard de dollars. Dans le détail, la collecte des fonds actions a été principalement portée par les marchés émergents (+3,9 milliards de dollars), et les petites capitalisations américaines (+2,6 milliards). A l’inverse, les grandes capitalisations US continuent de décollecter (-3,7 milliards), tout comme le style growth (-1,6 milliard). Dans le reste du monde, les actions japonaises décollectent de 0,7 milliard de dollars, tandis que les européennes respirent avec +0,9 milliard. Sur la partie obligataire, qui a collecté en tout 10,7 milliards de dollars sur cette semaine, la croissance provient tant de la partie la plus sûre, avec les obligations souveraines (+3 milliards), que le segment risqué des émergents (+2,9 milliards). Au milieu, les obligations d’entreprise investment grade enregistrent une collecte du même niveau, avec 3,1 milliards de dollars. A l’inverse, les obligations à haut rendement ont rendu 0,6 milliard de dollars. Le rendement, la tech et les actifs sans risque, gagnants de 2020 La fin d’année approchant, les analystes de BofA Global Research ont par ailleurs réalisé un récapitulatif de la collecte depuis le premier janvier. Et il en ressort que les classes d’actifs les plus conservatrices demeurent encore, à l’heure actuelle, les grandes gagnantes d’une année 2020 atypique. Du 1er janvier au 9 décembre, les fonds monétaires ont collecté 917 milliards de dollars (soit +18,3% de leurs encours), et les fonds aurifères 54 milliards (+23,7%), le momentum de ces derniers ayant pris fin il y a un mois. Les obligations ont pour leur part enregistré, jusqu’ici, 359 milliards de dollars de flux nets, dont 317 milliards rien que sur les obligations d’entreprises. Grâce au rallye démarré début novembre, qui a vu les investisseurs placer un chiffre record de 140 milliards de dollars en six semaines, les fonds actions sauvent pour l’instant leur exercice 2020 avec +127 milliards, dont 51 milliards rien que sur les techs. Les principaux perdants sont l’Europe (-40 milliards de dollars) et les fonds actions value américains (-32,6 milliards).
Vanguard a lancé sur Borsa Italiana la gamme Vanguard LifeStrategy Ucits ETF, rapporte Bluerating. Il s’agit de quatre portefeuilles multi-asset investis en ETF actions et obligataires de Vanguard. Les quatre portefeuilles correspondent à différents profils de risque. Les frais sont de 0,25 %.
HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) a lancé le premier ETF Ucits qui réplique l’indice Hang Seng Tech sur la Bourse de Londres, rapporte Investment Week. Cet ETF vise à offrir un accès au secteur grandissant de la technologie en Chine en suivant la performance de l’indice Hang Seng Tech, qui cible les 30 plus grandes sociétés technologiques cotées à la Bourse de Hong Kong.
Lyxor Asset Management s’est associé avec Bridgewater Associates, la société de Ray Dalio, pour lancer une stratégie durable multi-classes d’actifs. La stratégie s’appuiera sur le processus de recherche systématique de Bridgewater pour évaluer et sélectionner des actifs cotés alignés aux objectifs de développement durable des Nations Unies et utilisera l’ingénierie de portefeuille de son cadre d’allocation d’actifs «All Weather» (tout terrain). La nouvelle stratégie doit être lancée en mars 2021 et sera accessible dans le cadre d’un format Ucits. Elle sera géreé par Lyxor et déléguée à Bridgewater. Lyxor travaille déjà avec Bridgewater depuis 15 ans.
Sunny Asset Management a lancé le fonds thématique Sunny Recovery. Ce FCP d’actions françaises est investi en sociétés ayant connu des difficultés spécifiques ou conjoncturelles, présentant un potentiel de revalorisation significatif. Ce lancement est intervenu à la faveur de l’arrivée de Meir Benamran en tant que responsable de la gestion actions le 1er juin. Le rôle de cet ancien d’Aurel-BGC est de développer le pôle de gestion actions. Depuis son arrivée, Meir Benamran a pris la co- gestion du fonds Sunny Managers – gestion petites et moyennes capitalisations françaises éligible au PEA et PEA-PME créé en 2010 – en collaboration avec Thomas Gineste qui participe à la gestion de ce véhicule depuis 2013. D’autres fonds actions, dont la gestion sera fondée sur l’expertise développée par Meir Benamran, seront lancés.