L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
La néobanque britannique Revolut est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (453 millions d’euros) l’année prochaine pour embaucher massivement, alors qu’elle s'étend dans plusieurs pays,dont les Etats-Unis et le Japon. Elle a aussi développé ses partenariats, avec les sociétés de paiement Visa et Mastercard. «Nous voulons lever au moins 500 millions de dollars en investissements directs et peut-être, dans un second temps, jusque 1 milliard de dollars par de la dette», a indiqué son CEO et cofondateur Nikolay Storonsky dans un entretien à Reuters, mardi. Il indique vouloir passer de 1.800 salariés à 5.000 en fin d’année prochaine.
La néobanque britannique Revolut est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (453 millions d’euros) l’année prochaine pour embaucher massivement, alors qu’il s'étend dans plusieurs pays,dont les Etats-Unis et le Japon. Il a aussi développé ses partenariats, avec les sociétés de paiement Visa et Mastercard.
Libeo, start-up spécialiste de la gestion et du paiement de factures fournisseurs, a annoncé ce matin avoir levé 2 millions d’euros lors d’un tour d’amorçage mené par le fonds Breega Capital, accompagné par des business angels et Bpifrance. Créée en janvier dernier, la fintech propose une solution en mode SaaS pour dématérialiser les factures fournisseurs, les centraliser et les payer directement depuis sa plate-forme, sans utiliser un Iban mais avec un simple email.
Libeo, start-up spécialiste de la gestion et du paiement de factures fournisseurs, a annoncé ce matin avoir levé 2 millions d’euros lors d’un tour d’amorçage mené par le fonds Breega Capital, accompagné par des business angels et Bpifrance. Créée en janvier dernier, la fintech propose une solution en mode SaaS pour dématérialiser les factures fournisseurs, les centraliser et les payer directement depuis sa plate-forme, sans utiliser un Iban mais avec un simple email.
La néobanque d’Orange, Orange Bank, lancée à l’automne 2017, comptabilise désormais 344.000 clients, selon les résultats financiers de l’opérateur télécoms au troisième trimestre, publiés mardi. En mai dernier, la néobanque comptait 300.000 clients. Orange Bank espérait à l’origine séduire 400.000 clients dès sa première année de lancement. S’agissant du groupe, pour le troisième trimestre, l’Ebitdaal (marge d’excédent brut d’exploitation ajusté), qui constitue le principal indicateur de rentabilité d’Orange, a atteint 3,62 milliards d’euros contre 3,61 milliards d’euros au troisième trimestre 2018.
La néobanque d’Orange, Orange Bank, lancée à l’automne 2017, compte désormais 344.000 clients, selon les résultats financiers de l’opérateur télécom au troisième trimestre, publiés mardi. «La banque a continué d’enrichir son offre avec le lancement de cashback et du crédit affecté» précise Orange dans son communiqué. Son stock de crédit s'établit par ailleurs à 122.000 prêts.
Ed Shrader a quitté en juillet Softbank Investment Advisers, une filiale de Softbank qui supervise le fonds Vision Fund, doté de 100 milliards de dollars, et dirige maintenant Imagine, une start-up qui construit «l’infrastructure de paiements de prochaine génération», selon l’agence Bloomberg. Il était auparavant observateur au conseil d’administration de Flexport, qui a sécurisé en février un tour de table d’un milliard de dollars, mené par Vision Fund. Il est le troisième directeur à quitter le fonds Vision Fund ces derniers mois.
Stripe, la fintech spécialisée dans les paiements en ligne, vient d’ouvrir un bureau à Mexico, où internet ne représente que 2% du PIB du pays. La fintech américaine «continuera à développer de nouveaux produits pour accélérer la croissance du secteur de l’internet en Amérique latine», a déclaré Eduardo Serrano, responsable des produits et des opérations pour l’Amérique latine chez Stripe. Fin septembre, Stripe a atteint les 35 milliards de valorisationaprès un tour de table de 250 millions de dollars. Après s'être étendue danshuit nouveaux pays européens, la fintech permet d’accepter des paiements dans plus de 130 devises.
La société de services de post-marché RBC Investor & Treasury Services a dévoilé la semaine dernière à ses salariés un plan de restructuration de ses effectifs au Luxembourg, a appris le quotidien local Paperjam. Il impliquerait le départ de 305 collaborateurs. La filiale luxembourgeoise compte actuellement 1170 salariés et 320 contractuels externes, selon le décompte de Paperjam. Parmi eux, ce seraient 226 postes permanents et 79 postes de consultants externes qui seraient supprimés. Et ce, via des départs naturels et des redéploiements, selon une porte-parole interrogée par le Luxembourg Times. La restructuration démarrera à partir de janvier 2020, et devrait se finir un an plus tard.
Le japonais Credit Saison a annoncé ce 25 octobre la naissance d’une filiale dédiée au venture-capital pour les start-up financières d’Asie (hors-Japon), d’Afrique, et d’Amérique du Sud. Dénommée Saison Capital, la société est basée à Singapour. La jeune société a déjà rencontré plusieurs start-up en early-stage, principalement situées en Asie du Sud-Est et en Asie du Sud. Un premier investissement a été réalisé dans une compagnie indonésienne de développement de plateformes en peer-to-peer, et un second dans un fonds sur l’inclusion financière dans les marchés émergents.
Eurizon, la société de gestion d’actifs du groupe Intesa Sanpaolo, a noué un partenariat avec la fintech italo-anglaise Oval Money, selon un communiqué diffusé vendredi. Oval Money est spécialisée dans le secteur de l'épargne et des services de paiement digital. Avec ce partenariat, Eurizon «disposera d’un canal de distribution destiné à un segment de clientèle complémentaire», indique le communiqué. Eurizon avait acquis en juin 2018 une «participation minoritaire» d’une taille non dévoilée dans Oval Money, via Neva Finventures, le véhicule d’investissement stratégique en capital-risque du Centre d’innovation d’Intesa Sanpaolo.
La néobanque britannique Starling Bank vient de lever 35 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 85 millions d’euros qu’elle a levés en début d’année auprès des mêmes actionnaires, Merian Chrysalis et JTC. Starling Bank compte utiliser cet argent pour améliorer son offre aux particuliers et aux entreprises, et pour se développer sur d’autres marchés - dont l’Irlande, l’Allemagne et la France. Fondée en 2014 par Anne Boden, ex-COO de la banque irlandaise Allied Irish Banks (AIB), elle a obtenu une licence bancaire auprès de la Banque d’Angleterre en juillet 2016. Outre son offre autour d’un compte courant et d’une carte bancaire, elle a mis en place une Starling Marketplace qui permet à des tierces parties d’offrir aux clients de la banque divers produits financiers en complément. Elle revendique 930.000 clients.