L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Le groupe de technologies financières Avaloq a nommé Imad Abou Haidar en tant que nouveau directeur pour l’Asie. Le dernier arrivantest issu de l’entreprise de logiciels londonienne Finastra, dont il était le managing director pour la région Asie-Pacifique, en poste à Singapour. Ilprendra ses nouvelles fonctions en octobre. Parmi ses précédentes expériences, il a notamment été responsable du développement commercial pour la société française de solutions de haute technologie Murex, et responsable des ventes de logiciels et de l’avant-vente, Asie-Pacifique pour Moody’s Analytics. Au sein d’Avaloq, Imad Abou Haidar reportera à Paco Hauser, global head of markets. Par ailleurs, Pascal Foehn continuera à apporter son aide à l’équipe Asiatique sur le terrain, en plus de ses fonctions de COO du groupe Avaloq, étant responsable pour la direction de la région par interim depuis décembre 2018. «C’est un moment passionnant pour Avaloq en Asie. Ces 12 derniers mois, Avaloq a convaincu davantage de banques et de gérants de patrimoine de premier plan à capitaliser sur les bénéfices conséquents dégagés par nos solutions SaaS et BPaaS. Nos dynamiques de croissance en Asie sont devenues très attrayantes et je suis convaincu qu’Avaloq confortera sa position de leader dans la région», a commenté dans un communiqué Juerg Hunziker, CEO d’Avaloq.
La fintech allemande Raisin a annoncé l’acquisition de son homologue Fairr, spécialisée dans les solutions de retraite. La transaction, dont le prix n’est pas révélé, se fait en numéraire et en actions. Il s’agit de la deuxième acquisition de l’année pour Raisin, après celle de MHB-Bank.
La fintech suisse Numbrs Personal Finance a finalisé une levée de fonds de 40 millions de dollars, portant à 200 millions de dollars le montant levé depuis sa création en 2014, essentiellement auprès de family offices et de particuliers. Ces ressources supplémentaires serviront à financer le déploiement de l’agrégateur de comptes en dehors de l’Allemagne, son principal marché actuel. Numbrs vise la rentabilité d’ici à deux ans, a indiqué à Bloomberg son directeur général Martin Saidler.
Tala, la fintech qui offre des prêts réduits à des millions de personnes dans les pays émergents, vient de lever 110 millions de dollars, atteignant ainsi un total de 200 millions de dollars de levées de fonds réalisées, selon le Financial Times. cette levée de série D a été menée par un nouvel investisseur, RPS Ventures, et soutenue par ses investisseurs initiaux, dont Paypal, GGV Capital, et Revolution Growth. Tala propose des prêts non garantis entre 10 et 500 dollars, à des clients qui n’ont pas de compte bancaire traditionnel.
La chanteuse et actrice Jennifer Lopez et son compagnon Alex Rodriguez ont investi dans la fintech américaine Acorns, rejoignant ainsi l’acteur Ashton Kutcher et le chanteur Bono parmi les investisseurs, ainsi que BlackRock et Paypal. Cette application mobile arrondit chaque achat par carte bancaire au dollar près et investit les centimes supplémentaires dans des portefeuilles diversifiés. Elle se rémunère par des commissions perçues sur la gestion des comptes et des investissements, à hauteur de 1 à 3 dollars par mois. Valorisée à 860 millions de dollars (775 millions d’euros) lors de sa dernière levée de fonds de 105 millions de dollars en janvier, lancée en 2014, elle souhaite démocratiser l’investissement pour que la majorité des ménages américains bénéficient d'économies une fois à la retraite. Elle compte aujourd’hui 5 millions d'épargnants et vise 100 millions de clients à terme.
La néobanque allemande a annoncé mardi le recrutement de Thomas Grosse, ancien de Google, au poste de directeur des opérations bancaires. Il supervisera la mise en place de partenariats entre N26 et les banques à partir d’octobre. Thomas Grosse était auparavant responsable de l’industrie bancaire de Google Allemagne où il gérait les relations du géant du net avec les banques allemandes et les fintech.
Swissquote, fintech spécialisée dans les cryptomonnaies, le robo-advisory et la banque en ligne, a présenté ce 6 août ses résultats pour le premier semestre 2019. Avec un chiffre d’affaires de 112,2 millions de francs et un bénéfice avant impôts de 25,1 millions, Swissquote est rentré dans les clous de ses prévisions, en légère baisse par rapport à l’exercice précédent. Avec un afflux net de nouveaux capitaux à hauteur de 3,4 milliards de francs et un effet de marché largement positif, les encours ont dépassé pour la première fois la barre des 30 milliards de francs à30,520 milliards de francs, soit une hausse de 19,5 %. A fin juin 2019, les avoirs des comptes de trading s’élevaient à 29,585 milliards de francs (+20,9%), ceux des comptes d’épargne à 269,7 millions de francs (-45,7%), les avoirs des comptes Robo-Advisory à 225,8 millions de francs (-1,1%) et ceux des comptes eForex à 439,8 millions de francs (+33,8%). Pour l’ensemble de l’exercice, Swissquote maintient ses prévisions de croissance du chiffre d’affaires net de 5 à 10%. «Les projets à importance stratégique, Internaxx et Singapour, ont connu une évolution positive. Les prévisions de mars d’un bénéfice avant impôts de 44 millions de francs ont été corrigées à 48 millions de francs», précise la fintech dans son rapport d’activité. Pour rappel, le 22 mars dernierSwissquote a finalisé l’acquisition de la banque luxembourgeoise Internaxx Bank dont les sont désormais consolidés dans ceux du groupe. Par ailleurs, la fintech a indiqué que l’activité liée aux comptes d'épargne n’étant plus rentable pour elle depuis quelque temps, la collaboration avec Swiss Life a pris fin le 31 décembre 2018. «Cela explique la baisse marquée au premier semestre du nombre de comptes d'épargne et de la masse sous dépôt», indique Swiss Quote.
La fintech Aximetria, a obtenu sa licence VQF (Swiss Financial Services Standards Association) d’intermédiaire financier suisse auprès de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma). Avec cette licence, le spécialiste des cryptoactifsest notammenten mesure d’affirmer définitivement que son produit est «entièrement conforme aux lois suisses contre le blanchiment d’argent, qui ont été conçues pour empêcher les cybercriminels de blanchir des cryptomonnaies via des plateformes commerciales et des portefeuilles numériques en ligne», explique la fintech dans un communiqué. Aximetria va donc désormais commencer à opérer en tant qu’intermédiaire financier crypto sur le territoire helvète et rationaliserle traitement des nouveaux clients dans son écosystème.
Huit mois après son annulation par le Conseil d'Etat, le décret relatif à l'organisation financière de certains régimes de sécurité sociale menace toujours les caisses de retraite concernées.
Gaël Minon, directeur du robo advisorBirdee dévoileà la rédaction les ambitions de la fintech sur le marché français avec l’arrivée de la loi PACTE.Le dirigeant revient également sur les derniers développements de la start-up à l’international.
LaGerman Financial Market Supervisory Authority (BaFin) a donné son aval pour la distribution en Allemagne du premier token immobilier du pays, rapporte le site spécialisé Finextra.Conçue par Fundament Group, l’obligation basée sur la blockchain Ethereum a pour collatéral un portefeuille de propriétés immobilières situées dans les plus grandes villes d’Allemagne estimé à 250 millions d’euros. BaptiséReal Estate Security Token, il sera négociable indépendamment des banques dans le monde entier 24h/24. «Nous allons rapidement démarrer le processus commercial duReal Estate Security Token et nous sommes déjà en train de préparer la tokenisation de plusieurs actifs très attractifs», indique dans un communiquéFlorian Glatz, co-fondateur de Fundament Group.
La fintech Grisbee, qui se présente comme «un service de gestion de patrimoine nouvelle génération», a décidé de se lancer dans le BtoB. Initialement développée en BtoC, la plateforme est désormais disponible en marque blanche et en API («Application programming interface»).La fintech explique dans un communiqué vouloir «équiper les professionnels du secteur afin de devenir l’acteur de référence de la gestion de patrimoine en ligne d’ici 2023". Elle vise lesconseillers en investissements financiers, banques de réseaux, banques privées ou encore banques en ligne.Lancée en 2016, Grisbee offre auxépargnants la possibilité de suivrel’ensemble de leur patrimoine en temps réel et de bénéficierd’un diagnostic et de conseils personnalisés en matière de diversification, de fiscalité, de préparation de la retraite...Grisbee a été labellisée par le Pôle de Compétitivité mondial Finance Innovation et membre de BPI France Excellence. La fintech a été fondée par 4 associés issus des services financiers. Elle compte à présent 15 collaborateurs. Crédit Mutuel Arkéa a investi 3 millions d’euros dans la start-up en octobre 2016.Fort de plus de 160.000 utilisateurs, Grisbee a collecté depuis 2016 plusde 100 millions de données et analysé plus de 6 milliards d’euros d’actifs. La jeune poussegère actuellement quelques 50 millions d’euros."Chaque partenaire peut utiliser les briques qui l’intéressent, en fonction de son positionnement. Un réseau bancaire avec lequel nous démarrons va ainsi proposer dès septembre l’ensemble de notre plateforme à sa clientèle patrimoniale, tandis qu’un acteur de l’immobilier va utiliser notre parcours de souscription en ligne dédié aux SCPI», expliqueMaxime Camus, cofondateur et président de Grisbee, cité dans un communiqué.Avec cette nouvelle offre, la société souhaite équiper plus de 2 millions d’utilisateurs finaux d’ici 2023.
L’association Finance Watch a lancé mardi avec son partenaire allemand Finanzwende - Finance Watch Allemagne, une pétition citoyenne intitulée «No Libra – Stoppons la monnaie Facebook». Cette pétition demande aux principaux responsables politiques de l’UE – la future présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le président de la BCE, Mario Draghi, et sa successeur désignée, Christine Lagarde – de prendre immédiatement des mesures réglementaires pour arrêter, à ce stade, le développement de la monnaie virtuelle. «Le Libra pourrait déstabiliser notre système financier et concentrer d‘énormes pouvoirs entre des mains qui n’auraient de comptes à rendre qu’à elles-mêmes», estime Benoît Lallemand, le secrétaire général de Finance Watch.