L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
C’est le montant de dette privée que Firmfunding a mis en place. Lancée en 2016, la plateforme propose un processus en grande partie digital de placement de dette de PME auprès d’ investisseurs institutionnels. Elle reste quasiment unique sur son segment. Pour les six premiers mois de l’année 2021, elle a présenté 21 dossiers de financements à ses 200 investisseurs connectés, pour un montant total de 130 millions d’euros, soit une accélération par rapport aux années précédentes.
Spéculer sur les talents, voilà ce que propose la plateforme française Royaltiz, lancée en juillet 2021. Après les influenceurs et les musiciens, le site propose depuis quelques jours de parrainer des espoirs du football. Les investisseurs voient leur mise convertie en « ROY », des tokens qui donnent droit à une forme de dividende annuel selon les performances du poulain, mais peuvent également être revendus à tout moment, en fonction de la cote du poulain. Bien entendu, le capital, tout comme le succès, n’est pas garanti.
Enorme. N26 annonce une levée de fonds de 900 millions de dollars, soit 775 millions d’euros en série E, portant sa valorisation à plus de 9 milliards de dollars. Le tour de table a été mené par Third Point Ventures et Coatue Management, rejoints par Dragoneer Investment Group ainsi que par certains investisseurs existants. N26 bat le record du plus grand montant collecté par une fintech européenne et se hisse dans le Top 20 de la fintech mondiale. N26 pourra ainsi recruter mille personnes sur deux ans et poursuivre le développement de son produit et de la sécurité. Un sujet que la néobanque est obligée de prendre au sérieux après s’être vu infliger une sanction de 4,25 millions d’euros de la Bafin pour des manquements à la réglementation anti-blanchiment.
Jean Guillaume, directeur général de Xpollens, détaille les travaux de cette jeune filiale de Natixis Payments qui veut s’imposer sur le marché du « Banking as a Service » auprès d’une clientèle de grandes entreprises et d’institutionnels.
Le groupe britannique est le dernier en date à miser sur les opportunités des plateformes de services bancaires ouvertes en s'associant à Oracle NetSuite.
Les deux sociétés liées à la cryptomonnaie ont écopé de 42,5 millions de dollars d'amende, pour avoir menti sur la nature des actifs garantissant la valeur du tether.
Crypto-actifs. La Caisse des dépôts et consignations est désormais enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) depuis le 28 septembre pour l’activité de conservation sur ces sous-jacents. L’établissement anticipe les besoins futurs de ses clients professions juridiques, entreprises, établissements publics… qui, habitués à lui confier des actifs sous forme de numéraires ou de titres, pourraient également lui demander de conserver des actifs numériques tels que des monnaies digitales, des jetons non fongibles (non fungible tokens), des actifs financiers tokenisés ou des jetons interbancaires… Les développements ont été réalisés en partenariat avec l’institut de recherche IRT SystemX du plateau de Saclay, et le processus de surveillance des transactions ou KYT (know your transaction) sera assuré par la société Scorechain, basée au Luxembourg. L’offre sera disponible d’ici à quelques mois.
Abondance. La Belle vie !, c’est le titre d’une récente étude sur les levées des fintechs publiée par la recherche du Crédit Agricole. Celle-ci met en exergue des chiffres impressionnants : deux fois plus d’opérations que l’année dernière et des montants levés multipliés par 5. « Les niveaux de valorisation franchissent de nouveaux sommets avec un troisième trimestre qui apporte son lot de chiffres exaltants du côté des néobanques », à savoir Nubank qui lèverait 1,1 milliard de dollars en juin et serait valorisée plus de 30 milliards, ou Revolut qui consoliderait 800 millions de dollars pour sa 12e levée pour une valorisation de 33 milliards, ou encore Chime avec également 1,1 milliard de dollars en série G pour une valorisation de 25 milliards. L’étude mentionne 154 opérations de rachat industriel réalisées sur les trois derniers mois pour un montant total de 47 milliards. En France, la série B de Sorare à 680 millions de dollars pour une valorisation de 4,3 milliards de dollars devrait être « l’électrochoc qui permettra au capital-risque français de s’engager (…) dans les segments les plus émergents de la fintech comme la finance décentralisée aux très fortes potentialités ».
Lors du Paris Fintech Forum, la directrice générale de la compagnie intérimaire a annoncé que la décision de lancer EPI serait prise d’ici quelques semaines.
On l’oublie trop souvent, les armoires des Big Tech sont remplies de projets mort-nés. Google vient de déjouer les pronostics en remisant sur l’étagère son initiative Plex, un compte bancaire sur mobile dont le groupe avait présenté les contours en novembre dernier seulement. La solution constituait, sur le papier, le parfait exemple d’une coopération fructueuse entre un Gafam et les banques traditionnelles : la filiale d’Alphabet se chargeait de proposer à ses utilisateurs une application et un parcours client attrayants, en laissant à Citibank et consorts le soin d’assurer l’intendance et de proposer des crédits. Entre retards à l’allumage et départ du responsable chargé de transformer le système de paiements Google Pay en banque de plein exercice, le géant américain préfère à ce stade rester un fournisseur de services pour l’industrie financière.
Voilà une expérience de paiement imaginée spécialement pour Thomas Pesquet et ses collègues de l’ISS : Mooncard, une fintech française spécialisée dans la gestion des dépenses professionnelles, a organisé avec Visa un paiement sans contact dans l’espace, destiné à montrer « la facilité et les progrès des paiements d’entreprise ». Concrètement, l’envoi et le retour sur terre du matériel de paiement, carte Mooncard, terminal de paiement Loyaltek et bras articulé permettant de réaliser le paiement, étaient opérés par la société Sent Into Space grâce à un ballon à hydrogène gazeux non polluant. L’hôtel Saint-Sauveur à Blankenberge en Belgique a ainsi pu encaisser son dû à 37 km de la Terre. Une façon pour le fondateur de Mooncard d’encourager la reprise des voyages d’affaires. Et de préempter le marché du tourisme spatial… On n’est jamais trop prévoyant.