L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Six nouvelles banques ont rejoint le projet de création d’une crypto-monnaie basée sur la technologie blockchain, qui doit permettre d’accélérer la compensation et le règlement de transactions financières. Barclays, Credit Suisse, Canadian Imperial Bank of Commerce, HSBC, MUFG et State Street ont rejoint le groupe emmené par UBS qui développe la monnaie virtuelle « utility settlement coin» (USC), un équivalent numérique de toutes les monnaies émises par les banques centrales.
L’affrontement sur les standards techniques de sécurité dans DSP2 s’est durci durant l’été. En jeu, l’existence ou non d’une réelle concurrence dans les services financiers.
Avec l’avènement de la Blockchain dans les métiers de la gestion, on prédit la disparition de certains intermédiaires. Comment s’adapter ? Laurent Majchrzak - La Blockchain ne remet pas en cause le rôle de la banque dépositaire ni celui du teneur de registre, acteur essentiel de la protection des investisseurs. Pour que la fonction de teneur de registre puisse être totalement intégrée au système, il faut des évolutions réglementaires majeures. Dans le modèle actuel, le teneur de registre est responsable de l’intégrité des parts d’OPC (organismes de placement collectif) détenues par les investisseurs ainsi que de la régularité des transactions. Qu’en est-il dans le protocole Blockchain ? La même interrogation se pose concernant le règlement des parts rachetées. Aujourd’hui, les flux financiers provenant du donneur d’ordre (investisseur) sont virés sur le compte du teneur de registre. Dans la Blockchain, les fonds doivent transiter par un « wallet » dans un système alternatif de paiements, dont la surface financière peut ne pas offrir toutes les garanties nécessaires. Certes, la technologie permettra de remplir la mission opérationnelle du teneur de registre (réception et traitement des ordres…), mais guère davantage.
NextBlock Global, une société de capital-risque dédiée à l’investissement dans des projets liés à la technologie blockchain, envisage de s’introduire en Bourse d’ici à la fin de l’année, a déclaré hier son directeur général Alex Tapscott. La société ambitionne de lever jusqu'à 50 millions de dollars (42 millions d’euros) sur le Toronto Stock Exchange, ce qui offrirait ainsi aux particuliers un moyen d’investir dans ce secteur promis à révolutionner des pans entiers de l’industrie financière. NextBlock a débuté ses activités en mai et déjà collecté une vingtaine de millions de dollars.
NextBlock Global, une firme de capital risque dédiée à l’investissement dans des projets liés à la technologie Blockchain, envisage de s’introduire en Bourse d’ici à la fin de l’année, a déclaré mercredi son directeur général Alex Tapscott. La société ambitionne de lever jusqu'à 50 millions de dollars sur le Toronto Stock Exchange, ce qui offrirait ainsi aux particuliers un moyen d’investir dans ce secteur promis à révolutionner des pans entiers de l’industrie financière. NextBlock a débuté ses activités en mai et déjà collecté une vingtaine de millions de dollars.
Les Fintech attirent de plus en plus d’investissements, selon une étude de KPMG. Au second trimestre de 2017, l’investissement total dans ce secteur innovant s’est élevé à 8.4 milliard de dollars dans le monde, plus du double du montant enregistré au trimestre précédent. Dans cette étude, « The Pulse of Fintech », publiée le 1er août 2017, KPMG observe que les Etats-Unis et l’Europe représentent la majorité des investissements avec plus de 2 milliards de dollars d’investissement réalisés dans chacune de ces régions.
Le pétrolier et le spécialiste des paiements ont annoncé hier avoir signé le 13 juillet dernier des accords commerciaux, de financement et de coopération technologique les engageant avec la fintech InTouch afin d’accompagner le déploiement du «guichet unique» dans huit pays africains. Ce «guichet unique» met à disposition des réseaux de distribution un terminal unique permettant l’acceptation d’une offre très large de moyens de paiement, sécurisés et pratiques et d’offrir des prestations de services proposées par des tiers. Déjà déployée dans plus de 170 stations-service Total et plus de 600 points de vente indépendants au Sénégal, la plate-forme «guichet unique» traite plus de 30.000 opérations par jour dans ce pays.
Le Crédit Mutuel Arkéa a annoncé jeudi l’acquisition de 80% du capital de Pumpkin, dont l’application mobile permet de transférer de l’argent entre particuliers, à l’instar de sa rivale Lydia. Les cofondateurs restent actionnaires et garderont «une totale autonomie dans la conduite des activités», précise la banque. Cette dernière va investir 15 millions d’euros sur trois ans pour faire de Pumpkin une «néobanque mobile en Europe» à destination des 16-28 ans. Lancée en 2014, Pumpkin revendique plus de 250 000 utilisateurs. L’application gère plus de cinq millions d’euros de transactions par mois.
La Stet, l’opérateur français de plates-formes de paiements de détail, aux ambitions européennes, a lancé jeudi son standard d’interface de programmation (API, application programming interface) permettant aux fournisseurs tiers d’accéder aux comptes de paiement, dans le cadre de la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2). Le groupe avait dit fin juin travailler sur cette solution. Cette API « vise à fournir une palette de services sécurisée et prête à emploi » à installer par les teneurs de compte sur leurs serveurs, pour permettre l’accès aux nouveaux acteurs réglementés dont le statut a été défini par la DSP2.
Le Crédit Mutuel Arkéa a annoncé aujourd’hui l’acquisition de 80% du capital de la fintech Pumpkin, dont l’application mobile permet de transférer de l’argent entre particuliers, à l’instar de sa rivale Lydia. Les cofondateurs restent actionnaires et garderont « une totale autonomie dans la conduite des activités », précise la banque dans un communiqué. Cette dernière va investir 15 millions d’euros sur trois ans pour faire de Pumpkin une « néobanque mobile en Europe » à destination des 16-28 ans.
La Stet, l’opérateur français de plates-formes de paiements de détail, aux ambitions européennes, a lancé aujourd’hui son standard d’interface de programmation (API, application programming interface) permettant aux fournisseurs tiers d’accéder aux comptes de paiement, dans le cadre de la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2). Le groupe avait dit fin juin travailler sur cette solution.
Le groupe de télécoms et de médias Altice, contrôlé par le milliardaire Patrick Drahi, a déposé une demande d’agrément auprès de la Banque centrale européenne (BCE) et compte lancer une banque en ligne baptisée Alticebank dans les pays européens où il opère (France, Portugal, Belgique, Luxembourg, Suisse) d’ici au printemps 2019, selon des sources citées ce matin par Le Parisien puis Reuters. Altice n’a pas commenté.
Le fonds de capital-risque du premier prêteur espagnol, Santander InnoVentures, a annoncé aujourd’hui avoir pris des participations minoritaires dans les deux fintech britanniques Pixoneye et Curve ainsi que dans la fintech américaine Gridspace. Elles sont spécialisées respectivement sur la personnalisation prédictive, la finance connectée et les technologies conversationnelles.