Podium. Les pays les plus propices au développement des fintech sont Singapour, l’Australie et le Royaume-Uni, selon un indice de « fintech friendliness » élaboré par Chappuis Halder & Cie pour une étude réalisée pour le pôle Finance Innovation. Ils devancent la France et Hong Kong. Le critère essentiel de ce classement, au-delà des capitaux levés pour financer ces start-up, est le cadre réglementaire spécifique mis en place pour leur permettre de se développer, de même que l’accompagnement proposé par les régulateurs eux-mêmes. C’est sur ce dernier point que Singapour et l’Australie se distinguent du reste du monde, de même que le Royaume-Uni qui a été le pionnier européen en la matière en créant un bac à sable (« sandbox »), un environnement dédié hors du cadre réglementaire pour permettre aux fintech de finaliser leur modèle. En France, le régulateur a préféré une réglementation proportionnée pour les fintech et un accompagnement renforcé et coordonné entre AMF et ACPR (Fintech Forum, quatre réunions en 18 mois). L’objectif affiché est de rattraper le Royaume-Uni alors que le Brexit incite de nombreuses start-up à s’implanter en Europe continentale.