Le groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) aurait demandé au cabinet de conseil Oliver Wyman de travailler sur une nouvelle stratégie de développement en Europe pour sa banque en ligne Fidor, selon l’édition du 24 août du Monde. La banque numérique allemande Fidor, rachetée en 2016 par BPCE pour 142 millions d’euros, «multiplie les accidents de parcours et a déjà coûté 230 millions d’euros au groupe», écrit le quotidien. Interrogé par L’Agefi, BPCE s’est refusé à tout commentaire. Annoncé fin janvier comme imminent, le lancement grand public de la néobanque dans l’Hexagone n'était intervenu que le 5 juin. «Nous voulons développer Fidor en Europe mais, en France, nous avons des marques qui se digitalisent à marche forcée, si bien que nous devons trouver une complémentarité entre celles-ci et Fidor», avait déclaré Yves Tyrode, directeur général en charge du digital chez BPCE, en marge d’une conférence de presse à Orléans le 14 juin. En clair, il faut éviter toute risque de cannibalisation entre la néobanque, d’une part, et les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne d’autre part.