Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Credit Suisse va accueillir à Paris Julia Perroni, nouvelle responsable du leverage finance (financement à effet de levier, ou LBO) pour la France, annonce un memo interne dont le contenu a été confirmé à L’Agefi par une porte-parole de la banque suisse. Ancienne responsable adjointe du corporate finance de Casino, où elle était en charge jusqu’en mai dernier du financement, de la trésorerie, de la structure financière et de la notation du groupe de distribution, elle prendra ses fonctions le 9 novembre. Passée par ABN Amro et Hawkpoint, Julia Perroni rapportera à Nishan Srinivasan, co-responsable mondial du leverage finance origination chez Credit Suisse, et travaillera au côté de Fabien Antignac. Cet ancien pilier du bureau de Paris, désormais basé à Madrid, est depuis peu responsable du leverage finance pour l’Europe.
Polyamide. Arkema a placé sa toute première obligation verte, d’un montant de 300 millions d’euros et portant un coupon annuel de 0,125 %. L’opération, menée par BNP Paribas et Citigroup en tant que co-chefs de file, et pour laquelle Herbert Smith Freehills a conseillé le groupe chimique français, a été sursouscrite plus de dix fois. Elle est entièrement dédiée au financement d’une nouvelle usine à Singapour, dont la mise en service est prévue en 2022, et de fait à la production du polyamide 11 Rilsan 100 % bio-sourcé à partir d’huile de ricin, matière première renouvelable et durable. Un produit qui, selon Arkema, contribue au développement de solutions durables notamment pour les véhicules nouvelles énergies, l’impression 3D ou les biens de consommation.
Le groupe de restauration collective Sodexo a annoncé mardi un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant la suppression nette de 2.083 postes, soit moins de 7% de ses effectifs, en majorité dans le segment Services aux Entreprises. Il a été annoncé dans le cadre d’un processus d’information et de consultation de ses représentants du personnel et sur le périmètre de la Restauration Collective. Le groupe dit vouloir «limiter l’impact de ces réorganisations notamment grâce à un projet de soutien à la mobilité de ses salariés sur la base du volontariat, en élargissant les choix qui s’offriront à eux dans toutes les autres activités du groupe en France (plus de 600 postes disponibles à ce jour en France)».
La compagnie britannique à bas coûts a annoncé avoir levé 398,6 millions de dollars (337,7 millions d’euros) de la vente et de la reprise en location de neuf avions dans le cadre de ses efforts pour consolider ses finances face à la crise du coronavirus. EasyJet a ajouté qu’elle pourrait procéder à d’autres opérations du même type, qui lui ont déjà permis de lever 608 millions de livres (670 millions d’euros) en plus des accords annoncés ce mardi. Elle a en outre obtenu un prêt garanti par l’Etat de 600 millions de livres et levé 419 millions supplémentaires auprès de ses actionnaires. Elle a aussi supprimé quelque 4.500 emplois.
Les actionnaires de Rolls-Royce ont approuvé mardi le projet d’augmentation de capital de 2 milliards de livres (2,61 milliards de dollars) du constructeur de moteurs aéronautiques frappé de plein fouet par la chute du trafic aérien. La résolution a été approuvée à 99,5%.
Le groupe Zouari a émis son tout premier Euro PP. D’un montant de 30 millions d’euros à 5 ans, cet emprunt obligataire a été placé auprès d’investisseurs institutionnels européens. « Cette opération nous assure une grande visibilité sur nos financements à venir et nous donne les moyens de réaliser notre plan d’investissement. Cela nous permet aussi de poursuivre notre stratégie d’acquisitions, tant sur le coeur historique de nos activités que sur les opérations de diversification », explique Edouard Lacoste, en charge des investissements et des financements du groupe familial.
La compagnie britannique à bas coûts a annoncé avoir levé 398,6 millions de dollars (337,7 millions d’euros) de la vente et de la reprise en location de neuf avions dans le cadre de ses efforts pour consolider ses finances face à la crise du coronavirus. EasyJet a ajouté qu’elle pourrait procéder à d’autres opérations du même type, qui lui ont déjà permis de lever 608 millions de livres (670 millions d’euros) en plus des accords annoncés ce mardi.
Le géant de la gestion d’actifs BlackRock a annoncé lundi avoir revu à la baisse sa recommandation sur les bons du Trésor américain tout en relevant celle sur les Treasuries indexés sur l’inflation à l’approche de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Dans une note, BlackRock justifie ces décisions par des raisons tactiques. «Les marchés intègrent de plus en plus des résultats menant à une administration intégralement démocrate, qui pourrait conduire à une importante expansion budgétaire», explique le groupe. «Un tel résultat électoral amènerait le marché à intégrer dans les cours un régime d’inflation plus soutenu, que nous prenions déjà en compte dans nos vues stratégiques».
Amiral Gestion a annoncé lundi détenir 0,54% du capital de la foncière Unibail-Rodamco-Westfield et soutenir le plan «Refocus not Reset» du consortium d’investisseurs activistes emmenés par Léon Bressler, ancien PDG d’Unibail, et Xavier Niel, le fondateur d’Iliad.
Le marché des fonds verts européens est en pleine expansion, avec 227 fonds pour 59,3 milliards d’euros, indique une étude publiée par Novethic, avec le soutien de l’Ademe. Cependant, le bureau d’études constate, dans le même temps, que ces fonds «vont devoir transformer leurs modes de sélection et de reporting pour s’aligner sur les objectifs environnementaux de l’Europe». Novethic a analysé les portefeuilles des fonds actions de son panel pour déterminer leur compatibilité avec La taxonomie verte. «Elle reste très lacunaire, constate Novethic. La part moyenne des portefeuilles provenant d’écoactivités listées par la taxonomie, ne dépasse pas 30%. Moins d’une vingtaine de fonds ont une part ‘taxo-compatible’ supérieure à 50%.»
Comme prévu, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a annoncé jeudi avoir placé auprès d’investisseurs privés 700 millions d’euros d’obligations vertes seniors garanties, venant à échéance en octobre 2025. «Le produit net de cette émission sera affecté principalement au remboursement anticipé de l’emprunt obligataire en cours, de 550 millions d’euros de nominal, maturité 2023, et au financement des investissements liés au projet ElecLink», a précisé Getlink dans un communiqué. L'émission a été largement sursouscrite et sera clôturée le 30 octobre, sous réserve des conditions de clôture habituelles. Les obligations seront émises au pair et porteront intérêt au taux annuel de 3,50%, a également indiqué Getlink.
Comme prévu, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a annoncé jeudi avoir placé auprès d’investisseurs privés 700 millions d’euros d’obligations vertes seniors garanties, venant à échéance en octobre 2025. «Le produit net de cette émission sera affecté principalement au remboursement anticipé de l’emprunt obligataire en cours, de 550 millions d’euros de nominal, maturité 2023, au financement des investissements liés au projet ElecLink, ainsi que, selon le cas, à d’autres actifs ‘verts’» a précisé Getlink dans un communiqué.
Les obligations émises mardi par l’Union européenne pour financer son programme de soutien aux Etats membres face à la crise du coronavirus étaient en forte hausse mercredi sur le marché secondaire. L’UE a levé 17 milliards d’euros grâce à cette émission d’obligations «sociales» à dix et 20 ans, dont le produit alimentera le programme «SURE» d’indemnisation du chômage partiel lié à la pandémie et à son impact sur l’activité économique. L’opération a suscité une demande globale de plus de 233 milliards d’euros, un niveau sans précédent dans l’histoire des émissions obligataires.
La médiation du crédit - entité adossée à la Banque de France qui effectue la médiation entre une entreprise et sa banque en cas de refus de crédit - a été saisie par 10.539 entreprises (dossiers éligibles) entre avril et fin septembre, selon des chiffres publiés mardi par la banque centrale. Elles n'étaient que 1.000 sur l’ensemble de l’année 2019. Les entreprises ont saisi la médiation «essentiellement à la suite d’un refus initial d’octroi d’un prêt garanti par l’Etat (PGE)», souligne l’institution dans un communiqué. Largement distribué depuis la fin mars - au dernier décompte 123 milliards d’euros de prêts ont été octroyés à 602.000 entreprises - le PGE a fait l’objet d’un taux de refus assez faible, oscillant autour de 2,7 % des montants.
SOUPLESSE Les entreprises vont pouvoir solliciter les prêts garantis par l’Etat (PGE) jusqu’au 30 juin 2021 et non plus jusqu’au 31 décembre 2020 comme initialement prévu. Les règles du remboursement pourraient changer aussi, l’Etat ayant demandé aux banques d’examiner le report du remboursement des PGE pour une année supplémentaire, pour les entreprises qui en ont besoin. Les critères des entreprises bénéficiaires de report doivent être précisés. La semaine dernière, présentant son rapport statistique sur le secteur bancaire, l’ACPR a fait part de sa vigilance face au risque d’une prochaine hausse des défauts d’entreprises dans les portefeuilles sous moratoire, visant les reports de charges d’intérêt et de remboursement de capital octroyées en mars dernier pour six mois. Jusqu’ici, les PGE ont été distribués à hauteur de plus de 122 milliards d’euros, auprès de 590.000 entreprises.
Les aides mises en place pour inciter les entreprises à localiser des lignes de production en France font face à une demande déjà tellement «forte» que le gouvernement va sans doute devoir augmenter les fonds dédiés cette année, s’est réjoui ce mardi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. «Nous avons mis un milliard d’euros pour ces fonds de relocalisation industrielle, dont 500 devaient être dépensés en 2020», mais «il sera probablement nécessaire de rapatrier une partie des crédits de 2021 sur 2020», a-t-il déclaré. Le gouvernement a déjà reçu 3.600 projets de demande de financement d’une ligne de production en France, dans le cadre de ce dispositif inclus dans le plan de relance de l'économie de 100 milliards d’euros sur deux ans.
La société d’investissement Wendel a annoncé lundi le transfert du contrôle du capital du groupe sud-africain d’entretien et de maintenance Tsebo à un consortium sud-africain d’investisseurs et au management. L’opération «permet d’assurer le renforcement du bilan de Tsebo et de préserver son solide profil B-BBEE, permettant ainsi à la société de retrouver dans le futur le chemin de la croissance», a indiqué le groupe dans un communiqué. Wendel avait acquis Tsebo en 2017 et avait apporté des fonds propres supplémentaires en 2019 pour renforcer le bilan de la société.