Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
La Suisse va restituer 200 millions de dollars (164 millions d’euros) aux Etats-Unis pour indemniser des investisseurs particuliers escroqués par le financier texan Allen Stanford, condamné outre-Atlantique après avoir mis en place entre 2001 et 2008 un système pyramidal de type Ponzi pour un montant total de plus de 7 milliards de dollars. L’Office fédéral de la justice (OFJ) restituera d’ici à fin décembre aux autorités américaines les 150 millions de dollars restants en faveur des personnes lésées, une partie de l’argent ayant déjà été remboursée.
L'éditeur de logiciels Cloudera a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi avoir racheté pour 314 millions de dollars (256 millions d’euros) la totalité de la participation qu’Intel avait prise dans son capital, ce qui devrait entraîner une perte comptable importante pour le groupe de semiconducteurs sur son investissement. Intel avait investi 742 millions de dollars dans la société il y a plusieurs années, en partie parce que le groupe souhaitait pouvoir peser dans le secteur des logiciels d’analyses et de traitement des mégadonnées (‘big data’).
BNP Paribas Asset Management a annoncé la semaine dernière la nomination de Luiz Sorge au poste de responsable de la région Amérique latine. A ce titre, il est responsable des opérations de BNPP AM en Argentine, au Chili, en Colombie, au Mexique et au Pérou, et conserve ses fonctions actuelles de directeur général de BNPP AM Brésil. Il est également nommé membre duGlobal Head of Client Group Management Committee et du Global Business Committee de BNPP AM, et rejoindra aussi les comités de gouvernance régionaux. Il est rattaché à Sandre Pierri, Global Head of Client Group. Luiz Sorge a rejoint BNPP AM en 2001 en tant que directeur des produits au Brésil. En 2007, il devient responsable des ventes et du développement de produit pour les investisseurs institutionnels et individuels, les distributeurs externes et les investisseurs étrangers. En juillet 2013, il est nommé directeur général de BNPP AM Brésil et membre du Comité exécutif de Banco BNP Paribas Brasil. Avant de rejoindre BNPP AM, Luiz Sorge était directeur associé de CCF Brasil Asset Management et responsable des produits de retraite.
Pour aider les PME et ETI de la filière aéronautique qui connaissent, en raison du ralentissement des cadences de production d’avions, une forte augmentation de leur stock et de leur besoin de financement, Bercy renforce le prêt garanti par l’Etat (PGE) par un PGE «Aéro». L’adaptation du plafond du PGE permet à des plates-formes dédiées d’acquérir les surstocks de matières ou de pièces détenues par les entreprises du secteur de l’aéronautique, et de réduire ainsi leur endettement. Elle permet aussi aux entreprises du secteur qui préfèrent porter elles-mêmes leurs surstocks en s’endettant, d’augmenter le plafond du PGE à 25% du chiffre d’affaires plus le double de la moyenne des stocks sur les deux derniers exercices. LCL, la Société Générale, et la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse, ont mis en place un premier accord de financement reposant sur ce nouveau PGE «Aéro». Ces banques financent avec un PGE «Aéro» l’acquisition de 50 millions d’euros de stocks de PME et ETI de la filière par une plate-forme professionnelle reconnue et implantée dans la région de Toulouse.
Le Groupement des Mousquetaires a émis un nouvel Euro PP d’un montant de 107 millions d’euros à 7 ans. Ce nouvel emprunt obligataire paie un coupon annuel de 2,6%. Concomitamment, le distributeur (Intermarché, Brico Marché…) a remboursé par anticipation l’emprunt obligataire de 70 millions qui arrivait à échéance en 2021.
Le Groupement des Mousquetaires a émis un nouvel Euro PP d’un montant de 107 millions d’euros à 7 ans. Ce nouvel emprunt obligataire paie un coupon annuel de 2,6%.
Klépierre a signé une ligne de crédit bancaire renouvelable syndiquée pour un montant total de 1.385 millions d’euros. Cette facilité d’une maturité de cinq ans (incluant deux options d’extension d’un an chacune) se substitue à des lignes à échéance 2021 et 2022. Cette ligne de crédit inclut un critère de développement durable. Quand les objectifs annuels de réduction de l’intensité carbone des centres commerciaux du groupe sont atteints, la marge est réduite. Cette réduction est ensuite utilisée par Klépierre pour investir dans l’installation et la modernisation des systèmes de gestion technique de ses centres commerciaux. Le syndicat bancaire rassemble 19 banques issues de huit pays différents, dont Santander et Natixis en tant que coordinateurs développement durable.
Klépierre a signé une ligne de crédit bancaire renouvelable syndiquée pour un montant total de 1.385 millions d’euros. Cette facilité d’une maturité de cinq ans (incluant deux options d’extension d’un an chacune) se substitue à des lignes à échéance 2021 et 2022.
Décalage. Les aides aux entreprises affectées par la crise ont leur revers. L’inquiétude devant le risque de reports de défaillances est dans tous les esprits et les économistes du groupe BPCE, Alain Tourdjman et Julien Laugier, se sont employés à le mesurer. Ils ont simulé l’influence des variations de l’activité économique sur la santé des entreprises telle qu’elle se serait produite sans les soutiens financiers ni l’assouplissement du régime des procédures de défaillances et il en ressort des défauts presque deux fois plus élevés que ceux observés. Le printemps 2021 devrait constituer une période critique, avec le tarissement des aides et les demandes de remboursement de dette en probable décalage avec une reprise encore incertaine. Ce risque est d’autant plus fort que le plan de relance encourage surtout des actions structurelles et de réorientation. Les TPE et PME auront d’autant plus de mal à relever le défi que les cessions-transmissions affichent une baisse de 20 % à 30 % en 2020, accentuant le risque de vieillissement des dirigeants dont 10 %, dans les PME, ont au moins 66 ans. L’étude pointe ainsi le risque d’« arrêt silencieux » ou encore celui de liquidations sèches nombreuses, suite à des déclarations trop tardives de cessation de paiement. Face à la menace d’atrophie du tissu productif français, Alain Tourdjman préconise le renforcement des fonds propres et le rôle possible des prêts participatifs et des fonds de développement régionaux.
Fonds propres. Doté de 80 millions d’euros, le Fonds Avenir et Soutien Tourisme (FAST) dont Bpifrance démarre la commercialisation est dédié aux exploitants touristiques (hôteliers, restaurateurs, exploitants de parcs de loisirs, voyagistes, croisiéristes …) de plus de trois ans et réalisant au moins 500 000 euros de chiffre d’affaires. Outil de quasi-fonds propres (obligations convertibles), il a vocation à renforcer la structure capitalistique et la trésorerie des entreprises du secteur. Ce dispositif vient compléter le continuum de solutions de financement et d’accompagnement développé par Bpifrance pour soutenir le rebond et la transformation des acteurs de la filière française du Tourisme. Le fonds FAST, déjà souscrit par la Caisse des Dépôts, Bpifrance ainsi que les deux Régions Hauts-de-France et Pays de la Loire, ambitionne d’accompagner plus de 300 entreprises avec des tickets d’investissement compris entre 50 000 et 400 000 euros.
Casino a passé avec succès son test sur les marchés financiers. Le distributeur a finalisé, mercredi, l’émission d’une obligation non sécurisée de 400 millions d’euros, portant un coupon de 6,625% et de maturité janvier 2026. «Il s’agit de la première émission d’obligation non sécurisée depuis janvier 2018» pour le groupe, indique Casino. La demande des investisseurs a permis de réduire le coupon à 6,625%, contre un prix indicatif initial de 7,5%. Casino a, dans le même temps, abondé de 225 millions d’euros le prêt à terme de maturité janvier 2024 émis fin 2019. Résultat, le groupe a levé au total 625 millions d’euros, soit 125 millions de plus que prévu. Cette somme, couplée au produit de la vente de Leader Price, financera le rachat de plusieurs obligations en circulation.
La société d’investissement Horizon Investment Holdings (HIH), l’actionnaire de contrôle de Verallia, a annoncé lundi la signature d’un acte de cession à BW Gestao de Investimentos (BWGI) d’environ 10% du capital et des droits de vote du fabricant d’emballages en verre. «Le prix de cession total s'élève à environ 345 millions d’euros», a indiqué HIH dans un communiqué. Dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers publiée lundi, BWGI a indiqué avoir acquis des actions Verallia hors marché, et détenir 22,23% du capital et des droits de vote du groupe. BWGI a dit agir en qualité d'«investment manager» pour le compte du fonds Lepton Fund. BWGI compte proposer la nomination d’un deuxième représentant au conseil d’administration de Verallia, en remplacement d’une représentante d’HIH, Claudia Scarico.
La société d’investissement Horizon Investment Holdings (HIH), l’actionnaire de contrôle de Verallia, a annoncé lundi la signature d’un acte de cession à BW Gestao de Investimentos (BWGI) d’environ 10% du capital et des droits de vote du fabricant d’emballages en verre. «Le prix de cession total s'élève à environ 345 millions d’euros», a indiqué HIH dans un communiqué.
ArcelorMittal a annoncé cette nuit la signature d’un accord avec le gouvernement italien pour que ce celui-ci recapitalise sa filiale qui doit acquérir l’aciérie Ilva, près de Tarente, et qu’il prenne in fine une participation majoritaire de 60% dans cette même entreprise. La société publique italienne Invitalia investira d’abord, d’ici au 31 janvier prochain, 400 millions d’euros dans AM Investco, la filiale d’ArcelorMittal devant reprendre Ilva, après avoir reçu l’aval de l’Union européenne. Invitalia investira ensuite une deuxième tranche de 680 millions d’euros qui sera versée au moment où AM Investco aura finalisé le rachat d’Ilva, soit d’ici à mai 2022.
Vanguard a lancé sur Borsa Italiana la gamme Vanguard LifeStrategy Ucits ETF, rapporte Bluerating. Il s’agit de quatre portefeuilles multi-asset investis en ETF actions et obligataires de Vanguard. Les quatre portefeuilles correspondent à différents profils de risque. Les frais sont de 0,25 %.
Bpifrance renforce son fonds France Investissement Tourisme (FIT), doté de 270 millions d’euros avec le Fonds d’avenir et de soutien au tourisme (FAST). Visant une collecte de 80 millions d’euros, il a déjà récolté 70 millions auprès du Groupe Caisse des Dépôts (60 millions), de Bpifrance et des régions Haut-de-France, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Le fonds prévoit d’investir en obligations convertibles dans de petites sociétés du tourisme via des tickets compris entre 50 et 400.000 euros. Le taux d’intérêt est de 3,5%, couplé à une prime de remboursement de 3,5%.
Garantie de prêts, prêt sans garantie ni caution personnelle ou bien encore sans garantie sur les actifs de l’entreprise ou le patrimoine du dirigeant… la palette d’outils proposés par Bpifrance à destination des entreprises du tourisme s’est considérablement étoffée au cours des dernières années. Depuis 2015, l’institution apporte aussi son soutien grâce au fonds France Investissement Tourisme (FIT), doté de 270 millions d’euros. Un véhicule dont l’action a depuis été renforcé et qui est désormais épaulé par un autre produit : le Fonds d’avenir et de soutien au tourisme (FAST). Visant une collecte de 80 millions d’euros, celui-ci a d’ores et déjà récolté 70 millions auprès du Groupe Caisse des Dépôts (60 millions), de Bpifrance et des régions Haut-de-France et Pays de la Loire ; des discussions sont en cours avec le Centre-Val de Loire. Le fonds prévoit d’investir en obligations convertibles dans de petites sociétés du tourisme, grâce à des tickets compris entre 50 et 400.000 euros. Le taux d’intérêt est de 3,5 %, couplé à une prime de remboursement de 3,5 %. Les entreprises pouvant prétendre à ces financements doivent témoigner d’au moins 500.000 euros de chiffre d’affaires et exister depuis au moins trois ans. L’institution espère ainsi renforcer la solidité financière de quelque 300 sociétés françaises.
Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a étendu de 12 mois, avec une option d’extension complémentaire de 6 mois, sa ligne de crédit renouvelable de 500 millions d’euros. La nouvelle échéance est ainsi portée à janvier 2023, avec la possibilité d’extension jusqu'à juillet 2023.