Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Les Cinémas Gaumont Pathé, filiale de salles de cinéma du groupe Pathé, ont émis un Euro PP inaugural d’un montant de 120 millions d’euros à 7 ans. Le produit servira à refinancer une partie de la dette existante de la société. Les détails de l’Euro PP ne sont pas communiqués.
Le groupe chinois SZ DJI Technology, premier fabricant mondial de drones non militaires, est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (405 millions d’euros) avant une introduction en Bourse, indiquait hier Reuters de trois sources proches du dossier. Avec ce financement, qui devrait être obtenu en partie par de la dette, l’entreprise chinoise serait valorisée environ 15 milliards de dollars, deux fois plus qu’en 2015, ont précisé les sources. DJI contrôle 70% du marché mondial des drones commerciaux et grand public.
Le groupe chinois SZ DJI Technology, premier fabricant mondial de drones non militaires, est en discussions avec des investisseurs pour lever au moins 500 millions de dollars (405 millions d’euros) avant une introduction en Bourse, indique Reuters de trois sources proches du dossier. Avec ce financement, qui devrait être obtenu en partie par de la dette, l’entreprise chinoise serait valorisée environ 15 milliards de dollars, deux fois plus qu’en 2015, ont précisé les sources.
Croissance. Dans son rapport 2017 sur le « shadow banking », le Conseil de stabilité financière (FSB) évalue à 45.000 milliards de dollars à fin 2016 le volume des financements parallèles à ceux des banques. Ce chiffrage intègre pour la première fois des données sur le Luxembourg dont la finance de l’ombre représenterait 7 % du total mondial et de la Chine (16 % du total, avec une croissance de 47 % en 2016 de ses sociétés de gestion). Le shadow banking représenterait 13 % des actifs financiers dans le monde, estimés à 340.000 milliards.
Axa a bouclé hier l’émission de 2 milliards d’euros de titres subordonnés à un prix fixé à 220 points de base (pb) au-dessus du taux mid-swap, contre un prix initial indiqué autour de 230 pb. Le rendement ressort à 3,337% et le carnet d’ordres a dépassé 4,1 milliards d’euros. La maturité finale des titres est fixée au 28 mai 2049, avec une option de remboursement exerçable à compter du 28 mai 2029, le coupon annuel étant fixé à 3,35% jusqu’à cette date. L’assureur français a ainsi levé les deux tiers des 3 milliards d’euros de dettes subordonnées qu’il compte émettre dans le cadre du financement de l’acquisition de l’assureur XL Group, une opération de 15,3 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros).
L’augmentation de capital de Credito Valtellinese (Creval) a été souscrite en totalité pour un montant de 699,7 millions d’euros, a annoncé hier soir la banque régionale italienne dans un communiqué. La levée de fonds a pu s’effectuer sans recours aux banques garantes de l’opération, a souligné la banque basée en Lombardie. Pressée comme d’autres banques italiennes d’assainir son bilan mis à mal par des années de récession, Creval utilisera les 700 millions pour se débarrasser de créances douteuses qui représentaient plus d’un cinquième de l’encours de ses crédits à fin 2017. Elle avait déclaré précédemment que l’assainissement de son bilan préparerait le terrain à une fusion «inévitable».
La banque publique souhaite recourir à la dette pour augmenter ses interventions en fonds propres et protéger ainsi les grands groupes nationaux d'éventuels raids étrangers.
La banque publique d’investissement a annoncé mardi matin un résultat net part du groupe de 1,36 milliard d’euros en 2017. En hausse de 88,4% sur un an, ce bénéfice est le plus élevé enregistré depuis la création de Bpifrance en 2012 et surpasse le précédent record de 1,27 milliard d’euros de 2014, lié à 900 millions d’euros de plus-value sur des titres Orange. « 2017 a été une année exceptionnelle pour le coût du risque, la hausse des valorisations, l’économie et la performance des entreprises, et la croissance de l’économie » en France, a commenté Arnaud Caudoux, directeur général adjoint de Bpifrance, lors d’une conférence de presse (à voir également, sa vidéo exclusive pour L’Agefi TV).
La Caisse des Dépôts (CDC) a annoncé hier une refonte des instances de direction, articulées autour d’un comité exécutif et d’un comité de direction du groupe. Le comité exécutif est ainsi composé d’Olivier Sichel (directeur général adjoint), de Nicolas Dufourcq (directeur général de Bpifrance, de Virginie Chapron-du Jeu (directrice des finances), de Pierre Chevalier (directeur juridique et fiscal), d’Olivier Mareuse (directeur des fonds d’épargne et des gestions d’actifs), de Catherine Mayenobe (secrétaire générale), de Paul Peny (directeur des ressources humaines, de Sophie Quatrehomme (directrice de la communication) et de Michel Yahiel (directeur des retraites et de la solidarité). Par ailleurs, le comité de direction du groupe associera les dirigeants des filiales et les directeurs de l’établissement public.
La banque franco-belge a annoncé dimanche la cession de la dernière de ses principales filiales, Dexia Israel Bank. Le prix de vente équivaut à 82 millions d’euros. Dexia Crédit Local, qui avait pris le contrôle en 2001 de cet établissement, «a conclu un accord avec des investisseurs qualifiés concernant une transaction de gré à gré portant sur la cession de toutes ses actions», soit 58,9% du capital. «Avec cette vente, Dexia a mené à bien le programme de cession obligatoire de ses principales franchises commerciales, faisant partie des engagements pris par les Etats belge, français et luxembourgeois dans le cadre du plan de résolution ordonnée approuvé par la Commission européenne en décembre 2012», ajoute le groupe.
En cours de démantèlement, la banque franco-belge Dexia a annoncé dimanche la cession de la dernière de ses principales filiales, Dexia Israel Bank. Le prix de vente équivaut à 82 millions d’euros. Dexia Crédit Local, qui avait pris le contrôle en 2001 de cet établissement, «a conclu un accord avec des investisseurs qualifiés concernant une transaction de gré à gré portant sur la cession de toutes ses actions», soit 58,9% du capital. Dexia Israel Bank, cotée à Tel Aviv, «est un acteur important dans le domaine des services bancaires aux collectivités locales en Israël», précise le communiqué.
La Caisse des Dépôts (CDC) a annoncé lundi une refonte des instances de direction. Ces nouvelles instances sont articulées autour d’un comité exécutif et d’un comité de direction du groupe. La composition du comité exécutif reflète les cinq métiers qui constituent le cœur des activités de la CDC : le soutien aux projets des territoires, le financement des entreprises via sa filiale commune avec l’Etat Bpifrance, les métiers des retraites et de la formation professionnelle, les gestions d’actifs et le suivi des filiales et participations.
La Grèce n’a reçu aucune offre pour reprendre la moitié de sa participation de 10% au capital de l’opérateur télécoms OTE et invite Deutsche Telekom à exercer son droit de préemption pour acheter les titres, a dit vendredi l’agence de privatisation. OTE, l’ex-monopole national, est détenu à 40% et géré par le groupe allemand. La date limite de présentation des offres était le 15 mars. Dans le cadre d’un accord entre actionnaires, Deutsche Telekom dispose de 30 jours ouvrables pour décider d’acheter les actions à un prix égal à la moyenne des cours des 20 dernières séances.
Le groupe va racheter les deux souches émises en 2013 pour conforter sa notation. Chers, ces titres avaient aussi perdu une grande partie de leur attrait.
Réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2025 – le projet français – ne veut pas dire réduire le parc des centrales de moitié. Loin de là ! C’est la démonstration qu’apporte Jean-Paul Jancovici, président de The Shift Project, en s’appuyant sur l’exemple allemand. Nos voisins ont dépensé quelques centaines de milliards d’euros pour réduire à 25 % la production d’électricité à partir du nucléaire en y substituant des énergies renouvelables. Mais le vent et le soleil ne sont pas là en continu et le consensus social n’est pas disposé à accepter de passer quelques heures ou quelques jours sans courant… Résultat, les installations de production électriques « pilotables » sont maintenues. De quoi diminuer leurs recettes et dégrader leurs comptes, comme ceux d’E.ON, RWE et leurs filiales, objets de grandes manœuvres stratégiques en ce moment pour redresser la situation…