Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Vranken-Pommery Monopole a annoncé vouloir refinancer les 125 millions d’euros d’obligations émises en 2013 et arrivant à échéance en juin 2019 grâce à l’émission d’un nouvel emprunt obligataire sur les marchés belge et luxembourgeois. Cette émission comprend trois souches de maturités différentes à 3, 5 et 7 ans. Son montant total sera compris entre 65 millions et 145 millions d’euros.
Orpea a lancé ce matin une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceanes) à échéance 2027, pour un montant nominal maximal de 500 millions d’euros. La valeur nominale unitaire des obligations fera apparaître une prime comprise entre 42,5% et 47,5% par rapport au cours de référence de l’action Orpea. Elles seront émises au pair et paieront un taux d’intérêt annuel compris entre 0,375% et 0,875%.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a lancé lundi un club de partenaires en France, lors d’une conférence sur le thème «Investir dans l’Europe de demain» organisée au Conseil économique, social et environnemental avec le concours de L’Agefi. Le club réunit 33 entreprises publiques ou privées et collectivités financées par l’Europe, prêtes à défendre les valeurs de l’Union européenne. On y trouve, entre autres, Amundi, Bpifrance, Carmat, Eiffel Investment Group, Engie, Fnac Darty, et les régions Ile-de-France, Occitanie et Réunion. «Ce club a vocation à devenir un centre d’échange et de réflexion entre dirigeants d’entreprise et élus des collectivités sur les grands enjeux européens, et les questions de financement de l’investissement», précise la BEI.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a lancé lundi un club de partenaires en France, à l’occasion d’une conférence sur le thème « Investir dans l’Europe de demain » organisée au Conseil économique, social et environnemental avec le concours de L’Agefi. Le club réunit 33 entreprises publiques ou privées et collectivités financées par l’Europe, prêtes à défendre auprès de leurs salariés, administrés ou clients les valeurs de l’Union européenne. On y trouve, entre autres, Amundi, Bpifrance, Carmat, Eiffel Investment Group, Engie, Fnac Darty, les régions Ile de France, Occitanie et Réunion, ou encore la Société du Grand Paris.
Le groupe de prêt-à-porter refinance sa dette «high yield», abaissant le coût de sa dette d’environ 200 points de base, à 2,6%, pour une maturité allongée à cinq ans.
Le groupe de prêt-à-porter refinance ses obligations « high yield », abaissant le coût de sa dette d’environ 200 points de base à 2,6%, pour une maturité allongée à cinq ans.
Altice Europe a précisé lundi matin que le refinancement d’une partie de sa dette lui permettra de générer des économies représentant 110 millions d’euros par an. Le groupe de télécoms a utilisé 1,5 milliard d’euros de trésorerie pour rembourser partiellement ses obligations 2022 et 2024. Il a également émis 2,8 milliards en équivalent euro de nouvelles obligations à 8 ans. Celles-ci, émises en euro et en dollar, ont un coût moyen pondéré de 7,9% (après conversion en euro).
De nouveau objet de spéculations depuis quelques jours sur la dégradation de sa situation financière, Thomas Cook a indiqué vendredi avoir décidé, en prévision de la saison touristique hivernale 2019-2020, d’ouvrir «des discussions avec ses banques prêteuses afin de s’assurer d’avoir la flexibilité financière nécessaire pour maintenir un coussin de liquidité tout au long de l’hiver». Ces derniers jours, le marché s’inquiétait de la capacité du voyagiste britannique à pouvoir honorer ses engagements financiers. Le groupe réfléchit à vendre sa compagnie aérienne ainsi que sa division Money.
De nouveau objet de spéculations depuis quelques jours sur la dégradation de sa situation financière, Thomas Cook a indiqué vendredi dans un communiqué avoir décidé « proactivement », en prévision de la saison touristique hivernale 2019-2020, d’ouvrir « des discussions avec ses banques prêteuses afin de s’assurer d’avoir la flexibilité financière nécessaire pour maintenir un coussin de liquidité tout au long de l’hiver ».
A court d'argent frais, le constructeur de voitures électriques va lever 2,3 milliards de dollars, dont 1,35 milliard via des obligations convertibles.
Bonduelle a émis un US PP (placement privé américain) d’un montant de 140 millions d’euros à 10 ans, afin de refinancer un Euro PP arrivé à maturité en mars. Le groupe de légumes français, qui est présent sur le marché de l’US PP depuis 2010, indique, sans plus de précision, que l’opération lui a permis de réduire «sensiblement le coût moyen de l’ensemble de sa dette et d’en porter la maturité moyenne à plus de 4 ans».
TRIOMPHE L’appétit des investisseurs pour la dette privée d’entreprise ne se dément pas. Alors que plus de 100 milliards de dollars ont été collectés l’an dernier sur cette classe d’actifs dans le monde, les levées de fonds se poursuivent à un rythme effréné en 2019. Après le français Tikehau, qui a rassemblé 2,1 milliards d’euros au début de l’année, le fonds américain Neuberger Berman vient de finaliser la levée de sa troisième génération de véhicules de dette privée (first-lien, unitranche, second-lien) pour financer des entreprises américaines. Et d’après Bloomberg, Cerberus collecterait actuellement quelque 2,5 milliards de dollars pour un fonds dédié aux leveraged loans, contre 2 milliards pour son prédécesseur. Le potentiel de ce marché reste important puisque, selon Preqin, seul un quart des institutionnels sont exposés à cette classe d’actifs.