Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Bertrand Corp, la société de participations contrôlée par Olivier Bertrand, l’actionnaire de contrôle éponyme du groupe de restauration (Burger King, Quick, Hippopotamus...), a émis un Euro PP de 100 millions d’euros. Ce financement a une maturité de 5 ans et porte un intérêt annuel de 4,5%. Il a été placé auprès d’investisseurs institutionnels européens. Les obligations sont cotées sur Euronext Access. L’ensemble des participations détenues par Bertrand Corp réalisait en 2018 un volume d’affaires global de 1,9 milliard d’euros. Bertrand Restauration avait déjà émis un Euro PP en 2018.
Bertrand Corp, la société de participations contrôlée par Olivier Bertrand, l’actionnaire de contrôle éponyme du groupe de restauration, a émis un Euro PP de 100 millions d’euros afin « d’accélérer sa croissance et ses investissements ».
Discernement. Après un record de 29 milliards d’euros d’émissions en 2019 pour 160 opérations selon Scope Ratings, l’agence mise sur un assagissement cette année du marché du Schuldschein entre 20 et 25 milliards, sur fond de « plus grand discernement des investisseurs sur la dette émise par des sociétés de secteurs cycliques et sensibles au ralentissement économique mondial ». Ce dernier sera un véritable « test à l’acide » pour le marché, selon l’analyste Sebastian Zank. Il note qu’en 2019, le segment a poursuivi son internationalisation, notamment grâce aux quinze émetteurs français, qui sont devenus en nombre d’opérations les plus actifs après les allemands et les autrichiens.
Le Schuldschein a battu son record d'émissions en 2019, avec 29 milliards d'euros. Mais les analystes de Scope s'attendent à une année 2020 plus compliquée.
Le véhicule créé par Raphaèle Tordjman a déjà levé 200 millions, notamment auprès de Bpifrance, Axa, CNP, Aviva, BNP Paribas Fortis. Le premier investissement est attendu avant l’été.
Le groupe de chimie Arkema a annoncé mardi avoir placé pour 300 millions d’euros d’obligations hybrides, à durée indéterminée. Ces titres sont assortis d’un coupon de 1,5% jusqu'à la date de première option de remboursement anticipé, fixée à un horizon de six ans à compter de la date d'émission. «Le groupe s’offre ainsi la possibilité de refinancer le solde de 300 millions d’euros de ses obligations hybrides à durée indéterminée», a souligné Arkema dans un communiqué. Ces obligations restantes comportent une première option de remboursement anticipé en octobre 2020 et portent un coupon de 4,75%.
Domain Therapeutics, biopharmaceutique spécialisée dans la découverte et le développement de nouveaux candidats-médicaments ciblant les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) pour des indications en neurologie, oncologie et maladies rares, vient de signer un contrat de prêt de 6 millions d’euros auprès de Bpifrance, de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC), du Crédit Industriel et Commercial (CIC) et de la Caisse d’Epargne Grand Est Europe (CEGEE).
La banque publique d’investissement va contribuer à hauteur de 165 millions d’euros au budget national, au titre de ses résultats 2019. Sa politique de dividende reste aléatoire.
De retour sur le marché obligataire hier, Altice Europe a levé l'équivalent de 2,8 milliards d’euros de nouvelle dette, destinée à refinancer des emprunts obligataires existants.
SURENDETTÉ Le groupe parapétrolier placé en redressement judiciaire en août dernier connaît une faillite record avec 8.200 emplois en jeu. Le tribunal a retenu l’unique offre de reprise émanant de ses banques – BNP Paribas,la Société Générale, Natixis, Crédit mutuel-CIC, le Crédit Lyonnais et le Crédit Agricole – représentant 75 % de la dette de 2,7 milliards d’euros. Les créanciers injecteront 150 millions d’euros de cash et abandonneront 1,5 milliard d’euros de dette, convertis en actions et obligations. En outre, 124 millions d’euros de dette ont été annulés. Les actionnaires historiques sont évincés. Prochaine étape, la restructuration de la dette de 1 milliard d’euros de Jaccar, le holding du fondateur et actionnaire majoritaire, Jacques de Chateauvieux.
Altice Europe a lancé hier un placement obligataire de 2,75 milliards d’euros. En ajoutant 330 millions d’euros de trésorerie disponible, Altice Financing, la société émettrice, compte rembourser par anticipation 3 milliards d’euros de dettes existantes. Par ailleurs, Altice International, autre structure du groupe de Patrick Drahi, fera remonter 518 millions d’euros de trésorerie vers Altice Luxembourg afin que ce dernier rembourse par anticipation 500 millions d’euros d’obligations. A moyen terme, Altice compte puiser 1,6 milliard d’euros dans sa trésorerie pour rembourser par anticipation autant de dette.
Le groupe de gestion de l’eau et des déchets Veolia a annoncé mercredi avoir placé pour 500 millions d’euros d’obligations à échéance janvier 2031, à un taux annuel de 0,664%. Cette émission a reçu plus de 160 ordres de la part d’investisseurs en Europe et en Asie, et a été sursouscrite environ cinq fois, a précisé le groupe dans un communiqué. Le produit de l’opération servira aux besoins généraux de financement de l’entreprise, et notamment au remboursement d’obligations arrivant à échéance à la fin 2020, a ajouté Veolia.
Les fonds d’investissement L. Catterton et Apax Digital ont coordonné une levée de fonds de 285 millions de dollars pour le compte du réseau américain de salles de sport ClassPass, avec la participation de l’investisseur existant Temasek. Cette levée valoriserait la société plus d’un milliard de dollars, indique-t-elle dans un communiqué. L’entreprise basée à New York est présente dans 28 pays ,et a noué des partenariats avec plus de 30.000 clubs de sport.
La banque espagnole Santander a lancé une campagne de communication par e-mail ayant pour objectif d’inciter une partie de ses clients à prendre des risques sur les marchés boursiers plutôt que d’effectuer des dépôtssur leurs comptes, rémunérés à 0,030%, explique le quotidien Cinco Días. Dans ces e-mails personnalisés, Santander donne trois règles de base à ses clients: augmenter le poids des actions dans leur portefeuille, diversifier leurs investissements sur différentes classes d’actifs et investir à moyen-long terme pour minimiser les impacts de court terme. Un responsable de la banque a néanmoins assuré àCinco Días que tous les clients ne recevaient pas cette communication, seulement des profils très ciblés par l’institution.
Un peu plus de 300 start-up françaises sont présentes cette année au CES (Consumer Electronic Show), le plus grand salon de la tech mondiale, qui se tient du 7 au 10 janvier à Las Vegas. C’est 25% de moins que l’an dernier (420), mais la France reste le deuxième plus important contingent étranger derrière la Chine. Business France, l’agence en charge de valoriser les entreprises françaises à l’international, n’emmène cette année que 20 start-up au CES, contre 34 en 2019. La French Tech, label qui regroupe les jeunes entreprises françaises du numérique, comptait plus de 400 start-up françaises sur le salon en janvier 2019.