Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Le gouvernement français a validé hier un prêt garanti de 5 milliards d’euros pour aider Renault à surmonter la crise du coronavirus. Le constructeur automobile avait sollicité en avril un crédit garanti par l'État, son premier actionnaire. Mais le ministre de l'Économie avait réservé sa signature, réclamant une amélioration des engagements sur l’emploi en France, notamment à l’usine de Maubeuge, menacée par un projet de fusion avec le site de Douai. Finalement, Bruno Le Maire a annoncé «un accord avec Renault, les syndicats, les élus locaux pour préserver l’emploi et les capacités industrielles à Maubeuge», à l’issue d’une réunion à Bercy. Une nouvelle réunion sur le sujet «aura lieu en septembre pour faire le point».
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé hier le groupe pharmaceutique new-yorkais. Son programme, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines. Les sociétés participant au programme auront accès aux ressources de Pfizer pour la recherche, le développement et la production.
Le gouvernement français a validé aujourd’hui un prêt garanti de 5 milliards d’euros pour aider le constructeur automobile Renault à surmonter la crise du coronavirus, estimant avoir levé les doutes sur l’avenir du site de Maubeuge. L’entreprise avait sollicité en avril un crédit garanti par l'État, premier actionnaire du groupe. Mais le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait jusqu’ici réservé sa signature, réclamant une amélioration du dialogue social et des engagements sur l’emploi en France, notamment à l’usine de Maubeuge (Nord), menacée par un projet de fusion avec le site de Douai, à 70 km de distance.
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447,5 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé aujourd’hui le groupe pharmaceutique new-yorkais. Le programme lancé par le groupe, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines.
Turbulences. La compagnie aérienne à bas coûts a annoncé avoir subi un piratage informatique « hautement sophistiqué » avec le vol des données personnelles d’environ 9 millions de clients. Dans 2.208 cas, les données des cartes de crédit de passagers ont été saisies par les malfaiteurs. L’affaire tombe mal pour la compagnie aérienne déjà aux prises avec un conflit entre son actionnaire fondateur et ses dirigeants, sur la gestion de la crise Covid-19. Easyjet a entrepris de contacter tous les clients affectés pour les inciter à la vigilance mais risque une amende pour avoir manqué à la protection des données. En augmentation tendancielle, les cyber-attaques ont proliféré depuis le début de la crise et pourraient coûter 6.000 milliards de dollars aux entreprises en 2021, selon une étude de Jupiter AM.
Les 27 ministres des Finances de l’UE réunis au sein du conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI) se sont accordés mardi soir sur les modalités de mise en place du fonds de garantie de 25 milliards d’euros. Celui-ci doit permettre à la BEI d’accroître son soutien à l'économie européenne en levant 200 milliards d’euros, sous forme de prêts. Les financements se focaliseront sur les entreprises «viables sur le long terme mais qui font face à des difficultés dans la crise actuelle», indique la BEI, sans donner plus de précision sur le degré de risque que pourra prendre le programme. Au moins 65% de ce fonds sera réservé aux PME. Alors que celles comptant 250 employés et plus n’auront droit qu’à 23% de la somme. «Les entreprises publiques, celles à capitalisation moyenne et les plus grandes entreprises bénéficieront bien de cet outil mais dans une moindre mesure», précise le président de l’Eurogroupe Mario Centeno. Le fonds sera opérationnel dès que 60% des garanties d’Etats auront été apportées. Il revient maintenant aux parlements nationaux de valider ces garanties.
Lufthansa a déclaré mercredi qu’il ne pouvait pas approuver le plan de sauvetage négocié avec l’Etat allemand en raison des conditions posées par la Commission européenne, qui «conduiraient à un affaiblissement de la fonction de ‘hub’ des aéroports de Francfort et Munich». A ce stade, le groupe a donc décidé de ne pas convoquer l’assemblée générale extraordinaire censée avaliser le plan. Le conseil de surveillance de Lufthansa a toutefois précisé qu’il continuait de considérer le plan d’aide conclu avec le fonds de stabilisation économique (WFS) de l’Allemagne «comme la seule solution viable pour le maintien de la solvabilité» de la compagnie.
Lufthansa a déclaré aujourd’hui qu’il ne pouvait pas approuver le plan de sauvetage négocié avec l’Etat allemand en raison des conditions posées par la Commission européenne car celles-ci «conduiraient à un affaiblissement de la fonction de hub des aéroports de Francfort et Munich». La compagnie allemande explique que «l’impact économique qui en résulte sur l’entreprise et sur le remboursement prévu des mesures de stabilisation doit être analysé de manière intensive, ainsi que les scénarios alternatifs possibles».
Intesa Sanpaolo, la première banque d’Italie, a accordé un feu vert préliminaire à l’octroi à la branche italienne de Fiat Chrysler Automobiles d’un prêt de 6,3 milliards d’euros garanti par l’Etat, selon Reuters, qui cite mardi une source proche du dossier. Le prêt sera définitif quand FCA aura rempli toutes les formalités nécessaires auprès de la SACE, l’agence italienne d’assurance-crédit à l’export, par le biais de laquelle l’Etat apporte ses garanties sur 80% du montant du prêt, et obtenu l’autorisation du Trésor. FCA n'était pas disponible dans l’immédiat pour commenter cette information.
Le fabricant de revêtements de sol Tarkett a annoncé mardi avoir obtenu 245 millions d’euros de financements complémentaires. Il a conclu une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 175 millions d’euros et d’une maturité d’un an, prolongeable de six mois à son initiative puis de six mois supplémentaires sur accord des banques. Elle s’accompagne d’un emprunt, réalisé dans le cadre du PGE, de 70 millions d’euros. Tarkett s’est engagé à ne pas verser de dividendes en 2021 en cas d’utilisation de ces lignes de crédit. Ces liquidités s’ajoutent aux 443 millions d’euros disponibles à fin mars.
Sous le nom de Project Birch, ce dispositif pourrait se traduire par des prises de participation dans des sociétés mises en difficulté par le Covid-19.
Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. «Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86%, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Les montants cumulés des demandes de prêts des entreprises concernées représentent 614 millions d’euros.
Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. « Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86 %, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Pour les 1.734 dossiers déjà traités en avril, « la médiation s’est déroulée de manière positive dans 63 % des cas, soit un niveau comparable à ce stade au taux moyen constaté en 2019 (64 %) ».
La start-up française ContentSquare, spécialiste de l’analyse des comportements des internautes sur les sites et applications, a annoncé mardi une nouvelle levée de fonds de série D de 190 millions de dollars (174 millions d’euros), la plus grosse opération de ce type en France en 2020. Elle atteindrait une valorisation d’un milliard de dollars avec cette levée.