Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
La société de gestion France Valley, spécialisée dans la gestion d’actifs fonciers, en particulier forestiers, a annoncé ce 11 avrilla constitution de la Foncière France Valley Champagne, qui a pour stratégie exclusive l’acquisition de vignes de l’appellation Champagne. Convaincue que la classe d’actifs foncière doit prendre une place croissante dans le patrimoine des ménages et ce, pour des raisons tant de diversification du patrimoine que de fiscalité, France Valleya lancé en 2018 son premier GFV - Groupement Foncier Viticole - en Champagne, avec l’acquisition d’une surface de 3 hectares de vignes à deux pas d’Epernay. La création de la Foncière France Valley Champagne confirme une conviction forte sur cette appellation, et conforte son ambition de devenir le leader en France de la gestion d’actifs fonciers. «Un investissement en Champagne est rare et précieux. Ainsi, seul 0,6% de ce territoire est cédé chaque année, soit environ 190 hectares contre 3.160 hectares de vignes en Aquitaine ou 130.900 hectares de forêts en France. De plus, ces transactions sont rarement connues et accessibles aux épargnants. La valeur de ce patrimoine a également considérablement progressé : un hectare de Champagne valait 76.000 eurosen 1980, contre 1,1 million d’eurosaujourd’hui», explique la société dans un communiqué. France Valley est actuellement la seulesociété de gestion agréée intervenantdans l’appellation Champagne. «France Valley sélectionne les vignes, les fait contre-expertiser, négocie et suit les baux à métayageet anime des relations durables avec toute la filière»,préciseArnaud Filhol, directeur général de France Valley. Ainsi, la Foncière France Valley Champagne est lancée en partenariat étroit avec la Safer et la Fédération des coopératives vinicoles de la Champagne et conseillée par un Cabinet de Notaires de Reims. Avec ses 4.500 clients particuliers, 400 partenaires banques privées, family offices et conseillers en gestion de patrimoine, elle est déjà le premier investisseur forestier privé ; elle est aussi, avec un total d’environ 840 millions d’eurosd’actifs sous gestion, le premier investisseur en usufruit de parts de SCPI, pour le compte de ses clients institutionnels.
L’APECI (Association Professionnelle des Entreprises de Conseil en Investissement) accueille ce jeudi 11 avril 3 nouveaux membresissus des secteurs de la banque et de la distribution. Il s’agit deFrancis Dubosc, membre du conseil de surveillance de la Banque Hottinguer, Antoine Latrive, président des sociétés groupe Astoria et Astoria Finance etManuel Parent, directeur général de La Financière d’Orion. Francis Dubosc était déjàmembre depuis plus de 15 ans au nom du groupe AG2R La Mondiale. Il représente désormais la Banque Hottinguer, spécialiste en gestion de fortune. Pour rappel, trois asset managers étaient venus rejoindre les rangs de l’association en novembre dernier.
Le nombre d’obligations chinoises – d’Etat et de banques de développement d’Etat – onshore libellées en renminbi ayant débuté le 1er avril leur processus d’entrée dans l’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate (BBGA), qui doit s’étaler sur vingt mois. Ce « segment » représentera d’abord environ 6,1% de l’indice (54.900 milliards de dollars) derrière les titres libellés en dollar, euro et yen. L’univers offre un rendement moyen de 3,2 %, plus élevé que celui de l’indice « couvert » (1,9 %) pour une duration moyenne inférieure (5,5 au lieu de 7 ans), et un peu de diversification pour les investisseurs qui n’en auraient pas déjà. Cette première phase d’inclusion pourrait attirer 250 à 500 milliards d’investissements étrangers « passifs », sur un marché obligataire chinois de 13.000 milliards. L’indice obligataire FTSE Russell WGBI pourrait annoncer l’inclusion des titres chinois en septembre.
Le plan d'économies de la Société Générale prévoit 52 suppressions de postes nettes sur 87 au siège de la banque privée à Paris, et 28 sur 95 éligibles chez Lyxor.
Solactive lance l’indice Solactive Genomics, qui servira de sous-jacent pour l’ETF Global X Genomics & Biotechnology ETF. Cet ETF permet aux investisseurs d’investir spécifiquement dans des entreprises pionnières en matière de génomique. L’indice suit les cours des actions des entreprises actives dans les domaines comme l’ingénierie ciblée du génome, le séquençage des gènes, le développement et les tests de la médecine ou des thérapies génétiques et les diagnostics ou la biotechnologie génétiques. Pour concevoir son indice, Solactive a utilisé l’algorithme Natural Language Processing ARTIS. L’ETF sera coté sur le Nasdaq le 9 avril.
Le contexte de marché pousse toujours les investisseurs institutionnels à investir dans des actifs alternatifs, révèle Preqin dans son étude 2019 sur les actifs alternatifs publiée la semaine dernière.
Le fonds américain Carlyle va racheter jusqu’à 40% du groupe pétrolier et gazier espagnol Cepsa actuellement sous le contrôle intégral de Mubadala, un fonds émirati qui avait renoncé l’an dernier à l’introduire en bourse, a annoncé ce dernier. Carlyle va prendre une part dans Cepsa, «entre 30 et 40%» indique Mubadala dans un communiqué, ajoutant que la transaction valorise le groupe espagnol à 12 milliards de dollars. L’opération devrait être finalisée d’ici la fin de l’année et Mubadala restera l’actionnaire majoritaire du groupe espagnol, dont il a le contrôle depuis 2011. «Nous sommes heureux d’avoir trouvé un accord avec Carlyle c’est une étape importante dans l’histoire de Cepsa, vieille de 90 ans», s’est félicité Musabbeh Al Kaabi, CEO de la branche Pétrole et Pétrochimie de Mubadala. Fin octobre, le fonds émirati avait renoncé à introduire à la Bourse de Madrid au moins 25% de Cepsa, refroidi par l’état des marchés financiers à l’époque
Le Conseil de stabilité financière (FSB) a publié ce 5 avril un annuaire des instances de régulation des crypto-actifs. L’objectif de cet annuaire est de fournir des informations sur les régulateurs habilités ainsi que sur les instances susceptibles de traiter des problématiques liées aux crypto-actifs dans les juridictions couvertes par le FSB. L’annuaire sera présenté aux ministres des finances et aux gouverneurs des banques centrales du G20 à l’occasion de la réunion des 11 et 12 avril 2019. Cette publication s’inscrit dans les travaux en cours menés par le FSB et les régulateurs sur les crypto-actifs.En octobre 2018, le FSB avait ainsi estimé dans un rapport dédié que les crypto-actifs ne posaient pas de risque important pour la stabilité financière mondiale tout en ajoutant qu’une surveillance vigilante était nécessaire compte tenu de la rapidité des développements sur ce marché.
UniCredit pourrait explorer la possibilité d’une fusion avec Commerzbank en cas d'échec des négociations de la banque allemande avec Deutsche Bank, a appris Reuters jeudi de deux sources au fait du dossier. UniCredit ne fera pas en sorte de torpiller les discussions de fusion en cours entre les deux groupes bancaires allemands et se concentre actuellement sur son plan de redressement, ont ajouté les sources. Ces déclarations ont été faites à la suite d’un article du Financial Times selon lequel UniCredit préparerait une offre de plusieurs milliards d’euros en vue de prendre le contrôle de Commerzbank. La banque italienne envisagerait d’acquérir une participation importante dans Commerzbank et de la fusionner avec HypoVereinsbank, la banque allemande qu’elle possède déjà . Selon le FT, qui cite des sources informées des discussions, une des deux banques allemandes pourrait décider de se retirer des pourparlers et une annonce importante pourrait être faite dès ce week-end.
Piloter en lâchant les rênes. Ne plus prendre la main. C’est ainsi que semble se dessiner l’avenir de la gestion collective, comme le démontre le poids croissant des ETF et des fonds indiciels dans le paysage, au détriment de la gestion active. Bien sûr, il est ici question d’une photo globale, incluant aussi bien la part institutionnelle où ces fonds règnent en maître, que celle de la distribution où leur présence est moins forte - mais où ils gagnent désormais des parts de marché. Tout de même, le message est clair. Le monde se transforme, il évolue. Jadis, les gérants ont tissé des liens avec leurs clients en leur racontant des histoires. Mais de belles histoires. Celles d’entreprises sur des marchés en devenir et promises au statut de pépites de la côte. Ces schémas perdurent sur certains marchés qui se singularisent par leur profondeur et leur inefficience. C’est le cas naturellement pour des catégories de fonds qui travaillent des petites et moyennes capitalisations à l’échelle du Continent ou des Etats-Unis. Mais la gestion active a semble-t-il perdu une bataille majeure au sein des catégories reines de la classe d’actifs « actions ». La faute pour cette dernière à des coûts nettement plus élevés comparés à ceux des fonds indiciels. La faute également à cette main de l’homme qui peut flancher, et qui permet à la gestion indicielle de truster au long cours les classements sur les marchés d’actions américains, et désormais sur les places financières de ce côté-ci de l’Atlantique. Bien sûr, on peut trouver chaque année une (petite) proportion de fonds qui battent leur indice, catégorie par catégorie. Mais non seulement leur nombre est faible, mais l’espoir que leurs bons résultats se réalisent à nouveau l’année suivante est très mince. Bref, en termes statistiques, il n’existe pas de persistance de la surperformance. Au sein des classes d’actifs obligataires, la gestion active pourrait avoir son lot de consolation en s’affichant incontournable. Mais cette victoire ne fera pas illusion. Si elle brille, c’est avant tout parce que les indices en question ne peuvent se répliquer en l’état.
Et de cinq. Deux jours après le lancement d’un ETF sur les actions koweïtiennes, HANetf a annoncé jeudi la création d’un ETF sur l’innovation dans la santé en partenariat avec Gins Global Index Funds, son cinquième ETF. Le HAN-GINS Indxx Healthcare Innovation UCITS ETF (WELL) fournit une exposition à 88 sociétés du secteur de la «healthtech» des marchés développés et émergents, en répliquant l’indice Indxx Advanced Life Sciences & Sm art Healthcare Thematic. Le nouvel ETF sera coté sur le London Stock Exchange, mais aussi sur Borsa Italiana et Xetra. Son TER est de 75 points de base. Il s’agit du troisième ETF lancé par HANetf avec Gins Global Index Funds sur le thème de la technologie. Les HAN-GINS Innovative Technologies UCITS ETF (ITEK) and HAN-GINS Cloud Technologies UCITS ETF (SKYY) ont été lancés en octobre 2018. Fondée par Hector McNeil et Nik Bienkowski, HANetf est une plate-forme d’ETF en marque blanche qui aide les sociétés à lancer leurs ETF en Europe. Dans un récent entretien à NewsManagers, Hector McNeil avait annoncé que sa société allait prochainement couvrir la France.
L’Université Paris-Dauphine et sa Fondation ont signé pour une durée de quatre ans une convention de mécénat avec le groupe international d’audit et conseil Mazars et la banque Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour lancer une chaire FinTech dédiée à la finance digitale. D’autres partenaires viendront prochainement les rejoindre pour atteindre un budget total d’un million d’euros. Matinées d’experts, des tables rondes et des conférences annuelles prévues en Europe, Asie, Amérique du Nord et Afrique… la chaire réunira, aux côtés de ses partenaires, des spécialistes académiques et professionnels reconnus en France et sur la scène mondiale, pour échanger sur le thème de la finance digitale. Parallèlement, un axe de «recherche et enseignement» sera créé à travers des cours portant sur la finance digitale, dans des programmes de master et de doctorat au sein de l’Université Paris-Dauphine. L’entrepreneuriat sera soutenu grâce à l’accompagnement de projets innovants lors d’événements phares de la fintech tels que Paris Blockchain week et le Cosmos/Tendermint hackathon ainsi que la mise en place de concours. La chaire s’associera également avec l’incubateur Paris-Dauphine pour accompagner des lauréats de masters dans le développement et le financement de leurs projets fintech.
Columbia Threadneedle Investments a annoncé ce 2 avril un renforcement de son équipe basée en Allemagne avec le recrutement de trois nouveaux collaborateurs.Florian Preissler, Max Schulze etHannah Pollach rejoignent le bureau de Francfort avec effet immédiat. Columbia Threadneedle Investments emploie désormais 14 personnes sur le marché allemand contre neuf au début de l’année 2018 et continue de privilégier la clientèle des caisses d'épargne. En raison de cette forte croissance, l'équipe va d’ailleurs déménager dans de nouveaux locaux à l'été 2019. Florian Preissler, 31 ans, rejoint l'équipe de distribution de Francfort en tant que chargé de ventes, notamment auprès des clients des caisses d'épargne dans le nord de l’Allemagne. L’intéressé a travaillé pendant plus de onze ans au sein du secteur des caisses d'épargne, dernièrement en tant que consultant banque privée et précédemment sur le segment des clients fortunés à la Frankfurter Sparkasse. Max Schulze, 29 ans, sera pour sa part chargé de ventes, auprès des clients des caisses d'épargne dans le sud de l’Allemagne. Il travaillait dernièrement chez Oddo BHF à Francfort où il était responsable de la sélection produits sur le segment Private Wealth Management depuis 2015. Hannah Pollach, 29 ans, rejoint l'équipe en tant que responsable des ventes en charge de différents segments de clientèle. Avant de rejoindre Columbia Threadneedle, elle a travaillé pendant trois ans chez Lazard Asset Managelemnt à Francfort et Fidelity International à Kronberg, à proximité de Francfort.
L’américain Oaktree a acquis un portefeuille d’hôtels italiens de 300 millions d’euros à Castello Sgr, rapporte Il Sole – 24 Ore. L’objectif de l’opération est de créer une plate-forme d’hôtels et de loisirs avec le soutien de Castello qui continuera à gérer le nouveau fonds dans lequel le portefeuille sera logé. Dans les 24-36 mois qui viennent, Oaktree veut investir 700 millions d’euros supplémentaires dans les hôtels italiens.
Le courtier américain et supermarchés de produits financiers Charles Schwab change le modèle économique de ses services de placement en ligne. Le service Schwab Intelligent Portfolios, un système d’investissement automatisé basé sur un robo-advisor et des fonds indiciels cotés (ETF), sera désormais facturé 300 dollars à l’entrée pour le service de conseil, puis 30 dollars par mois. Il en coûtait jusqu'à présent au client 0,28% des actifs gérés. L’offre standard démarre à 5.000 dollars d’investissement minimum, et l’offre premium à 25.000 dollars. «La tarification à l’abonnement est une seconde nature pour nombre d’entre nous, explique Cynthia Loh, vice-président en charge de l’innovation et du conseil digital chez Charles Schwab, dans un communiqué du 28 mars. Les gens doivent avoir l’occasion de payer la planification financière de la même manière.»
Le courtier américain et supermarchés de produits financiers Charles Schwab vient de changer le modèle économique de ses services de placement en ligne. Le service Schwab Intelligent Portfolios, un système d’investissement automatisé qui repose sur un robo-advisor et des fonds indiciels cotés (ETF), sera désormais facturé 300 dollars à l’entrée pour le service de conseil, puis 30 dollars par mois. Il en coûtait jusqu'à présent au client 0,28% des actifs gérés. L’offre standard démarre à 5.000 dollars d’investissement minimum, et l’offre premium à 25.000 dollars.
L’autorité des marchés financiers suisseFinma a clos sa procédure d’enforcement(application du droit de surveillance) débutée en juillet 2018 à l’encontre de la société envion SA, en cours de liquidation. La Finma a observé qu’envion SA avait accepté des dépôts du publicpour un montant total dépassant les 90 millions de francs et provenant d’au moins 37 000 investisseurs dans le cadre d’une initial coin offering (ICO) pour laquelle elle n’avait aucune autorisation. envion SA émettait des jetons EVN que les investisseurs pouvaient acheter en dollars, en ethereums ou en bitcoins. Selon la Finma, la société basée à Zoug garantissait aux propriétaires de jetons un droit au remboursement après une durée de trente ans. Le régulateur note que les conditions relatives à ces jetons EVN, assimilables à des emprunts, n’étaient pas identiques pour tous les investisseurs et queles prospectus d'émission ne répondaient pas aux exigences légales minimales. Le tribunal cantonal de Zoug a déclaré envion SA en faillite en raison de lacunes organisationnelles, précise la Finma dans un communiqué
Le gérant d’actifs Asia Frontier Capital Limited (AFC) a lancé ce mois-ci un fonds d’investissement dédié aux actions ouzbèkes, a appris Citywire Asia. Le fonds, qui collecte jusqu’au 29 mars, sera distribué notamment en Europe, aux USA et à Hong-Kong. La société vise prioritairement les family offices et les fonds de fonds. Le fonds, dénommé AFC Uzbekistan Fund, sera géré par Thomas Hugger, directeur général d’AFC, avec Scott Osheroff, qui sera directeur financier du fonds.
Le conseil de surveillance de La Française AM GmbH (ex Veritas Investment), filiale du groupe en Allemagne, a nommé Aurélie Fouilleron Masson en qualité de directricegénéral. Ladécision est effective depuis le 18 mars. Elle aura la responsabilité de la stratégie de développement de La Française AM GmbH en Allemagne. Désormais, la direction générale de La Française AM GmbH estcomposée de Hauke Hess, Aurélie Fouilleron-Masson et Hosnia Said. De son côté, Dirk Rogowski, anciennement directeur général de Veritas Investment, continueà travailler au sein du groupe La Française en tant que directeur général de Veritas Institutional. «Ilcontinuera à soutenir le développement du groupe La Française en Allemagne et fera la promotion de Risk@Work à l’international», précise La Française dans un communiqué. Aurélie Fouilleron Masson a rejoint La Française en 2007 et depuis occupe plusieurs postes à responsabilitédont directrice de l’Europe Centrale(couvrant l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche) ou encore global accounts business manager. Elleest diplômée en marketing stratégique de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’European School of Business de Reutlingen en Allemagne.