Le président américain a signé mercredi un mémo dans lequel il menace de stopper le financement fédéral des villes de «non-droit», dont Seattle, Portland, New York et Washington. Sachant que l’aide aux Etats et collectivités est l’un des points d’achoppement sur le cinquième plan de soutien en négociation entre républicains et démocrates au Congrès, et que Donald Trump a fait du maintien de l’ordre l’un des axes principaux de sa campagne en vue d’une réélection en novembre.
Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi après avoir accepté sa nomination comme candidat du Parti républicain et attaqué son concurrent Joe Biden, que, s’il était réélu en novembre, son administration imposerait des taxes à toute entreprise qui quitterait les Etats-Unis pour créer des emplois à l'étranger. «Nous allons nous assurer que nos entreprises et nos emplois restent dans notre pays, comme j’ai commencé à le faire, a-t-il affirmé depuis la Maison blanche. Le programme de Joe Biden est ‘made in China’. Mon programme est ‘fabriqué aux Etats-Unis’.»
Les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Ce rapport appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corollaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
Le scandale financier mis au jour par le département de la Justice (DoJ) est venu toucher Donald Trump de près, personnellement et politiquement. Steve Bannon (photo), l’ancien conseiller stratégique du président américain à la Maison-Blanche, a été inculpé pour fraude. Avec l’aide de trois complices, grâce à un système de fausses factures et autres sociétés-écrans, il aurait détourné une partie des 25 millions de dollars collectés par un site de financement participatif pour aider à la construction du mur à la frontière mexicaine, préférant manifestement financer un « style de vie somptueux », selon les termes mêmes du communiqué de presse diffusé par le DoJ. Visiblement embarrassé, Donald Trump s’est contenté de qualifier l’affaire de « triste événement » devant les journalistes.
L’administration américaine a dépensé sans compter pour maintenir l’économie à flot. Aux Etats-Unis comme ailleurs, certains ont su utiliser la manne du Paycheck Protection Program (PPP) pour assouvir leur fièvre consumériste. Le dernier en date, un Texan âgé de 29 ans, avait ainsi perçu 1,6 million de dollars à son seul profit, dépensant sans compter en Lamborghini, Rolex et autres clubs de strip-tease... L’aigrefin n’a été démasqué que parce que le patron de l’une des deux entreprises dont il avait usurpé les coordonnées était décédé quelques semaines plus tôt. La marque a décidément la cote : c’est également une Lamborghini qu’un autre escroc avait acquise au mois de juillet, cette fois en Floride.
Alors que Donald Trump et certains républicains restent réticents sur cette question, les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Le rapport de 200 pages appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corolaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
Pour la première fois depuis mars, les inscriptions au chômage aux États-Unis sont tombées à moins d’un million. Pour la semaine se terminant le 8 août, 963.000 nouvelles demandes ont ainsi été formulées. 15,5 millions de personnes bénéficient encore des programmes d’aides fédérales, contre 1,7 million en janvier. La baisse de cette semaine coïncide avec la fin du programme d’aide plus généreux mis en place en réaction à la crise du Covid, qui permettait aux bénéficiaires de toucher 600 dollars d’aides supplémentaire.
Donald Trump a fini par se faire au fait que le coronavirus ne disparaîtra pas « par miracle », et a lancé sur Twitter, en début de semaine, un appel à porter le masque pour « vaincre le virus chinois invisible ». « Beaucoup de monde dit qu’il est patriotique de porter un masque, et personne ne l’est plus que moi », a-t-il claironné. Patriotique ou non, le port du masque est en tout cas plus indiqué que l’ingestion d’eau de Javel ou l’exposition aux UV, deux traitements eux aussi recommandés par le locataire de la Maison-Blanche.
Washington a ordonné la fermeture du consulat chinois dans la ville de Houston. Les cours des métaux précieux sont soutenus par les querelles qui opposent les deux pays.