Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Air Liquide a annoncé ce matin qu’il s’engageait à réduire de 30% son intensité carbone d’ici 2025, afin de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Pour atteindre cet objectif, le groupe de gaz industriels entend accroître de près de 70% ses achats d'électricité renouvelable, améliorer l’efficacité énergétique de ses usines et réduire de 10% l’empreinte carbone de ses produits, en agissant à la fois sur la production et le transport.
La production régulière d'électricité du réacteur nucléaire de type EPR Olkiluoto 3 en Finlande, déjà en retard de plus de 10 ans par rapport au calendrier initial, a été reportée de quatre mois supplémentaires, selon son exploitant finlandais Teollisuuden Voima (TVO). La production régulière d'électricité y commencera en janvier 2020 et non plus en septembre 2019. Toujours selon TVO, le chargement du combustible de l’EPR finlandais est prévu en juin 2019, et la connexion du réacteur au réseau en octobre 2019. Le démarrage de l’EPR finlandais était à l’origine prévue pour 2009 mais le chantier lancé en 2005 a accumulé retards et dépassements de coûts.
La production régulière d'électricité du réacteur nucléaire de type EPR Olkiluoto 3 en Finlande, déjà en retard de plus de 10 ans par rapport au calendrier initial, a été reportée de quatre mois supplémentaires, a annoncé jeudi son exploitant finlandais Teollisuuden Voima (TVO). D’après un calendrier révisé transmis par les fournisseurs de la centrale, au premier rang desquels le français Areva, la production régulière d'électricité sur le site commencera en janvier 2020 et non plus en septembre 2019 comme prévu auparavant, dit TVO.
Alors que la planète entière est attendue à partir du 3 décembre à Katowice pour la conférence COP24 sur le changement climatique, il est utile de rappeler l’existence d’une source majeure de pollution aux hydrocarbures : les tuyaux et valves défectueux. Les réseaux de transport ne sont sans doute pas tous dans un état aussi dégradé qu’au Venezuela (photo), où la compagnie pétrolière nationale PDVSA s’abstient prudemment de publier des statistiques sur l’ampleur des fuites qui l’affectent, mais le problème est général. Ailleurs, les producteurs d’hydrocarbures se saisissent du sujet. Shell vient par exemple d’annoncer qu’il voulait diviser par quatre le taux de perte du gaz transitant par ses infrastructures, un ratio estimé aujourd’hui à 0,8 %.
EDF a annoncé mercredi avoir bouclé en avance son plan de cessions d’actifs de 10 milliards d’euros, prévu sur la période 2015-2020. EDF et sa filiale foncière Sofilo indiquent avoir réalisé «la cession d’un portefeuille de plus de 200 actifs à usage de bureaux et d’activités» au fond d’investissement américain Colony Capital, pour un montant non communiqué. Ce portefeuille «développe une surface totale d’environ 430.000 m2. L’opération a été assortie d’un contrat de location opérationnelle par le groupe EDF», est-il précisé. Ce plan a notamment été concrétisé via la cession partielle (49,9%) du gestionnaire du réseau à haute tension RTE, à la Caisse des dépôts et CNP Assurance.
Orsted, numéro un mondial de l'éolien en mer, a annoncé mercredi qu’il investirait 200 milliards de couronnes danoises (27 milliards d’euros) dans les énergies renouvelables d’ici 2025. L'éolien en mer représentera 75% à 85% de ces investissements, et l'éolien terrestre le reste. Le groupe a racheté cette année les sociétés américaines Deepwater Wind (éolien en mer) et Lincoln Clean Energy (éolien terrestre). Au total, avec les investissements annoncés, Orsted vise 15 gigawatts (GW) de capacité de production d'électricité à partir d'éoliennes en mer fin 2025, alors qu’il s'était donné l’an dernier l’objectif d’atteindre 11 GW à 12 GW à cet horizon. Il veut ensuite doubler cette capacité pour dépasser 30 GW d’ici 2030.
Orsted, numéro un mondial de l'éolien en mer, a annoncé mercredi qu’il investirait 200 milliards de couronnes danoises (27 milliards d’euros) dans les énergies renouvelables d’ici 2025 pour accélérer son développement et devenir l’un des leaders de la transition écologique. L'éolien en mer représentera 75% à 85% de ces investissements et l'éolien terrestre le reste.
La stratégie de développement du géant pétrolier Saudi Aramco dans le gaz suppose des investissements de 150 milliards de dollars ces dix prochaines années, a déclaré mardi Amin Nasser, directeur général du groupe public, lors d’un forum sur l’industrie chimique à Dubaï. Aramco entend porter sa production à 23 milliards de pieds cubes par jour (environ 650 millions de mètres cubes) contre 14 milliards aujourd’hui. Amin Nasser a souligné que l’essentiel de la production de gaz d’Aramco était à destination du marché domestique, ajoutant qu'à terme l’entreprise voulait devenir exportatrice dans ce secteur. L’Arabie saoudite entend produire 10% de son électricité à partir de sources renouvelables au cours des cinq à six prochaines années pour à la fois diversifier son mix énergétique et libérer davantage de brut pour l’exportation.
Emmanuel Macron demande au groupe de réfléchir à sa structure sans aller jusqu'à la scission. La nouvelle PPE préserve une grande part du parc nucléaire.
La stratégie de développement du géant pétrolier Saudi Aramco dans le gaz suppose des investissements de 150 milliards de dollars (133 milliards d’euros) ces 10 prochaines années, a déclaré mardi Amin Nasser, directeur général du groupe public, lors d’un forum consacré à l’industrie chimique à Dubaï. Aramco entend porter sa production à 23 milliards de pieds cubes par jour (environ 650 millions de mètres cubes) contre 14 milliards aujourd’hui.
Le fournisseur de gaz et d'électricité Engie a salué mardi les annonces faites plus tôt dans la journée par le président français Emmanuel Macron dans le cadre de la révision de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Cette révision présente globalement des orientations «très positives», qui rejoignent «très largement les stratégies» d’Engie en matière de transition énergétique, a commenté le directeur général adjoint du groupe, Didier Holleaux, lors d’une conférence téléphonique.
Emmanuel Macron, qui dévoilait ce matin depuis l’Elysée les grandes lignes de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), souhaite que la direction d’EDF réfléchisse aux évolutions du groupe, selon des documents transmis aux agences de presse. Ces évolutions devront préserver l’intégrité d’EDF et l’Etat n'écarte pas l’hypothèse d’un renforcement de sa participation au capital du groupe. L’Agence des participations de l’Etat (APE) détient actuellement 83,66% d’EDF.
Air Liquide va ouvrir aux Etats-Unis d’une unité de production d’hydrogène liquide destinée au futur marché du véhicule à pile à combustible en Californie. Le groupe de gaz industriels prévoit d’investir plus de 150 millions de dollars (environ 130 millions d’euros) pour la réalisation de l’usine, dont la construction doit démarrer début 2019. Il a également signé un contrat à long terme avec le distributeur américain FirstElement Fuel (FEF), pour fournir de l’hydrogène à son réseau californien de stations-service, ainsi qu’un accord stratégique prévoyant un projet d’entrée d’Air Liquide au capital de FEF, aux côtés de Toyota et de Honda.
Le groupe canadien d'énergie éolienne Boralex a engagé le refinancement d’une grande partie de la dette de ses actifs français, selon Bloomberg. Le groupe a mandaté Messier Maris & Associés. Boralex souhaite profiter de l’intérêt des investisseurs pour ce type d’actifs afin de réduire le coût de sa dette. Boralex s’est lancé en France en 2001 et a investi 1,3 milliard d’euros. Les actifs français portent 800 millions d’euros de dette. En France, le groupe prévoit de porter ses capacités de production éolienne à plus de 1.000 MW en 2020 contre 832 MW actuellement. Il n’exclut pas de réaliser des acquisitions.
Air Liquide a annoncé ce matin la construction aux Etats-Unis d’une unité de production d’hydrogène liquide destinée au futur marché du véhicule à pile à combustible en Californie. Le groupe de gaz industriels prévoit d’investir plus de 150 millions de dollars (environ 130 millions d’euros) pour la réalisation de l’usine, dont la construction doit démarrer début 2019. Il a également signé un contrat à long terme avec le distributeur américain FirstElement Fuel (FEF), pour fournir de l’hydrogène à son réseau californien de stations-service, ainsi qu’un accord stratégique prévoyant une projet d’entrée d’Air Liquide au capital de FEF, aux côtés de Toyota et de Honda.
Le groupe canadien d'énergie éolienne Boralex a engagé le refinancement d’une grande partie de la dette de ses actifs français, indique à Bloomberg Patrick Decostre, general manager de Boralex pour l’Europe. Le groupe a mandaté pour cela Messier Maris & Associés. Boralex souhaite profiter de l’intérêt des investisseurs pour ce type d’actifs afin de réduire le coût de sa dette.
Le géant pétrolier saoudien Aramco signera cette semaine 30 contrats d’une valeur totale de 25 milliards de dollars (22 milliards d’euros) avec des groupes locaux et étrangers dans le cadre de son projet de développement du secteur industriel dans le royaume, a déclaré dimanche un responsable d’Aramco. Cette série d’accords sera signée en marge de l'événement «In-Kingdom Total Value Add Program» (IKTVA) d’Aramco, organisé lundi et mardi. Lancé il y a quelques années par Aramco, le projet IKTVA prévoit de doubler le pourcentage des biens et services produits localement dans l'énergie à 70% d’ici 2021.
Selon deux rapports, publiés samedi 24 novembre, les grandes banques de l’Hexagone soutiennent toujours massivement les énergies fossiles. En 2016 et 2017, BNP Paribas, le Crédit agricole, la Société générale, BPCE, La Banque postale et le Crédit mutuel-CIC ont consacré 43 milliards d’euros aux énergies fossiles, soit 71% du total, contre 12 milliards aux énergies renouvelables (20%), sous forme de prêts et d'émissions d’actions et d’obligations, selon l'étude de l’ONG Oxfam. Elles ont réduit leur soutien aux énergies renouvelables, en recul de 1,85 milliard d’euros en 2017. Et selon Les Amis de la Terre, BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole ont accordé plus de 11 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) de financements, entre janvier 2016 et septembre 2018, à 120 entreprises de développement de centrales à charbon.
EDF et Nawah Energy ont signé hier un accord-cadre de dix ans portant sur l’exploitation et la maintenance de la centrale de Barakah aux Emirats Arabes Unis, la première centrale nucléaire dans le monde arabe. La centrale, constituée de quatre réacteurs APR-1400, dont la construction a débuté en 2012, a coûté 24,4 milliards de dollars (21,4 milliards d’euros). Elle est le plus grand projet nucléaire en construction au monde, mais elle a subi des retards liés à des problèmes de formation. Une source a indiqué à Reuters que son exploitation est programmée pour 2019, alors que l’usine devait initialement démarrer en 2017.
Le distributeur britannique d'énergie a annoncé hier une baisse du nombre de ses clients et une contraction de sa production. Il compte néanmoins atteindre ses objectifs 2018 et finalisera son plan d’économies de 200 millions de livres (226 millions d’euros) d’ici à la fin de l’année. Le groupe a perdu 372.000 clients au Royaume-Uni entre juillet et octobre. De plus, le plafonnement des tarifs qui interviendra au 1er janvier prochain devrait avoir un impact négatif d’environ 70 millions de livres sur son bénéfice ajusté du premier trimestre 2019.