Le gérant américain Apollo a publié des actifs sous gestion de 455,5 milliards de dollars à fin 2020 et une collecte nette annuelle de 122,7 milliards de dollars (dont 13 milliards au quatrième trimestre). La «poudre sèche», soit le montant d’argent prêt à être investi est de 46,8 milliards. En 2020, la société de capital-investissement indique avoir réalisé pour 88,2 milliards de nouveaux placements. Le résultat distribuable a cependant chuté de 30% au quatrième trimestre 2020 par rapport à la même période un an plus tôt, à 317 millions de dollars. Le groupe l’explique par un ralentissement des désinvestissements lié à la crise. Ce ralentissement a été en partie compensé par des gains dans le crédit et l’immobilier. La semaine dernière, le directeur général d’Apollo, Leon Black, a annoncé son futur départ après un audit interne sur ses liens avec le financier et délinquant sexuel, feu Jeffrey Epstein, qui avait été condamné. Leon Black a été blanchi mais préfère prendre sa retraite d’ici juillet et ne gardera que son rôle de président. Il sera remplacé par Mark Rowan. Enfin, dans la journée du 3 février, on apprenait qu’Apollo, avec le fonds SVP, allaient reprendre à eux deux près d’un tiers du capital du français Vallourec, spécialisé dans les tubes de soudure. Les deux fonds s’étaient immiscés dans l’ancienne star de la cote en rachetant à prix soldé les créances détenues par la plupart des partenaires bancaires de Vallourec. Ce dernier a annoncé avoir trouvé un accord avec la majorité de ses créanciers dans le cadre de sa restructuration financière.